Dossier staps psychologie L2
Synthèse : Dossier staps psychologie L2. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Schmettboul • 7 Avril 2020 • Synthèse • 1 350 Mots (6 Pages) • 907 Vues
Introduction dossier psychologie TD – L2 STAPS
Milgram, en 1960, a réalisé une expérience avec des sujets volontaires afin d’essayer de calculer le taux de soumission qu’avez la population quand elle est soumise à une autorité qui contrôle et ordonne les actions. Cette expérience mettait en scène un acteur dans une pièce annexe qui devait faire semblant de souffrir de plus en plus après chaque décharge administrée par le sujet en cas de mauvaise réponse à des questions. Jusqu’où pourraient aller les sujets dans l’obéissance ? Au point de tuer l’autre ? En 2010, une équipe a voulu refaire ce test pour voir si les gens avaient évolué.
Chez Milgram, le taux de soumission avait atteint 62%, ce taux aujourd’hui serait-il inférieur, égal ou supérieur ? La population actuelle est- elle encore plus monstrueuse qu’avant sous une autorité ? Les sujets sous les pressions, l’environnement, se transforment-ils en de véritables tueurs ? En sachant, qu’en plus, l’expérience de 2010 se faisait sous une sorte d’émission télévisée. Existe-t-il une pression liée à cela en plus ?
1) La télévision exerce une pression telle qu’elle peut nous amener à des comportements particuliers, nous faire faire des choses inimaginables et choquantes.
2) Nous sommes plus soumis qu’avant devant une autorité supérieure, cela vient probablement d’un esprit critique moins prononcé
Contrairement à Milgram, le recrutement des sujets a été bien spécifique. En effet, 13.000 candidats étaient présélectionnés mais seulement 2500 ont répondu favorablement, puis d’autres tests plus poussés ont aboutis à une liste définitive de 80 candidats. Cette différence entre 1960 et 2010 était volontaire afin que la variable dépendante, qui est le taux de soumission au test, corresponde a des gens représentant au mieux la population, de toutes classes sociales, d’âges et de sexes différents et non pas une catégorie de personnes en particulier comme ça aurait pu être le cas en 1960 puisque c’étaient des volontaires. Les autres variables qui gravitent autour telle que l’acteur ou les moyens mis en place sont appelées variables indépendantes.
Les résultats du test de 2010 ont été très étonnants. En effet, aujourd’hui, ce n’est pas moins de 80% de la population qui serait susceptible d’aller jusqu’à la décharge extrême correspondant à une mort potentielle. Un tel résultat était inattendu malgré tout en analysant les caractéristiques changeantes entre les deux expériences qui sont la télévision exerçant une énorme pression supplémentaire sur les sujets qui se sentaient pressés et regardés devant des milliers voir des millions de personnes. La présentatrice aussi n’était pas là auparavant, guidait les candidats lorsqu’ils hésitaient.
Avec toutes ces nouvelles pressions, un tel résultat peut s’expliquer mais on notera le pouvoir d’influence qu'à la télévison sur les individus. De plus, le choix des sujets y est aussi peut être pour quelque chose. En effet, seulement 1/6e des personnes présélectionnés ont acceptés de participer, on peut considérer que cette partie ne représente pas l’ensemble de la population.
Enfin, à l’époque, Milgram avait réalisé plusieurs expériences en changeant certaines variables et le taux changeaient aussi, atteignant jusqu’à 92%. Il faut donc prendre avec un peu de recul ce taux de 80% aujourd’hui.
Par la suite, nous étudierons les biais liés aux injonctions de l’animatrice ainsi que ceux liés au Public.
Dans un premier temps nous allons présenter les deux biais que nous avons pu observer lors des différents TD, mais avant tout il faut définir ce qu’est un biais. Les biais en recherche représentent l’ensemble des variables non désirées qui peuvent influer sur les résultats d’une expérimentation de façon relativement imprévisible. Dans notre cas, L’expérience étant basée sur l’expérience de Milgram, on à relevé 5 biais par rapport à celle-ci mais nous avons décidé de nous intéresser à deux d’entre eux.
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