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Poème Marie

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u poème et une double source d'inspiration (évocation d'un amour de jeunesse qui fait écho à l'amour de l'adulte). L'absence n'est pas dite explicitement, elle est suggérée par l'interrogation qui surgit littéralement au v.5.

Le deuxième quintile nous renvoie à l'image d'un bal masquée qui évoque les circonstance de la rencontre et le début de leur amour souligné par la timide déclaration du v.9 c'est tout juste le début. Dans ce deuxième quintile le poète évoque également l'état d'esprit particulier des amoureux: le mal d'amour délicieux v.10. Les amoureux sont seuls au monde. Au vers 6,7 et 8 en effet la signification est double entre ne plus percevoir le monde extérieur parce qu'on ne voit plus que l'autre et la morsure du temps qui a passer depuis cette rencontre v.8 -->ambiguïté, double interprétation possible -->état de transe amoureuse

--> Le temps qui passe

Le troisième et quatrième quintile marque pour leur part l'incertitude, une incertitude qui engendre aussi bien le désarroi que l'espoir. L'incertitude est double pour l'amoureux: incertitude pour ses propres sentiments et incertitude pour les sentiments de l'autre.

Dans les quintile 3et 4 le vocabulaire et la syntaxe illustre la fragilité des sentiments et le cote imprévisible des événements "s'en aller"; "que n'ai-je"; "sais-je". L'image de l'automne choisi dans le quatrième quintile vient appuyer l'idée d'une forme de mélancolie: l'automne est une période qui marque l'entre dans la période plus froide plus sombre qui devance l'hiver. De même que la nature perd tout ses attrait et se retrouve dépouiller, nue, le poète se sent priver de tout ce qui faisait tout son éclat, sa joie de vivre lui aussi se sent peut a peut dépouiller. C'est a partir de là que l'on peut interpréter les vers 19 et 20. La métaphore des mains et des aveux est filée (= qui ce continue sur 2 vers) tout comme les feuille tombe inexorablement de l'arbre à l'automne, les mains de marie se détache du poète et les aveux échangé s'écroule.

Après la saison des amours. Le fait de rapprocher la saison de l'amour avec la saison de la nature c'est aussi dire que leur évolution à l'une ou a l'autre échappe à notre contrôle.

Le dernier quintile revient dans la réalité du présent, au moment de l'écriture, et s'étend sur l'immensité de la peine ressentie avec une hyperbole qui assimile la peine la peine du poète à un fleuve du chagrin. L'image du livre ancien sous le bras -->métaphore --> garder précieusement ses souvenirs.

* Composition en boucle fermé

Le poème commence donc par la fin de l'histoire d'amour qu'il évoque en constatant la rupture au premier quintile. Ensuite l'écriture retrace les différents moments de la relation amoureuse depuis la première rencontre et la naissance de l'amour jusqu'à la divergence des sentiments et enfin la rupture: c'est donc très logiquement que le vers 25 offre une interrogation qui fait écho a celle du vers 5.

Cette disposition en boucle? Cette circularité de l'écriture Apollinienne évoque l'idée de cycle (des saisons, de l'amour, de la vie). C'est un schéma assez fréquent dans les écritures de G. Apollinaire. On le retrouve par exemple dans "Zone"; "Le pont Mirabeau"; "Nuit Rhénan"... .Ce schéma organise l'œuvre poétique en sorte que sont début et sont dénouement s'articulent logiquement et chronologiquement.

II. La temporalité: passage et pérennité

* Passage du temps, passage des sentiments

Dès le début, le poème "Marie" s'inscrit dans le mouvement irrésistible du temps qui passe en rapprochent d'emblée les deux extrémité de la vie: rapprochement de la petite fille et de la grand mère. L'interrogation posé ici sur le devenir de Marie souligne la fragilité qui caractérise toute les entreprises, tout les projets de l'être humain en ce sens qu'il est soumis au aléa du temps qu'il ne maîtrise pas. Le deuxième quintile est lui préservé du temps qui passe car il s'agit de l'évocation d'un souvenir précieux et intacte, le souvenir des premier émois lors de la rencontre.

Hors du temps, le poète fait revivre pour nous un présent qui accentue l'actualité de ce souvenir dans la troisième quintile au contraire le temps est en marche, appuyer sur les verbe "aller"; "s'en aller"; "s'en vont" v.11; "passent" v.13, 14 et15.

Le rapprochement des brebis et des soldats n'est pas anodin, l'idée de troupeau, de cortège, d'animaux dociles, d'animaux qu'on envoie à l'abattoir renvoie à la condition des soldats soumis a l'obéissance et envoyer à la guerre (on est à la veille de la guerre)

Dans le quatrième quintile on retrouve le verbe "s'en aller" et l'idée de passage appliquer cette foi à la femme aimer elle même (désigne par ses cheveux et ses mains) alors que la fin du troisième quintile s'attache plutôt au passage des sentiments (le changement).

La comparaison établie entre la femme et l'automne par certains éléments inscrive le cycle de l'amour dans le cycle des saisons. L'automne signe la mort de la belle saison, tout comme ici meurt la belle saison des amours. Par rapport à tout ce qui passe seul le chagrin semble rester. Dans le dernier quintile au v.21 le poète contemple la seine: le mouvement est double il pesse au bord de la seine et le seine coule apures de lui, cela met en relation sa propre dimension.

Le poète ne fait que passer, la seine continuera encore longtemps de passer bien âpres lui. Son chagrin lui parer plutôt relever de la deuxième dimension, c'est a dire d'être intarissable. Le destin de l'amant s'inscrit dans l'ordre universel.

On peut dire que, à propos de la notion de temporalité, l'accent est mis sur l'aspect effet mère de tout ce qui est agréable est sur l'aspect durable de tout ce qui est désagréable.

III. L'art d'Apollinaire

* L'interpénétration de l'histoire individuelle et de l'histoire du monde

Le poème "Marie" nous permet de voir comment G. Apollinaire inscrit son histoire d'amour dans le cycle des saison et comment il rattache ainsi son destin d'amant, d'homme amoureux à l'ordre universel et immuable ( qu'on ne peut pas bouger) de la nature.

De manière réciproque il fait aussi entrer cette nature dans son monde poétique, il inscrit le monde et sa marche dans son imaginaire: ces influence son déterminante dans sa création poétique.

Dans le poème "Marie" la nature est représentée par l'évocation des saisons, l'hiver "neige" v.11, l'automne "feuilles de l'automne" v.19, les forces de la nature l'eau "le fleuve" v.23.

En plus de la nature Apollinaire fait une place a la culture "La maclotte" v.3, "Les masques" v.6. "livre ancien" v.22 culture un peur plus savante. On a une allusion à l'endroit où il se trouve: "la Seine" v.21 référence à Paris.

* Les images

Les images permets toujours d'enrichir l'écriture en offrant une illustration des propos qui sont tenu et en se prêtant souvent à plusieurs interprétation possible, ce qui contribue à enrichir l'imaginaire.

C'est particulièrement vrais pour la poésie et notamment pour la poésie élégiaque ou élégique (l'écriture s'attache à retracer les difficultés éprouvé à cause des souffrances) dont l'univers gagne à être un peut dynamiser,

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