Revenu universel en France
Étude de cas : Revenu universel en France. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Pllumb Korenica • 25 Janvier 2019 • Étude de cas • 846 Mots (4 Pages) • 631 Vues
UN REVENU UNIVERSEL EN FRANCE
Au sein d’un pays, les inégalités concernent à la fois les revenus, les patrimoines et les conditions de vie (inégalités économiques et sociales). La mesure des inégalités suppose le recours à des outils statistiques qui permettent notamment d’apprécier les écarts entre les catégories d’une population. L'indice de Gini est un indicateur synthétique d'inégalités (de salaires, de revenus, de niveaux de vie...). Plus le coefficient est proche de 0 et plus la répartition est égalitaire, inversement lorsqu’il tend vers 1. Qu’il soit appelé “revenu universel”, “revenu de base”, “allocation universelle”, “revenu inconditionnel” ou “salaire à vie”, le principe est le même : il doit assurer à chacun un minimum suffisant pour vivre. Pour ses défenseurs, ce revenu participerait à l’équilibre de la société et la lutte contre la grande pauvreté. Pour ses détracteurs, il inciterait à la paresse et marquerait la fin du travail.
La redistribution représente l'ensemble des opérations de répartition secondaire visant à « corriger » la répartition primaire des revenus. La redistribution vise d’une part à réduire les inégalités (objectif social), d’autre part à soutenir l’activité́ économique à un niveau compatible avec la croissance économique (objectif économique). Les instruments essentiels de cette redistribution des revenus sont les prélèvements obligatoires (impôts, taxes et cotisations sociales) et les transferts sociaux d’une part (aides, prestations, allocations...), les services publics d’autre part.
Alors faut-il adopter le revenu universel ?
- Vers une société solidaire
Une révolution des politiques en faveur de la jeunesse est nécessaire pour contenir les inégalités entre les générations. Le taux de chômage des jeunes actifs oscille est au moins deux fois plus élevé que celui de l’ensemble de la population active. La révolution est également indispensable pour réduire les inégalités sociales au sein des jeunes générations. Les pouvoirs publics devraient s’appuyer sur deux piliers :
- Le premier mettrait fin aux barrières d’âge en matière de protection sociale sachent qu’aujourd’hui 20% des 18-25 ans ont des ressources qui les situent en dessous du seuil de pauvreté selon l’INSEE. Tout en rappelant que les moins de 25 ans ne peuvent toujours pas bénéficier du RSA dans les mêmes conditions que le reste de populations (des critères plus stricts : avoir travaillé deux ans à temps plein en cours des trois années précédant la demande).
- Le deuxième dispositif serait de mettre en place un system universel d’accès à l’autonomie des jeunes, c’est-à-dire ouvrir un droit à des bons mensuels de formation sans condition de ressources et sans conditions de consommations, les allocations plus élevés, cumulées avec une aide au logement.
- Une politique pour la jeunesse
Le graphique nous montre le taux de pauvreté des individus au seuil de 60% du niveau de vie médian, selon leur âge (en %) depuis 2003 au 2013. On peut remarquer que le taux de pauvreté des individus de 18 à 29 ans a eu la plus importante augmentation : de 14,7% le taux est augmenté à 18,6%.
Les étudiants à l’université qui travaillent en parallèle de leurs études, ont 38% de chance de réussir leurs examens, contre 66% pour les non-salariés. L’effet du travail étudiant n’est pas nécessairement positif. Un revenu universel permettrait donc aux étudiants de se soucier uniquement de leurs études. La mise en place de ce revenu universel couterait 150 milliards d’euros ce qui représente un montant très important mais ce dispositif pourrait dynamiser l'emploi. Seuls un tiers de jeunes occupent un emploi en France. Cela s’explique par la “dégradation de leur situation sur le marché du travail”. Le taux de chômage des moins de 25 ans est en augmentation depuis des années. Pour une personne sans ressources, le revenu universel pourrait accroître l’incitation monétaire.
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