Normalisation

...........................IX 4.1. Energie..........................................................................................................X 4.2. Eau..............................................................................................................XII 4.3. Les prix........................................................................................................XV 5. Secteur de l'industrie et de l'artisanat................................................................XV 5.1. Production et valeur ajoutée......................................................................XV 5.2. L’investissement......................................................................................XVI 5.3. Les exportations.......................................................................................XVI 5.4. L'emploi………......................................................................................XVII 5.5. Autres indicateurs industriels….............................................................XVII 5.5.1. Agro-industrie..............................................................................XVII 5.5.2. Industrie automobile...................................................................XVIII 5.5.3. Industrie électrique-électronique................................................XVIII 5.6. Activités Artisanales................................................................................XIX 5.7. Les prix industriels...................................................................................XIX 6. Secteur du bâtiment..........................................................................................XIX 7. Secteur des transports.......................................................................................XXI 8. Secteur du tourisme........................................................................................XXIII 9. Secteur des postes et télécommunications.....................................................XXIV 10. Secteur des assurances...................................................................................XXV 11. Annexes: Tableaux et graphiques…............................................................XXVII

Note de présentation

1

Depuis le milieu des années 90, l’économie marocaine a entamé un nouveau sentier de croissance économique après une décennie marquée par le plan d’ajustement structurel des années 80. Cet élan économique a entraîné des mutations structurelles et un dynamisme remarquable au niveau des différents compartiments de l’activité économique. Dans un contexte marqué par un long processus de réformes sectorielles et de modernisation de l’appareil productif, cette nouvelle édition du tableau de bord sectoriel de l’économie marocaine, se propose, d’une part, d’approfondir l'analyse micro-économique, et d’autre part, de décliner les tendances d’évolution des différents secteurs d’activité économique les plus significatifs au sens de la croissance économique au Maroc durant la période 1980-2007. La présentation de ce tableau de bord est conçue de manière à faire ressortir les mutations structurelles de l’économie marocaine depuis 1980. Les graphiques et tableaux réunis dans ce document permettent de retracer l'essentiel des tendances sectorielles de l’économie marocaine. Les thèmes suivants : la contribution sectorielle à la croissance économique, le secteur agricole, le secteur des mines, le secteur de l’énergie et de l’eau, le secteur de l’industrie, le secteur du bâtiment, le secteur des transports, le secteur du tourisme, le secteur des postes et télécommunications et le secteur des assurances seront successivement abordés. 1. Valeurs ajoutées sectorielles et contributions à la croissance L’économie marocaine est beaucoup plus robuste qu’il y a quelques années enregistrant un taux de croissance moyen de plus de 5% depuis le début des années 2000. L’activité économique s’est diversifiée avec la réhabilitation du secteur agricole et le dynamisme des activités non agricoles. Les principales réalisations se présentent comme suite : • Amélioration de la croissance économique entre 2001 et 2007 de 5,1% en moyenne suite à la hausse de la valeur ajoutée du secteur primaire de 4,3% à la bonne tenue du secteur non agricole (4,9%) et ce, malgré un environnement international défavorable. En effet, le secteur des services a connu une croissance importante de 5,2% en moyenne sur la même période, a cause de l’amélioration de la valeur ajoutée des télécommunications de 13% et des services rendus aux entreprises de 6,8% en liaison avec la politique d’ouverture et le développement de l’offshoring. Le secteur secondaire a marqué aussi une performance dans sa croissance avec un taux de 4,6%, suite à la croissance importante qu’a connue la chimie et la parachimie (7,2%) et le BTP qui est passé d’un taux de croissance de 0,9% en 1999 à 11,7% en 2007. • Structure de production caractérisée par une tertiarisation progressive de l’économie qui a vu sa part dans le PIB nominal augmenter de 52,1% en 1998 à 59% en 2007, un poids encore élevé de l’agriculture dans le PIB nominal de l’ordre de 16,5% en moyenne sur la période 1998-2007, un développement des industries chimiques et parachimiques dont la

1

Cette note a été réalisée en concertation avec la division de l’évaluation des politiques sectorielles. I

Direction des Etudes et des Prévisions Financières

part a augmenté de 2,9% en 1998 à 3,6% en 2007, et par la bonne performance du BTP qui a enregistré une valeur ajoutée de 2,5 fois plus importante que celle enregistrée en 1998.

•

Sur une croissance économique moyenne de 5,1% sur la période 2001-2007, le secteur primaire a contribué uniquement de 0,7 point à cette croissance économique suite aux fluctuations qu’a connues la production agricole pendant les années de sécheresse. Par contre, la contribution des autres secteurs a été significativement importante. En effet, le secteur secondaire a contribué de 1,3 point, dont 0,6 point pour l’industrie et 0,5 point pour le BTP. Le secteur tertiaire a marqué sa contribution importante dans la croissance économique avec 2,9 points.

2. Secteur agricole Le secteur agricole revêt une importance primordiale pour l’économie nationale de par son poids dans le PIB (autour de 15% en moyenne sur la période 1998-2007), son rôle au niveau de l’emploi de la population active rurale (près de 80% en moyenne) et sa participation aux échanges extérieurs (à hauteur de 10% des exportations globales de produits2). Par ailleurs, l’agriculture joue un rôle important à travers ses échanges avec les autres secteurs, tel que l’industrie agroalimentaire, via les acquisitions de biens d’équipement et les ventes de produits agricoles. L’évolution du secteur peut être appréhendée à travers l’analyse des indicateurs suivants : 2.1. Superficies

•

Le rythme d’évolution de la superficie cultivable a presque stagné durant la période 20012007 (-0,1% l'an) après une baisse de 0,6% durant la période 1996-2000. Il est à noter que ce rythme a connu une augmentation significative durant la période des années 80 (1,3% l’an) et le début des années 90 (0,9%). La superficie cultivée, quant à elle, est fortement liée aux conditions climatiques et aux anticipations des agriculteurs. Sa part dans la superficie cultivable s’est située à 77,7% durant la période 2001-2007 contre 76,4% durant la période 1996-2000 et 73,7% durant la période 1990-1995. La part de la superficie emblavée en céréales dans la superficie cultivée totale a baissé jusqu’à 75,9% durant la période 2001-2007 contre 77,8% entre 1996 et 2000, alors qu’elle était autour de 79,5% durant la période 1980-1989. A l'intérieur de la superficie emblavée en céréales, des mutations structurelles ont été constatées : la part du blé tendre s'est élargie tendanciellement au détriment des autres cultures céréalières, passant de 14,8% durant la période 1980-1989 à 19,9% durant la période 1990-1995, puis à 25,2% pour la période 1996-2000 pour atteindre 26,6% entre 2001 et 2007. Cette augmentation est due au soutien public important accordé à cette filière à partir du début des années 80 (subvention de la Farine nationale du Blé tendre, protection à la frontière). La superficie cultivée en orge reste importante : 30,8% de la superficie cultivée totale durant la période 2001-2007 contre 31,8% durant la période 1996-2000 et 33% durant la période 19901995.

En prenant compte l’agro-industrie et hors produits de la pêche. II

•

2

Direction des Etudes et des Prévisions Financières

•

La part de la superficie consacrée aux cultures industrielles a augmenté de 1,6% durant la période 1980-1989 à 2,2% durant la période 1990-1995, puis à 2,3% durant la période 1996-2000 pour atteindre 2,8% entre 2001 et 2007. 2.2. Céréaliculture

•

La production céréalière reste insuffisante pour subvenir aux besoins d’une population en croissance continue. Ceci s’explique notamment par des rendements