La Couverture des Risques Financiers chez la ROYAL AIR MAROC

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Ce n’est pas parce que que la tradition l'exige ou par habitude que cette page est présente aujourd'hui dans ce rapport, mais parce que les personnes auxquelles s'adressent mes remerciements les méritent vraiment.[pic 4]

Je tiens tout d’abord à remercier Mme. OUAHRAOUI Fatima, Professeur universitaire en sciences de gestion à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion d’Agadir, pour son encadrament et son soutien durant ce stage ainsi que pour son aide à la réalisation de ce rapport.

Je remercier également le groupe ROYAL AIR MAROC qui m’a acceuilli  et m’a ouvert ses portes pour ces deux mois de stage, ainsi que le personnel du Département Financement et Trésorerie, qui m’ a accompagné et  facilité mon insertion grace à un climat conviviable tout au long de mon.

Mes remerciements s’adressent particulièrement à M. MOUJIB Charif, Manager Gestion des risques financiers à la Royal air maroc qui à travers ses conseils, ses explications et son assistance, j’ai pu découvrir un nouveau métier, une nouvelle spécialité qui bien qu’elle soit développée ailleurs, reste toujours embriyonnaire dans notre pays.

Je profite aussi de cette occasion pour remercier le corps professoral et administratif de l’ENCG d’Agadir pour les efforts qu’ils ont consacré à notre formation.

Enfin  Je souhaite également remercier tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la préparation et au bon déroulement de ce stage.

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Dans un environnement très compétitive, ou le diplôme n’est plus critère de sélection effective pour les entreprises et ou les mises en situation prennent de plus en plus d’ampleur, tout étudiant issus  d’écoles de management se voit conditionner de réaliser tout au long de son cursus universitaire des stages qui lui permettent de mettre en pratique ses connaisssances,d’affronter le monde du travail et toucher de très près ses multiples éxigences.

Conciente de cette importance, et de cette nouvelle tournure  l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion d’Agadir (ENCGA) intégre dans ses modules pédagogiques, dés la première année du cycle préparatoire, des activités et projets visant à faciliter l’insertion professionnelle de ses étudiants.

Dans ce cadre, nous sommes donc amenés à effectuer un stage de perfectionnement  dans une entreprise privée ou publique,  pour une durée minimale d’un mois, afind’acquérir une nouvelle éxperience  professionnelle, et  faciliter  notre intégration.

 C’est dans cette optique et en tant qu’étudiant en 4ème année option-Gestion financière et comptable ; que j’ai effectué un stage professionnel de deux mois (Mai-juin) au sein du service Mangement des risques financiers de la ROYAL AIR MAROC,pour appréhender l’impact de la couverture des risques financiers sur les résultats du groupe.

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La Royal Air Maroc opère dans le secteur du transport aérien, qui de par la nature de son activité, est un secteur très exposé aux fluctuations des prix du pétrole.

A noter que pour un cours de pétrole à $100/bbl, les charges de carburant des compagnies aériennes constituent autour de 30% de ses coûts d’exploitation. Par ailleurs, selon l’IATA (Association Internationale du Transport Aérien), chaque augmentation de $1/bbl du pétrole brut se traduit par une perte sur l’année de $2 milliards pour l’ensemble du secteur.

Dans ce sens, stabiliser le coût d’approvisionnement en carburant s’avère stratégique pour l’ensemble des compagnies aériennes dans le monde.

L’autre coût variable important pour les compagnies aériennes est celui lié aux risques de change. En effet, la Royal Air Maroc ou même ses principaux concurrents (certaines compagnies aériennes de la zone euro) connaîtraient un certain avantage dans l’appréciation de l’euro face au dollar du fait que structurellement leurs recettes se font principalement en euro et que leurs dépenses se font principalement en dollar (coûts carburants, maintenance etc…).

Dans le cas d’une baisse de l’euro face au dollar, les résultats de ces compagnies se trouvent impactés négativement.

Pour limiter les conséquences de variation du prix de pétrole et du risque de change sur les comptes de la Royal air Maroc, la réflexion sur la mise en place d’une politique de couverture (stabilisation des coûts) relative aux dépenses en carburant et aux risques de change, s’est avérée nécessaire dans un contexte où la majorité des compagnies aériennes continuent d’afficher cette pratique.

Historiquement, la RAM avait déjà initié l’activité de couverture du risque de variation du prix du carburant dans le cadre d’une stratégie statique à court terme par des stratégies simples, depuis 2001. En 2007, elle a procédé à un changement complet de sa stratégie de couverture en passant d’une stratégie statique à court terme (un an) à une stratégie dynamique à long terme (trois ans). Cette expérience s’est mal  terminée avec un bilan de décembre 2007 à décembre 2010, négatif de l’ordre de $142.69 millions. Cette perte a été particulièrement enregistrée durant la période d’octobre 2008 à décembre 2009 où elle a totalisé $131,81 millions de quoi. Les transactions passées de mars à août 2008 qui ont atteint, à elles seules, 40,79% du volume total couvert durant toute la période d’exercice de la nouvelle stratégie ont été l’origine principale des pertes enregistrées. En effet, elles ont causé une perte de plus de 144 millions de Dollars US, soit plus de 97 % de la perte brute.

Selon le rapport de la cour des comptes de 2010, l’origine des pertes réside dans différents facteurs (insuffisance des moyens humains, inexpérience des personnes en charge de la couverture, absence d’une procédure formalisée, etc…).

De ce fait, dans le cadre de mon stage de perfectionnement de la 4éme année de mon cursus universitaire, je suis amené à apprehender ce precess de couverture établi par la RAM et de mesurer l’impact d’une bonne procédure sur les résultats d’éploitation de la dite entreprise.

Le présent rapport relate une brève présentation de la Royal Air Maroc dans sa première partie, ensuite il décrit dans sa seconde partie la partie théorique concernant les stratégies de couvertures et l’appartion des procédures de management des risques financiers et fianlement dans une troisième partiela partie empirique du rapport qui concerne la procédure adoptée par la RAM dans sa stratégie de couverture.

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Chapitre 1 : Le cadre théorique de la couverture sur risques financiers[pic 11]

Introduction :

1. LA NOTION DU RISQUE FINANCIER ET SES TYPOLOGIES :

1. Notion du risque financier :

Il est très difficile de définir  de façon générale la notion du risque, cette dernière est liée à la possiblité de survenance d’un événelent que l’on ne peut prévoir qu’il a des conséquences importantes sur la continuité et la survie de toute intitution.

Un risque financier est un risque de perdre de l'argent à la suite d'une opération financière (sur un actif financier) ou à une opération économique ayant une incidence financière (par exemple une vente de devises étrangères).

Le risque financier est grandement lié à la notion globale du risque, ce dernier se définit sur la  potentialité d’avènement  dun élément pouvant influencer l’état normal des  comptes de l’entreprise.

Ceci peut se manifester selon plusieurs cas tel la fluctuation du taux, des cours de  marché et autres éléments dont les conséquences ont un impact négatif sur toute entreprise.

1. Les différents types de risques :

Il existe cepandant plusieurs typologies de rsisques financiers , chaque type influencant à sa maniére, les plus importants sont les suivants (Cette liste n’est pas exhaustive) :

1. Le risque de contrepartie :

C’est le risque que la partie avec laquelle un contrat a été conclu ne tienne pas ses engagements (livraison, paiement, remboursement, etc.).

Pour une banque, c'est le risque que ses clients soient dans l'incapacité de rembourser ou de restituer leurs emprunts.

1. Le risque de marché :

C’est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille. Le risque peut porter sur le cours des actions, les taux d'intérêts, les taux de change, les cours de matières premières ex : Pétrolés,gaz.

Par extension, c'est le risque des activités économiques directement ou indirectement liées à un tel marché. On distingue deux types de risques associés au risque de marché :

1. Le risque de taux :

C’est le risque des prêts-emprunts. C'est le risque que les taux de crédit évoluent défavorablement. Ainsi, un emprunteur à taux variable subit un risque de taux lorsque les taux augmentent car il doit payer plus cher. À l'inverse, un prêteur subit un risque lorsque les taux baissent car il perd des revenus.