L'utilisation et les solutions pour éviter les pesticides

Sujet 2 : Les conséquences de l’utilisation de pesticide

        Des années 50 à la fin du 20éme siècle, l’homme a utilisé un insecticide nommé le chorldécone dans de nombreux pays tropicaux. Cet insecticide a été interdit d’utilisation à cause d’une forte rémanence, qui empêche sa dégradation rapide dans les sols. Le chlordécone est toxique et augmente le risque d’apparition de cancer de la prostate. Le fait qu’ils soient mangés par des phytoplanctons (nombreux individus) en bas de l’échelle alimentaire, lui permet de remonter celle-ci jusqu’au poissons et goélands (en infectant toutes les proies et prédateurs). C’est une sorte d’effet boomerang l’homme a infecté les sols avec cet insecticide il y a une vingtaine d’années, il mange désormais cet insecticide par le bié de la pèche (près de 9500 tonnes de poissons et 650 tonnes sont pèches en Guadeloupe chaque année). Après une prise de conscience en 1980, en France (via l’utilisation de produits phytosanitaires sur les cultures) il y a eu une recherche de nouvelle molécule dans l’agronomie et une diminution des quantités utilisés. Ces produits utilisés sont malgré tout toxique pour les êtres vivants et perturbent le système nerveux.

Sujet 3 : Des pistes pour réduire l’impact de ces intrants

        Il y a plusieurs solutions, comme la diversification des cultures au cours des années, cela permet selon l’utilisation de certaines plantes (comme le pois) d’enrichir le sol en azote récupérer dans l’atmosphère. Cela permet aussi de réduire et même éviter que les ravageurs et les maladies spécialiser (dans le maïs, colza, moutarde…) puisse se développer et détruire des parcelles. Les agriculteurs sont sensibilisés à la diminution des pesticides et à l’utilisation de larves d’aphidoletes pour attaquer les pucerons verts qui détruisent la marchandise. L’utilisation de bandes enherbés devant un point d’eau permet que les végétaux absorbent le nitrate et les pesticides qui s’écoulent du champ présent en amont. Cela permet d’absorber 60 % de nitrate, et 80 % de pesticides si les végétaux mesurent 6 mètres en moyenne et en moyenne 87 % de nitrates et pesticides si les végétaux mesurent 18 mètres en moyenne. Cette haie permet aussi d’héberger des espèces auxiliaires qui aideront la pollinisation des champs et recréeront une biodiversité.