L’euthanasie - pour ou contre

Sujet : L’euthanasie - pour ou contre.

Le sujet de l’euthanasie reste une question très controverse et a récemment suscité de nouvelles vagues de discussions au sein de la société française. En effet, l’histoire de Vincent Lambert, plongé dans le coma depuis cinq ans, a divisé l’opinion public en deux groupes opposés : d’une part ceux qui défendent la vie comme étant une valeur absolue, et, par conséquent, demandent le maintien en vie de Vincent, et d’autre part, ceux qui sont favorables à l’euthanasie et voudraient mettre fin à la souffrance de ce jeune homme. 

Le premier argument que les opposants soulignent est celui de la croyance religieuse stipulant que Dieu est le seul qui a le droit de décider des sorts des gens. De plus, ils perçoivent l’euthanasie comme étant un acte immoral car la vie est un don de Dieu, donc, par conséquent, doit être respectée. En outre, l’euthanasie risque de conduire à des abus car les gens peuvent l’utiliser comme un prétexte afin de commettre des crimes ou alors des médecins pourraient s’en servir comme une alternative lorsqu’elle ne devrait constituer que la dernière solution.

D’autre part, les défendeurs de l’euthanasie se font de plus en plus nombreux car la société est devenue moins croyante et les pratiques religieuses sont de moins en moins influentes. De ce fait, chaque être humain, étant doté du libre arbitre, devrait décider de sa vie et donc de ce qui est bon et mauvais pour lui. Enfin, l’euthanasie donne aussi la possibilité de mettre fin à la souffrance physique et mentale d’un patient et de sa famille, en lui permettant de mourir tranquillement avec dignité.

En conclusion, il faudrait envisager l’euthanasie seulement lorsque la médecine ne peut plus aider. Le cas de Vincent peut donc s’avérer être une cause suffisante pour qu’il y ait des changements pour autoriser à laisser partir les patients sans douleur, dans la dignité. Néanmoins, la société française est-elle prête et va-t-elle légaliser l’euthanasie ou alors va-t-elle continuer à accepter la souffrance des malades qui eux-mêmes veulent y mettre fin ?