Production acide palmitoléique
Rapport de stage : Production acide palmitoléique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Benjamin Tattier • 20 Janvier 2019 • Rapport de stage • 13 264 Mots (54 Pages) • 614 Vues
Mémoire Économique
Mémoire Économique
I. Étude sectorielle 103
A. Analyse du Macro-environnement 103
1. Secteurs, besoins génériques et technologies 103
2. Acteurs du secteur 105
3. Influences impactant le secteur 105
B. Analyse du Micro-environnement 107
1. Détermination des segments, des attentes spécifiques 107
2. Attractivité et Compétitivité 108
II. Cadre de référence 110
III. Business model 111
A. Proposition de valeur 111
B. Cartographie des processus 111
C. Planification des tâches 113
1. Taches opérationnelles 113
2. Diagramme de Gantt 116
D. Détermination de l’organisation 117
E. Représentation du modèle CANVAS 119
IV. Projections financières 120
A. Compte de résultats prévisionnels 120
1. Chiffre d’affaires prévisionnel 120
a. Estimation des volumes vendus 120
b. Calcul du Chiffre d’Affaires prévisionnel 120
2. Les charges 121
a. Investissements et amortissements 121
b. Plan d’embauche et sous-traitance 123
c. Identification des autres charges 124
(1). Charges fixes 124
(2). Charges variables 125
(3). Total 128
3. Les résultats 129
a. Compte de résultat prévisionnel final 129
b. Capacité d’Auto-Financement 131
c. Besoin en fond de roulement 131
d. Calcul du Point mort 133
B. Plan de financement 133
C. Synthèse et viabilité du projet 134
Étude sectorielle
Analyse du Macro-environnement
Secteurs, besoins génériques et technologies
Depuis les années 1960, la production de saumon Atlantique augmente exponentiellement face à une consommation de poisson de plus en plus importante. En 2014, la production est estimée à plus de 2 millions de tonnes pour le saumon Atlantique. Le processus récent de domestication des salmonidés, ainsi que l’évolution rapide des élevages, rendent difficile l’adaptation des animaux aux conditions d’élevage. Ainsi, plusieurs événements au cours de la production sont potentiellement inducteurs de stress pour le poisson élevé. Ces événements auront pour conséquences une perte dans la rentabilité de la production d’un point de vue économique, et d’un point de vue éthique, une perturbation du bien-être de l’animal élevé. Or, depuis quelques années maintenant, les consommateurs sont de plus en plus sensibles à ces questions éthiques dans le domaine de l’élevage. En effet, ils exigent que la viande soit issue d’animaux élevés dans de bonnes conditions tout en tenant compte de leur bien-être. Le principal problème de cet élevage intensif est la prolifération du pou du saumon (Lepeophtheirus salmonis). Ce parasite se fixe au corps du saumon Atlantique, et se nourrit alors de son mucus, de sa peau et de son sang. Ce parasitisme entraîne ainsi de nombreuses lésions sur le poisson, qui rendent les ventes de celui-ci impossibles. Ce parasite peut également entraîner la mort du salmonidé, entrainant des pertes économiques faramineuses.
La Norvège, qui est le premier producteur de saumons d’élevage au monde (deuxième économie du pays derrière le marché pétrolier et de gaz naturel), et qui fournit plus de 50% de l’approvisionnement mondial de salmonidés d’élevage (soit 1,2 millions de tonnes), investit près de 10% du revenu de leur élevage par an dans cette lutte. En plus de cette lutte, les pertes économiques norvégiennes liées à ce pou du saumon sont estimées à plusieurs millions d’euros par an (315 millions d’euros en 2014). Toutes ces pertes économiques influent sur le prix du saumon dans nos assiettes. En effet, la France est le plus gros acheteur et consommateur de saumon norvégien sur l’année 2016 et ce, malgré une hausse des prix de près de 40% ! La France achète à elle seule 27% de la production, chaque français en mange 2.3 kilos par an en moyenne. Ce marché du saumon se chiffre à près de 65 milliards de couronnes norvégiennes (7.5 milliards d’euros) pour l’année 2016. Comparativement à 2015, c’est donc une progression de près de 30%.
Lié à cette infestation, le prix du saumon poursuit sa course à la hausse, provoquant l'inquiétude des entreprises françaises qui fument le poisson. Leur organisation professionnelle (ETF) redoute « de possibles pénuries ». Les fumeurs sont en effet confrontés à une nouvelle hausse historique de leurs coûts de production en raison de l'augmentation des prix de la matière première, pour la troisième année consécutive. En mai, selon le Nasdaq Salmon Index, le cours moyen a bondi de 45,5 % par rapport au deuxième semestre 2017. Selon la cotation internationale Fishpool, les prix du saumon d'élevage n'ont jamais été aussi élevés depuis 2015. Les prix moyens relevés au premier trimestre 2018 sont les plus hauts historiquement. En un seul semestre, la hausse des prix moyens des saumons d'élevage a bondi de 23 %. Il est donc essentiel de trouver rapidement un traitement efficace contre cette infestation.
De nombreux traitements ont été mis sur le marché, mais sont extrêmement couteux, nocifs pour l’environnement, et bien souvent inefficaces. En effet, entre les pesticides qui génèrent à long terme de plus en plus de parasites résistants à ces produits, ou de la nourriture chargée en antibiotiques et autres médicaments qui détruisent l’écosystème des fjords, les dispositifs mis en place pour lutter contre cette infestation restent aujourd’hui à développer.
Selon les chiffres de Fish Farmer Magazine, lutter contre ces petits démons aquatiques, qui résistent de mieux en mieux aux traitements médicamenteux utilisés pour les empêcher de proliférer, coûte en fait globalement un milliard de dollars par an. Si certains font appel à des poissons « nettoyeurs » se nourrissant justement de ce parasite, d’autres vont même jusqu’à utiliser un « Thermolicer » : un bateau permettant de baigner les saumons d’élevage dans une eau chaude pour détacher les poux, et les détruire au moyen de lasers sous-marins. Un ingénieur de Cooke, Joel Halse, est récemment monté à bord d'un navire de 4 millions $ capable d'envoyer 300 saumons à la minute prendre un bain à remous d'eau tiède pour arracher les poux. M. Halse, qui compare l'opération à un « parc de glissades d'eau » pour les poissons, estime que l'industrie piscicole n'a d'autres choix que de se tourner vers de telles innovations : « Le coût engendré à l'industrie par le pou du poisson est énorme, a-t-il dit. Et ce serait un avantage énorme de disposer des bons outils pour contrôler la population (du parasite) ». C’est dans cette optique que notre traitement biologique, durable et respectueux du bien-être du saumon, s’inscrit.
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