Le petit rat porteur

        Un chromosome, contenu dans le noyau d'une cellule, se compose d'une molécule d'ADN, suite de séquences nucléotidiques, incapable de sortir du noyau. Or, la synthèse des protéines se fait dans le cytoplasme. Il y a donc un élément intermédiaire appelé ARN messager pouvant transporter une partie de l'information génétique du noyau au cytoplasme. Cet acide ribonucléique se forme dans le noyau : un complexe enzymatique ( ARN polymérase ) sépare les 2 brins de l'ADN d'un chromosome et il dispose les nucléotides de l'ARN messager en face du brin transcrit. Les nucléotides sont ensuite liés pour former le brin d'ARN. Cette transcription est complémentaire pour toutes les bases azotées (T;C;G ) sauf pour l'adénine ( A ) qui sera transcrite par un uracile.

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Schéma de la transcription (source Google)

        L'ARN messager, une fois synthétisé, sort du noyau de la cellule et se retrouve dans le cytoplasme. Dès lors, le ribosome, énorme complexe ribonucléoprotéique permettant la traduction des ARN messagers en protéines, se charge de traduire chaque codon ( 1 codon = 1 acide aminé représenté par 3 lettres ). Il existe un codon amorçeur AUG que le ribosome repère, puis se charge de traduire les codons à sa suite jusqu'à rencontrer un des trois codons STOP : UAA, UAG et UGG. Son rôle est donc de traduire chaque lot de trois bases azotées en un acide aminé. Tous les acides aminés provenant d'un même gène se lient entre eux afin de former la protéine codée par le gène. Cette opération se renouvelle continuellement afin   de toujours répondre aux besoins en protéines du corps.

Nous rappelons que l'ARN messager a une durée de vie éphémère, ce qui implique de nouvelles synthèses de cet ARN au sein du noyau de la cellule.

Schéma de la traduction  (source Google)     [pic 2]