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Fiche de lecture, promouvoir la vie de Marie-Françoise Collière

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Par   •  29 Septembre 2021  •  Fiche de lecture  •  963 Mots (4 Pages)  •  1 119 Vues

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Institut de Formation en Soins Infirmiers de CHU de Poitiers

Évaluation UE 6.1

Promouvoir la vie – De la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers

Marie-Françoise Collière

Le : 12/03/2020

I / Référence bibliographique du document

        Auteur : Marie-Françoise Collière

        Titre : Promouvoir la vie – De la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers

        Chapitre 1 : Les pratiques soignantes des femmes identifiées par leur rôle

        Edition, Lieu, Date : Interéditions, Paris, Janvier 1982

        Nombre de pages : 12 pour l’extrait de la page 23 à 34 et 392 pages pour le livre entier.

II / Renseignement complémentaire

Marie-Françoise Collière, née le 6 avril 1930 et morte le 25 janvier 2005. C’est une historienne française, enseignante en soins infirmiers et militante de la cause des femmes soignantes. Elle a obtenu son diplôme d’état infirmière en 1956 et celui de cadre en 1962 avec l’option formatrice. En 1963 elle réalise un « master of science teaching public health nursing » à détroit aux Etats-Unis. Après avoir effectué de multiples voyages en Europe elle obtient un diplôme d’étude approfondies en histoire des civilisations. Enfin en 1965, elle a pour mission l’ouverture de l’école internationale d’enseignement infirmier supérieur (EIEIS) à Lyon et y enseigne jusqu’à sa retraite en 1994.

Ouvrage : Pour une histoire des soins et des pratiques soignantes sorti en mai 1988 avec la codirection de Evelyne Diebolt, Soigner, le premier art de la vie en 1995.

        Genre : étude sociologique et historique

        Contexte : socio-économique, sanitaire et social

        Époque : contemporaine

        Les personnages principaux : tous les hommes et les femmes ayant un lien plus ou moins proche avec le soin

III / Les mots clés :

Continuité de la vie,

Rendre soin,

Bien,

Mal.

IV / Résumé et avis sur le document

Résumé :

L’extrait étudié a été découpé en 4 parties. Dans un premier temps, il est question d’assurer le maintien, la continuité de la vie. Le « prendre soin » existe depuis le début de l’histoire avec la prédominance du bien. Il commence dès la naissance de l’Homme et permet d’assurer la vie et de conserver une espèce, un groupe afin d’éviter le mal ou la mort. La « continuité de la vie » a mis en place la notion de « prendre soin », que ce soit pour les hommes ou pour les femmes chacun a son rôle.

Dans un deuxième temps, associé à la continuité de la vie, il y a le fait de faire reculer la mort. L’auteur nous confie qu’il existe deux orientations, le bien et le mal. Au début de l’histoire, les rites étaient assurés par les Shamans et par les Prêtes. L’arrivée des cliniques et des médecins va remplacer les Prêtres sur les rites pour enlever le mal. Mais les cliniques étant réservées aux personnes riches, des hôpitaux sont mis en place afin de tester les nouveaux outils sur les pauvres ou sans abris. C’est ainsi que le mal prend le dessus sur le corps pour ne faire qu’un.

Ensuite, avec l’arrivée des médecins et des cliniques, il y a de plus en plus besoin de spécialités. Du fait de ces nombreuses nouvelles spécialités, les médecins ont besoin de « main d’œuvre » afin de réaliser certaines tâches.

Enfin l’auteur fait une distinction entre les activités exercées par la femme et celles l’homme dans le milieu médical. La femme doit s’occuper de « prendre soin » car en donnant la vie, le « prendre soin » pour une femme est innée. Comme elles sont considérées comme ayant peu de force elles ne peuvent pas s’occuper de cas « lourds » (pathologique, physique …). Ces dernières taches sont donc effectuées par les hommes. Ce sont des médecins ou des infirmiers en psychiatrie car les femmes n’ont pas les capacités d’exercer ces métiers. Pour conclure l’auteur nous dit que les femmes sont des auxiliaires du médecin et le fait du « prendre soin » est liés à leur fécondité.

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