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Histoire.

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je sortis mon iPod pris mes écouteurs et me laissais porter par la mélodie de ma chanson préférée marmonnant quelques paroles. Lorsque le bus s’arrêta à mon arrêt, je descendis, me doutant que Chloé était déjà arrivée.

En ouvrant la porte de l’appartement, je vis Chloé, ma colocataire et meilleure amie depuis la maternelle.

- Coucou, ça va ? Me lança-t-elle.

- Ouais, super et toi ? Comment se sont passés tes cours aujourd’hui ? Répondis-je.

- Très bien ! Génial, j’ai eu une bonne note en Allemand, pour la première fois de ma vie ! Dit-elle toute souriante.

- Parfait ! Tu as eu combien ?

- 16/20 ! Tu te rends compte ? Il a fallu que j’arrive en première pour réussir à dépasser les 10/20 ! Rie-t-elle.

Je souris avant de lui demander :

- Ah, au faite, tu as quelque chose de prévu demain après-midi ?

- Non, rien de spécial, pourquoi ? Questionna-t-elle en retour.

- Eh bien, Raphaël m’a proposé d’aller en ville demain mais je voulais être sûre que cela ne t’embêtais pas ! Mais si tu veux tu peux venir avec nous ! Non ?

Elle hésita, comme si elle savait quelque chose que j’ignorais et ne savait pas comment me le dire.

- Tu sais Marie, je ne crois pas que ce soit une bonne idée…

Je levais un sourcil interrogateur, l’encourageant à continuer.

- Je ne suis pas sûre que ce soit « seulement une sortie shopping » pour lui, tu sais, tu lui plais, Marie, ça se voit, dans ses yeux, dans la façon avec laquelle il te dévisage, je pense que demain il te proposera d’aller au cinéma ou quelque chose dans ce genre, c’est pour cela que je préfère ne pas venir ; je ne veux pas gâcher ses plants, termina-t-elle en me faisant un petit clin d’œil.

Je rougis, je ne savais pas quoi lui répondre, en effet, ce garçon m’avais, je crois, dans le font, toujours plu, il était toujours adorable avec tout le monde, et pour moi il était impossible que je lui plaise, c’est pourquoi je répondis :

- Je crois que ta bonne note en allemand te monte à la tête, je vais l’appeler pour voir ce qu’il dit, s’il n’apprécie pas trop le fait que tu viennes, tu ne m’en voudras pas ?

Elle sourit,

- Non, s’il refuse, alors j’ai raison.

Je levis les yeux au ciel et pris mon portable.

* *

*

Vincent Tournier posa son journal.

Il faisait partie de l’enquête sur le tueur en série et ne savait plus du tout comment faire pour découvrir le meurtrier, car celui-ci était rusé ; il ne laissait AUCUNE trace derrière lui, et jusqu’à maintenant, ils n’avaient pas un indice. Il savait certes qu’il y avait un seul et même assassin, cependant, il ne savait vers quel village se tourner, car ce criminel avait commis des meurtres dans plusieurs villages du sud de la France. Cependant, l’agent de police Tournier s’obstinait à vouloir rester dans son village, car il avait l’impression d’être sur la bonne piste. Le soir, quand il rentrait chez lui, sa femme ne lui adressait quasiment pas la parole, et refusait de lui dire pourquoi, elle prétendait que tout allait bien. Lorsqu’il ouvrit la porte, il lança :

- Bonsoir chérie, ça va ?

- Hmm. Marmonna-t-elle sans même prendre la peine de lever la tête de son livre.

Il baissa les bras d’impuissance et soupira, il ne comprenait pas ce qui lui prenait d’agir ainsi.

- Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ne m’adresses-tu pas la parole ? Je ne comprends pas, ais-je fais quelque chose de mal ?

Elle leva enfin les yeux et lui jeta un regard noir avant de répondre :

- Ah, tu ne comprends pas ce qui ne va pas ? Et bien je vais te le dire ! J’en ai plus que marre de ne jamais te voir à la maison cette semaine, tu n’es pas rentré une seule fois avant 22h30, je commence sincèrement à me lasser de cette espèce de routine !

Il soupira, après tout, elle n’avait pas tort, il travaillait beaucoup trop en ce moment, même ses collègues le lui avaient dit.

- Je sais bien, mais il faut que je travail afin de vous nourrir, les enfants et toi, de plus cette affaire est très importante ; le meurtrier doit être arrêté avant d’attaquer quelqu’un de plus !

- Oui, je suis bien d’accord, mais il y a des limites, comme tu l’as si bien signalé, tu as une famille ; une femme et deux enfants ! Et puis tu n’es pas le seul policier du village ! Rétorqua-t-elle exaspérée.

- Certes, mais je veux trouver ce tueur ! Ce genre de choses arrivent aux autres, sauf que cela pourrait très bien nous arriver à nous, laisse-moi te rappeler qu’il ne s’attaque qu’aux jeunes filles de l’âge de la nôtre, cependant, je n’en ai pas envie du tout !

- Moi non plus, évidemment ! J’en ai assez, je vais me coucher, bonne nuit. Dit-elle, terminant la conversation.

- D’accord, bonne nuit…

Les journées de Vincent Tournier se résumaient à cela ; un long jour de travail et des ennuis en rentrant, sans compter qu’il ne voyait quasiment plus ses enfants qui étaient déjà couchés à l’heure à laquelle il rentrait. Il en avait déjà marre, de cette routine qui n’était pas prête de se terminer.

* *

*

Je composais le numéro de Raphaël hésitante ; je refusais de croire ce que Chloé venait de me dire, cela ne pouvait pas être possible. La sonnerie se déclencha mais je n’attendis pas longtemps avant qu’il ne réponde.

- Allô ?

- Raphaël ? Coucou, c’est… Marie.

- Oh, Marie ! Ça va ?

- Oui… Oui… Et toi ? Je voulais savoir si pour demain, cela te dérangeais si Chloé venait avec nous ?

Silence, Raphaël ne dit rien, pendant un instant, je crus qu’il avait raccroché.

- Raphaël ? Dis-je alors.

- Oui, désolé, je réfléchissais. A vrai dire, cela m’embête un petit peu, mais bon, c’est toi qui vois.

Je rougis, même si Chloé allait devoir passer l’après-midi seule, cela me réjouissait d’entendre Raphaël dire que cela l’embêtait que mon amie vienne. Après tout, peut-être avait-elle raison. Le raclement de gorge de Raphaël me sorti alors de ma rêverie.

- Oh, pardon, Raphaël, non ne t’inquiète pas, cela ne dérangera pas Chloé de rester ici ; cela lui permettra de réviser l’interrogation de mathématiques de la semaine prochaine ! Dis-je souriant en voyant l’air dégouté de Chloé.

- D’accord, parfait alors, à demain, bisous.

- Bisous !

Je raccrochais, quand Chloé s’approcha de moi clignant des yeux.

- Oh oui, Raphaël, à demain, bisous, tu me manques !

Je levais les yeux au ciel, riant.

- Je crois que tu as des problèmes d’audition, jamais je n’ai dit de telles choses !

Elle rigola avant de dire :

- J’en conclue qu’il a dit non ?

Je souris.

- Bravo ! Bon aller, je vais dans ma chambre !

Une fois en haut, je m’allongeais sur mon lit et fermais les yeux, nous avions repris les cours hier et nous avions déjà cinq contrôles de prévus pour la semaine prochaine, j’en avais déjà marre, de plus, ma mère n’arrêtait pas de m’appeler pour savoir si je voulais venir chez elle parce qu’elle s’inquiétait pour moi avec toute cette histoire de meurtres. Elle avait peur que cela m’arrive, mais je savais que non, puisque nous étions en sécurité ici, Chloé et moi. J’avais toujours les yeux fermés lorsque mon portable sonna : Ma mère.

- Oui, maman ?

- Coucou, Marie, comment vas-tu ?

- Très bien et toi ? Pourquoi m’appelles-tu ? Il y a un problème ?

- Bien. Non non, je voulais juste prendre de tes nouvelles, Marie.

- Oh, maman, tu veux encore me parler de ces histoires de tueur en série, n’est-ce pas ? Maman, je sais qu’il ne m’arrivera rien ici, je suis en sécurité, et puis je ne sors jamais le soir ! Répliquais-je déjà agacée par la tournure que notre conversation allait prendre sous peu : ces temps si, ma mère ne m’appelait plus que pour me parler de la même chose ; les meurtres.

- Mais chérie, comprends-moi, il est normal que je m’inquiète ! Mets-toi un petit peu à ma place ! Dit-elle blessée par mon emportement.

- Oui,

...

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