Rapport la croix rouge

Rapport de stage

Intro :

Bonjour, nous avons effectué notre stage à la croix rouge et allons vous présenter cette association et les actions que nous y avons réalisé.

Avant de choisir la croix rouge nous avions appelé de multiples associations qui nous avaient, pour la plupart, répondu non. Comme nous avions un contact au sein de la croix rouge nous nous sommes rendu à la réunion d’information organisée au lycée par Sandrine Lagache, au therme de laquelle nous avons fait signé notre convention. Comme l’association était connu, il semblait intéressant de voir les actions qui pouvaient y être accomplies.

Développement :

La croix rouge est divisée en plusieurs unités. L’unité locale dans laquelle nous étions était celle des portes océanes, bâtiment 7 de la résidence des Hauts de l’Hippodrome à Eysines. Le siège national se trouve 98 rue Didot à Paris.

Cette association a été fondée, non officiellement, en 1859 par Henry Dunant, un banquier suisse de Genève. C’est lors de la bataille de Solferino, qu’il commença à s’occuper des nombreux blessés. Il fut rapidement aidé par les villageois afin de soigner les soldats et fonda petit à petit l’association. 5 ans plus tard, l’association devint officielle, lors de la signature des conventions à Genève. Les premières actions furent alors de secourir les prisonniers de guerre, les marins et les militaires.

L’emblème est clin d’œil au drapeau suisse, la croix rouge évoque aussi un lien avec les hôpitaux. Le croissant a été créer dans un but protecteur durant la première guerre mondiale ; il signifie que les soldats ou les civils pourront être soigné, quel que soit leur nationalité, leur religion ou leur conviction politique. Selon les pays membres l’emblème peut varier.

L’association se base sur 7 principes fondamentaux :

• L’humanité.
• Le comportement, l’impartialité : tout le monde doit être soigné ou aidé, sans distinction.
• La neutralité : le bénévole ne doit jamais prendre parti.
• L’indépendance par rapport au pouvoir publique : l’association se détache complétement de l’état.
• Le volontariat : les bénévoles ne doivent pas se limiter à leur département : chacun doit être toujours prêt à aider.
• L’universalité.
• Le pacifisme : pas de recours aux armes et l’association ne doit pas générer de conflits. Seul le CICR (comité international de la croix rouge) peut intervenir sur les zones de combat.

D’après la loi 1901 une association est le regroupement de plusieurs personnes qui mettent en commun leurs connaissances ou leurs activités (non des capitaux) dans un but non lucratif.

La croix rouge s’inscrit donc dans cette loi puisque son but est uniquement social.

Comme expliqué précédemment, la croix rouge est divisée en différentes unités, la principale est la Nationale, basée sur Paris. Elle est ensuite divisée en unités régionales, puis départementales (Gironde-Bordeaux). Il y a aussi des unités locales comme celle des Portes Océanes à Eysines. Celle-ci a un bureau composé de 7 personnes qui prennent les décisions :

Marie Noëlle Gourbille : membre
Françoise Ces : secrétaire adjoint
Annie Lavigne : secrétaire
Daniel Cazentre : trésorier
Jacky Geffard : vice-président
Damien Lesbats : vice-président
Jean-Claude Delobel : président

Ils dirigent  15 équipiers secouristes, 4 formateurs et les bénévoles polyvalents.

L’unité locale d’Eysines compte 85 volontaires dont 50 ont plus de 60 ans, 20 ont entre 30 et 60 ans et 15 ont donc moins de 30 ans.

L’association possède 2 véhicules et une ambulance et quelques outils logistiques (ordinateur, bureaux…). Deux locaux sont aussi en leur possession, l’un pour la vestiboutique et l’autre consacré à des activités variées, mais nous vous expliquerons cela plus tard.

L’unité d’Eysines encadre 5 communes qui participent chacune au financement de l’association en versant des subventions non dédiées. Ce regroupement de commune représente environ 60 000 habitants. Eysines verse 900 euros par an, Saint Médard et Saint Aubin verse 500 euros chacun, le Taillan donne environ 450 euros par an et le Haillan verse 100 euros. Bordeaux métropoles, la CAF et la mairie d’Eysines versent aussi des subventions. Ces dernières sont dédiées à 5 domaines : l’alphabétisation, l’accompagnement scolaire, les écrivains publics, les visites aux personnes isolées et pour certains événements précis. Au total toutes les subventions représentent 9 000 euros par an, soit un tiers du budget total de la croix rouge. Les deux autres tiers sont financés par la vestiboutique, la quête nationale (1500 euro environ sur la semaine), les actions de communication (vente de la brioche ou de la galette : 2000 euro cette année) , le gala annuel, les dons de particuliers (qui restent une faible partie du financement) et enfin la cotisation des bénévoles (20 euros par an). Le budget annuel s’élève donc à 25 000 voire 30 000 euros par an. De plus, les secouristes bénévoles sont formés gratuitement par des centres de secourisme. De temps en temps l’association organise des activités payantes afin de financer l’achat de matériel. La croix rouge organise aussi des formations qui leur rapportent 10 000 euros de recettes chaque année environ.