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Dossier psychologie

Étude de cas : Dossier psychologie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  27 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  575 Mots (3 Pages)  •  765 Vues

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Relation sociale, soi et les autres :

Afin de répondre à cette question nous allons tout d’abord définir quelques notions, en premier lieu nous définirons la notion de schéma relationnel c’est un lien avec l’estime de soi et ce qu’autrui pense de lui. L’individu exposé à un pair au cours de sa vie est confronté à des évaluations, des retours positifs ou négatifs et a des attentes. L’adulte revoie à l’enfant des standards et fourni des schémas relationnels avec lesquels l’enfant sera ce qu’il faut faire pour être félicité et inversement. Le schéma relationnel inclus les comportements de rejet et d’acceptation, d’approbation et de désapprobation qu’autrui exerce sur soi. En second temps il semble évident de définir ce qu’est un comportement agressif, il se défini comme un comportement destiné à blesser intentionnellement un autre individu, ce dernier étant motivé à en éviter les effets supposées aversifs, contrairement au comportement altruiste qui quand à lui est un comportement pro-social principalement motivé par une considération des besoins d’autrui plutôt que ceux de la personne elle-même, c’est une notion de sacrifice de soi au bénéfice d’autrui sans attendre en retour de récompense.

Une fois ces notions définies nous pouvons tentez de décrire dans quelle mesure un schéma relationnel négatif, que peut entretenir un proche parent à propos de soi, pourrait avoir un impact négatif sur l’adoption de comportements altruistes vis-à-vis d’autrui voire sur l’émergence de comportements agressifs tournées vers soi ou vers autrui. Premièrement nous pouvons affirmer que l’estime de soi d’un sujet se reflète au travers de ce qu’autrui pense de lui, c’est ici qu’intervient l’hypothèse du looking glass self. Cette hypothèse, contient deux notions, si autrui est positif vis-à-vis de nous et que l’on a le sentiment d’être à la mesure du regard d’autrui alors notre auto-évaluation sera positive, dans le cas contraire, si autrui est négatif vis-à-vis de nous et que l’on a le sentiment de ne pas être à la hauteur, notre auto-évaluation sera négative. C’est pour ces raisons que nous sommes plus sensibles à ce que pense de nous un proche parent.

Le fait qu’un parent puisse avoir un regard négatif envers soi peut logiquement avoir un impact négatif sur l’adoption des comportements altruistes vis-à-vis d’autrui et même l’émergence de comportements agressifs tournées vers soi et vers autrui. En effet si l’on subit quelque chose de négatif, ou un jugement sur sa personne, nous serons plus susceptibles d’émettre à notre tour un jugement négatif sur autrui et de ne pas adopter de comportement altruiste envers autrui. En effet car les évaluations négatives que l’on porte sur soi face à son échec sont liées aux sentiments que l’on a de devoir réussir pour être accepté et apprécier d’autrui.

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