Les Migrations En France
Dissertations Gratuits : Les Migrations En France. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresayant instauré la possession d'une carte de résident temporaire ou permanente ouvrant droit automatiquement au marché du travail. Si le regroupement familial est resté majoritairement féminin, les conjoints de Français ont concerné progressivement les hommes. Plusieurs études réalisées par la direction de la population et des migrations ont estimé à 100 000 environ le nombre d'étrangers entrés à des titres divers (conjoints d’étrangers, conjoints de Français, enfants d’étrangers, étudiants, réfugiés, régularisés) se présentant chaque année sur le marché de l’emploi. Depuis le début du siècle, l’immigration ne cesse d’augmenter. Sur les 185 000 titres de séjour délivrés en 2005, 94 500 l'ont été au titre du regroupement familial et 13 000, soit 7 %, au titre de l'immigration économique. Les données récentes révèlent une baisse des entrées pour motif familial, passant de 109 800 entrées en 2004 à 102 500 en 2005. À l'inverse, le nombre d'entrées pour raison de travail a récemment augmenté, passant de 20 900 en 2004 à 22 800 en 2005.
Le deuxième type de migration est la migration illégale c'est-à-dire celles se déroulant en dehors du cadre légale définie par la législation française de l'immigration et la politique de l'immigration en France. Une situation d'immigration illégale peut résulter de deux situations : soit un étranger est entré de manière clandestine sur le territoire français, soit il est demeuré après l'expiration de son titre de séjour. Les chiffres concernant la présence irrégulière sur le territoire national sont difficiles à évaluer par la nature même de cette clandestinité. Le nombre de personnes en situation irrégulière en France est estimé entre 200 000 et 400 000 étrangers en 2007 mais il est en constante augmentation. Ces immigrations sont dangereuses car elles sont incontrôlables et le recensement est approximatif.
Enfin le dernier type de migration concerne les migrations forcées. Ce sont souvent des réfugiés politiques qui fuient un pays en conflit. L’Etat Français doit autoriser l’accès au territoire français à toute personne demandant la liberté. Comme c’est écrit dans la Constitution Française de 1958 : « Tout Homme persécuté en raison de son action en faveur de la Liberté a le droit d’asile sur les Territoires de la République ». Par exemple, durant les émeutes au Maghreb, 1.5 millions de Lybies ont fuient vers la France en 2009. Aujourd’hui ils représentent 31% des immigrés en France.
Ces types d’immigrations vers le territoire Français, si elles sont différentes, connaissent toute une intensification importante depuis plusieurs années.[
Le développement constant de l’immigration depuis deux siècles résulte des déséquilibres, que la révolution industrielle a provoqués, entre les différentes parties du globe. Les pays qui n’ont pas pu entrer dans le processus de développement économique ont subi de plein fouet la déstructuration des économies locales antérieures, contraignant une partie de leurs habitants à émigrer vers des contrées plus favorisées. Quel que soit le moment considéré, la nécessité de trouver ailleurs les moyens de subsistance faisant défaut sur place a toujours été la cause principale de mobilité des hommes. Depuis toujours, les pays faiblement peuplés exercent un attrait sur les pays surpeuplés, dont les responsables favorisent souvent le départ, au moins pour un séjour provisoire, de leurs ressortissants. Parallèlement, les nations européennes ayant une tradition politique unitaire s’interrogent à propos de la formation d’identités ethniques et de l’existence de minorités, de l’élaboration d’une société “multiculturelle” sur le modèle américain, du caractère plus ou moins assimilable des nouveaux venus. La France a ainsi une longue tradition d’accueil, et a globalement réussi l’assimilation des multiples apports qu’elle a reçus au fil des temps. Depuis quelques années, on relève un changement profond des comportements migratoires. La vitesse de propagation de ces mouvements a été accélérée par l’universalité des moyens de communication et l’instantanéité dans la diffusion de l’information. La multiplication de réseaux de passeurs, de mieux en mieux informés, jouant sur le désespoir des populations, a accentué le processus, et généralisé la demande d’émigration des pays du Sud vers le Nord, en promettant des lendemains qui chantent. Les motifs principaux d’immigration se sont également diversifiés, et divergent selon la nationalité d’origine des immigrants : si 65 % des Algériens, Marocains et Turcs quittent leur pays pour regrouper leur famille, 70 % des Portugais viennent en France pour y trouver du travail. Enfin, 60 % des immigrés originaires d’Asie du Sud Est arrivent dans l’Hexagone en tant que réfugiés politiques. En revanche, les immigrés originaires d’Afrique noire sont autant motivés par le regroupement familial que par le désir d’effectuer leurs études en France. En 1995, d’après les statistiques faites dans Le Figaro, on comptait 92 410 immigrés sur le territoire Français. En 2000, on en comptait 141 456 et en 2010, 150 479 venant df4asie, d’Afrique ou d’Europe.
. Comme l’explique un rapport du ministère de l’économie, l’arrivée d’immigrants contribuent à la croissance d’un pays : « Elle accroît la demande de biens et de services. Les entreprises vont faire face à cette demande nouvelle et accroître en conséquence leur demande de travail ». Ces migrations peuvent être considérées comme bénéfiques puisqu’elles contribuent à développer le pays en apportant de la main d’œuvre et des compétences, surtout pour le travail physique comme les chantiers. Mais cependant des arguments contradictoires font surface comme par exemple le fait que ces migrants qui arrivent par milliers vont accepter du travail en France pour moins cher, ils seront moins exigeants en ce qui concerne les vacances ou les politiques sociales et donc par conséquent le chômage risque d’augmenter en France. Et puis le territoire Français ne semble pas réellement avoir besoin de main d’œuvre car actuellement 5 000 000 de personnes cherchent du travail. Mais certains emplois étant moins attractifs (fonctions publiques…), on peut se demander si les français ne montrent pas une certaine dépendance de l’Etat vis-à-vis de ces personnes. Si l’immigration répond souvent à des impératifs économiques, contribue à compenser un éventuel déficit démographique, constitue un enrichissement humain de la Société, et témoigne d’une forte solidarité vis à vis des populations en difficulté, elle recèle aussi des vices non négligeables Elle introduit, en effet, un élément étranger dans une structure organisée et risque, par son volume et sa nature, de porter atteinte à l’harmonie du corps social, à l’identité et à la cohésion de la Nation, ainsi qu’à la sécurité de la population. Ces risques imposent donc la recherche d’un équilibre délicat, entre la notion extrême d’ “immigration zéro” (option irréaliste et peu conforme à nos traditions), et une large ouverture de nos frontières (option généreuse mais irresponsable en ce qu’elle évacue les risques évidents de rejet de la population et de démantèlement profond de la Société). La politique d’immigration qui doit être menée devra, d’une part, réglementer et contrôler l’entrée, le séjour, le travail du non-nationaux, y compris l’encouragement au retour et la lutte contre l’immigration clandestine. D’autre part, elle devra traiter les populations déjà installées sur le territoire national, par des dispositions générales concernant l’emploi, l’éducation, le logement, la protection sociale, qui s’appliquent aux nationaux comme aux étrangers, et par des mesures spécifiques aux immigrés, pour que soient assurés l’égalité de leurs droits civils et sociaux, l’alphabétisation, l’apprentissage de la langue, l’enseignement pour leurs enfants. Il s’agit autant de gérer les “flux” que de gérer les “stocks”.
La France est favorable à un renforcement de la clause de suspension provisoire des accords de libre circulation de Schengen en cas d'afflux d'immigrants clandestins à une frontière extérieure de l'Union européenne, a déclaré vendredi la présidence française. «Il faut tirer les conséquences de la situation bancale dans laquelle nous sommes à l'heure actuelle en renforçant l'intégration dans la gestion des frontières
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