La normalisation

L’objectif de la normalisation est de protéger les organisations et les activités de manière à se qu’elles soient faites correctement. Ainsi la normalisation favorise le développement des industries en se proposant comme facteur d’équité.

• Elle donne la possibilité de parler un langage commun, le fait de normaliser apparait comme un instrument primordial de coordination. Un tel langage sera évidemment d’une grande utilité vis-à-vis de la mondialisation et permet ainsi de faciliter les échanges à l’international. Dans de nombreux pays, les normes nationales sont alignées sur des normes internationales. (Ex : norme de l’application de la gestion des risques aux dispositifs médicaux, a été adoptée aux États-Unis / Europe / Japon)

• La normalisation est aussi un facteur d’innovation : d’abord parce qu’elle fournit des méthodes structurées et des données fiables qui permettent de gagner du temps dans le processus d’innovation mais également parce qu’elle facilite la diffusion d’idées d’avant-garde et de connaissances sur des techniques de pointe.

• Elle est source de performance globale durable des organisations. Normaliser permet d’accroitre la confiance de ses clients et d’augmenter ainsi ses parts de marché.

• La normalisation permet d’anticiper les futures exigences de son marché, valoriser et protéger ses pratiques, produits ou services. En effet par le développement des normes, l’entreprise se dote d’un puissant levier pour orienter le marché en faveur des pratiques qu’elle juge préférables.

La normalisation répond donc aux demandes du marché, généralement en corrélation avec les exigences de l’industrie et celles des consommateurs. Elle cherche à dynamiser le marché en faisant intervenir des experts dans différents domaines comme l’audit, l’expertises normative, le conseil, la formation qui vont jouer un rôle majeur dans la diffusion de ses normes. La grande majorité des normes ne revêtent aucun critère d'obligation, mais leur approbation et application permet de s’aligner sur des critères de développement reconnus et approuvés par certains organismes comme l’ISO.

Un acteur économique qui intègre une commission de normalisation participe directement à la production des normes, qui demain feront le marché.