Quel est selon vous l’intérêt d’utiliser les huiles essentielles pour divers troubles et quelles sont les limites de l’aromathérapie ?
Dissertation : Quel est selon vous l’intérêt d’utiliser les huiles essentielles pour divers troubles et quelles sont les limites de l’aromathérapie ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar MelleexSXM • 4 Juin 2018 • Dissertation • 862 Mots (4 Pages) • 9 878 Vues
Partie 1 : Réflexion
Quel est selon vous l’intérêt d’utiliser les huiles essentielles pour divers troubles et quelles sont les limites de l’aromathérapie ?
Reconnues depuis la plus haute Antiquité, fourvoyées par la médecine « moderne », les huiles essentielles suscitent aujourd’hui un intérêt thérapeutique totalement renouvelé tant dans leur usage médical que de bien- être.
Le premier intérêt des huiles essentielles est que leurs essences produites par le monde végétal sont constituées de multiples molécules leur conférant ainsi des propriétés variées, à l’inverse des médicaments, des antibiotiques. En effet une même plante aromatique, selon l’organe utilisé, l’époque de l’année, les conditions géographiques aura des propriétés différentes. L’aromathérapeute saura reconnaitre les différentes propriétés et contre- indications d’une huile essentielle grâce à l’identification du chémotype de la plante utilisée. De plus, en s’appuyant sur un aromatogramme, le thérapeute sera à même de proposer des solutions individuelles à partir d’huiles essentielles sur-mesure.
Le deuxième intérêt des huiles essentielles tient dans l’extraordinaire activité énergétique des molécules. En effet, à l’inverse des antibiotiques, tirant leur énergie de la dégradation de substances organiques, les essences sont elles issues du métabolisme naturel des plantes, grâce à la photosynthèse, apanage du règne végétal sur Terre et donc sources d’énergie pure.
On distingue des molécules à charge négative et des molécules à charge positive. Les premières sont apaisantes, anti-inflammatoires, antispasmodiques. Les éthers, les esters, aldéhydes citral, alcaloïdes terpéniques seront ainsi utilisés en cas : d’angoisse, d’asthénie physique, d’asthme /eczéma, hypertension, insomnie etc. Les secondes, les molécules positives, ont le pouvoir de renforcer l’énergie vitale, elles sont tonifiantes. Ce sont les phénols, les alcools, les lactones (+++terrain), les aldéhydes cinnamiques. On les utilisera pour lutter contre les troubles de la dégénérescence organique : infections microbiennes, virales, maladies dites de civilisation, cancer, scléroses en plaque. C’est ainsi que l’on peut dire que les molécules aromatiques ont une double action : directe (biophysique, en agissant sur les micro-organismes pathogènes) et indirecte (stimulation de l’unité psycho-neuro-endocrino-immunitaire, en intervenant sur le processus
biologique, en modifiant le terrain local et général). Le tout sans effets secondaires indésirables, mais au contraire, utilisées selon des normes précises, les huiles essentielles donnent lieu à des effets secondaires bénéfiques à l’organisme, habitué à vivre depuis des milliers d’années avec les molécules aromatiques.
Autre intérêt, leurs différents modes d’absorption. Les huiles essentielles pénètrent dans l’organisme par toutes les voies d’absorption et sont facilement absorbées par les tissus cutanés avant de passer dans le sang jusqu’aux organes.
La voie olfactive permet d’agir aussi bien sur les voies respiratoires que sur le cerveau. En inhalation, par les voies respiratoires, les poumons distribuent les huiles essentielles dans le flux sanguin. Au niveau du cerveau, l’olfaction permet une modification des comportements face aux assuétudes en provoquant une réaction indépendante de la volonté (cf. le dénouement tragique dans Le Parfum de P. Süskind). Cela pouvant aller de nos jours jusqu’à la manipulation commerciale avec la diffusion d’arômes poussant à l’achat.
La voie orale est très allopathique et confortable, elle peut cependant présenter certains problèmes d’intolérance digestives (huiles essentielles riches en phénols).
La
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