Protagoras, Platon
Fiche de lecture : Protagoras, Platon. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Céline Ryélandt • 7 Mai 2016 • Fiche de lecture • 1 975 Mots (8 Pages) • 1 675 Vues
Nous avons ici, une oeuvre de Platon qui se nomme "Protagoras". Ce texte est un dialogue qui se déroule entre -432 et -430.
Ce dialogue commence par une discussion entre un ami de Socrate et Socrate lui même. Ils parlent de Homère. Mais Socrate avoue à son ami qu'il n'a pas prêté attention à celui-ci. Il à même oublié qu'il était présent. Son ami ne comprend pas et lui demande s'il n'aurait pas vu quelqu'un de plus beau qu'Homère (même si pour lui il est déjà le plus beau). A toute attente, Socrate affirme qu'il a trouvé quelqu'un de bien plus beau. Cette personne se nomme Protagoras. Socrate dit qu'il a eu un très long entretient avec celui-ci. De ce fait, son ami lui demande de lui raconter l'entretient qu'ils ont eu tous les deux. C'est alors que Socrate commence à raconter :
La nuit dernière, Hippocrate arrive précipitamment chez Socrate pour annoncer que Protagoras est ici depuis avant-hier et qu'il l'a apprit par les dieux hier soir. Mais Socrate le savait déjà. Hippocrate explique que l'arrivé lui concerne parce que Protagoras lui a fait un tort. Le tort est que Protagoras est le seul à être savant et il n'a pas laissé Hippocrate en être un aussi. C'est alors qu'il demande à Socrate d'aller parler à Protagoras en sa faveur pour lui demander de mettre Hippocrate savant. Il aimerait que cela se fasse tout de suite pour ne pas perdre de temps. Mais Socrate lui propose d'y aller plus tard car il est encore trop tôt pour aller chez lui. De ce fait, il propose à Hippocrate de sortir et de marcher un peu pour faire passer le temps en attendant que le jour se lève.
Pendant qu'ils marchaient dans la cour, Socrate l’interrogé pour connaître la force d'Hippocrate. Après cet interrogation, ils partent pour aller voir Protagoras en espérant que leurs argents suffiront pour qu'il accepte de donner des leçons à Hippocrate. Socrate, par conséquent, avertit Hippocrate en lui disant qu'il a confier son âme à un homme qui est un sophiste, sans qu'il sache ce qu'est vraiment un sophiste. Et si c'est vraiment le cas, il ne sait pas alors à qui il confie son âme ; si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Mais Hippocrate contre-dit Socrate en disant qu'il pense savoir ce qu'est un sophiste. Pour lui, un sophiste c'est quelqu'un qui s'y connaît bien en choses savantes. Socrate ensuite, lui pose plusieurs autres questions à propos des sophistes. Après c'est quelques échanges entre lui et Hippocrate, Socrate remet en garde Hippocrate sur le fait de se remettre totalement à Protagoras, lui qu'il ne connaît pas, à qui il ne lui a jamais parlé et qu'il l'appelle sophiste alors qu'il ignore ce que peut bien être un sophiste. C'est alors qu'Hippocrate se rend compte et donne raison à Socrate. Socrate ajoute qu'il faut prendre garde à ce que le sophiste ne les abuse pas lorsqu'il « fait l'article des marchandises dont il fait commerce, comme le font les négociations qui vendent, en gros ou en détail, la nourriture du corps ».
Socrate conseille alors à Hippocrate d'aller le voir, écouter ce qu'il a à dire puis ensuite échanger leurs impressions.avec d'autres.
Arrivés devant la maison de Callias, ils frappèrent à la porte. Un jeune portier ouvrait la porte puis disait que Callias n'était pas disponible et referma la porte. Socrate refrappa la porte, puis disait qu'ils n'étaient pas des sophistes et qu'ils ne cherchaient pas Callias mais Protagoras. Le portier ouvra alors la porte et les laissa enter. Entrés, ils voyaient Protagoras entourait de pleins de personnes qui le suivaient pas à pas dans la galerie. Après un instant de contemplation, Socrate et Hippocrate vont vers Protagoras et lui explique la raison de leurs visite. Protagoras comprend la méfiance d'Hippocrate et explique qu'il a prit une autre route par rapport aux autres sophistes. Il reconnaît qu'il est un sophiste et qu'il éduque les hommes. Il estime, de plus, que leur précaution est moins bonnes que la sienne, qui consiste à reconnaître le fait plutôt que le nier. Pour lui, reconnaître qu'il est sophiste n'étais pas une déception même si cela fait maintenant de nombreuses années déjà.
Lorsque Protagoras parlait, Socrate comprenait et il s'en doutait qu'il cherchait à se faire valoir auprès de Prodicos et d'Hippias et leur faire sentir l'ardeur que Socrate et Hippocrate avait menés jusqu'à lui. C'est alors que Socrate lui propose d'organiser une assemblée pour qu'il puisse parler avec eux. Protagoras accepta. Lorsque tout le monde était présent, Protagoras demande à Socrate de reposer la question de tout alors. Socrate, reprit le même discours qu'il avait fait tout à l'heure. C'est alors que Protagoras s'adresse à Hippocrate. Il lui dit que plus les jours passeront, plus il s'améliorera. Après qu'il ait fini, Socrate enchaîne en lui disant que son discours n'apprend rien de plus. Qu'il faut procéder différemment pour donner l'envie à une personne quelconque de prendre des leçon chez lui. Après avoir bien écouté, Protagoras dit qu’Hippocrate n'aura rien à subir avec lui par rapport aux autres sophistes qui malmènent les jeunes gens. Ces sophistes là ramènent de force, contre leur gré, vers les autres arts auxquels ils ont échappé, en leur enseignant l'arithmétique, l'astronomie, la géométrie et la musique. Alors qu'avec Protagoras, il apprendra juste ce pour quoi il est venu. Son enseignement porte sur la manière de bien délibérer dans les affaires privées,savoir comment administrer aux mieux sa propre maison, ainsi que les affaires de la cité, savoir comment devenir le plus à même de les traiter, en actes comme en paroles. Après cela, Socrate lui dit qu'il espère vraiment qu'il les possèdes réellement. Personnellement il n'y croyait pas qu'il eût là matière à enseignement. Pour Socrate, cela ne peut pas s'enseigner ni se communiquer d'un homme à un autre. Il donne plusieurs exemples et après cela, il dit que, pour sa part, la vertu ne peut pas s'enseigner. Mais après le discours de Protagoras, Socrate se sent fléchir et ne s'oppose pas à ce que Protagoras leur montre avec plus de clarté que la vertu peut s'enseigner.
C'est alors que Protagoras le montre en racontant un mythe : Il commence alors à raconter le mythe de Prométhée et de son frère Épiméthée. Tous les deux étaient chargés par les dieux de répartir des atouts aux animaux pour assurer leurs subsistance, mais Epiméthée, qui devait s'en charger personnellement avait oublié d’attribuer des atouts à l’homme. Prométhée, pour rattraper l'oubli d’Epiméthée, va voler le feu et les arts à Héphaïstos et Athéna et les offrent aux hommes. Cela suffit pour que les hommes se nourrissent mais cela ne leur suffit pas pour se défendre. De ce fait, Zeus leur offre alors la justice et la pudeur pour servir de règles aux cités et unir les hommes par les liens de l’amitié. Zeus dit ensuite que tous les hommes doivent recevoir la justice et la pudeur. Protagoras conclut en disant que, les athéniens pensent avec raison à propos de la politique et
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