Syndrome d'épuisement professionnel chez le personnel soignant

Table des matières

Introduction        1

Les différentes causes apportant au syndrome d’épuisement professionnel        2

La surcharge de travail        2

Le manque de reconnaissances        3

Introduction

     De nos jours, la profession qu’exercent les membres du personnel infirmier est un travail à risque. En effet, les infirmiers/infirmières sont constamment confrontés à différentes situations qui peuvent les mettre en danger par exemple, les risques de contagions, d’agression faite par des patients, des blessures musculaires, etc^[1]. Cependant, les dangers liés à cette profession ne sont pas seulement d’ordre physique. Depuis quelques années, nous notons une augmentation de problème d’ordre psychologique lié à la profession telle que le syndrome d’épuisement professionnel^[2]. Freudenberger décrit l’épuisement professionnel comme un état de détresse. Il a été défini par Maslach, comme « un syndrome d’épuisement physique et émotionnel, qui conduit au développement d’une image de soi inadéquate, d’attitudes négatives au travail avec perte d’intérêts et de sentiments pour les patients »^[3]. D’après une étude menée par Dr Marc Loriol, en moyenne un quart des infirmières qui exercent dans les pays occidentaux présentent des syndromes d’épuisement professionnel, quel que soit leur milieu de travail^[4]. On peut maintenant se poser la question suivante : « Qu’est-ce qui amène le personnel infirmier à développer le syndrome d’épuisement professionnel? » Différentes causes pouvant apporter au Burn-out seront abordées dans ce présent texte, telles que la surcharge de travail, le manque de reconnaissances et l’environnement de travail. Il sera aussi traité des conséquences qui peuvent survenir avec le syndrome d’épuisement professionnel.

Les différentes causes apportant au syndrome d’épuisement professionnel

La surcharge de travail

            En premier lieux, de tous les facteurs pouvant apporter au syndrome d’épuisement professionnel, celui de la surcharge de travail, que vive le personnel infirmier, est probablement le plus important. En effet, cette surcharge de travail a pour effet d’augmenter la quantité de stresse dans leur vie de tous les jours qui peux par la suite faire place au syndrome d’épuisement professionnel^[5]. Durant les vingt dernières années, la profession de soin infirmière a subi de nombreux changements, car les nouvelles normes ministérielles demandent des durées d’hospitalisation de plus-en-plus courte et donc cela engendre une importante rotation des patients. Provoquant de ce fait, une amplification du rythme de travail du personnel infirmier, puisque la majorité de leur travail s’effectue principalement au début de l’hospitalisation. Ces mesures n’ayant pas été assorties d’une augmentation de personnel soignant, les infirmières se plaignent que leur tâche est devenue un travail « à la chaine » et que cela les amènent à ressentir des syndromes de fatigue, de frustration et aussi de stress^[6]. Ce stress, qu’est provoqué par l’augmentation de leurs charges de travail, peut avoir un énorme impact sur leur corps. Dans ses recherches effectuées sur des animaux, Dr.Hans Selyes a prouvé « que le stress est parfois tellement aigu qu’il peut déséquilibrer l’homéostasie des systèmes physiologique et psychologique des animaux ». On pourrait donc s’attendre que des conséquences similaires puissent subvenir chez les humains qui vivent des situations fortes en stress^[7].  Il faut aussi dire qu’aujourd’hui la conception du travail à évoluer comme les attentes face à celui-ci : on n’en attend plus seulement un salaire mais il est perçu comme un moyen privilégié de réalisation personnelle^[8], ce qui apporte le personnel soignant à se dévouer abusivement à son travail sans trouver du temps pour se défouler ou pour pratiquer des activités amusantes. C’est donc cette surcharge de travail qui va être le producteur principale du stresse du personnel soignant et donc par la même occasion du développement du syndrome d’épuisement professionnel.