Salaire et conditions de travail des restaurants McDonald’s
Étude de cas : Salaire et conditions de travail des restaurants McDonald’s. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Maxime Bernier • 13 Février 2016 • Étude de cas • 1 812 Mots (8 Pages) • 1 625 Vues
MEMORANDUM
Destinataire : Steve Easterbrook, président et chef exécutif des restaurants McDonald’s
Expéditrice : Maxime Bernier, conseiller en éthique et responsabilités civils
Objet : Salaire et conditions de travail des restaurants McDonald’s
Date : Le 16 décembre 2015
Introduction : le contexte
En novembre dernier, vous avez fait appel au service de mon entreprise afin de vous éclairer sur les démarches à suivre concernant la mise en place de solution à entreprendre pour augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail des employées de McDonald’s. Rappelons brièvement les faits. Le jeudi 15 mai 2014, les travailleurs des chaînes de restauration rapide à l’échelle mondiale ont fait la grève d’un jour pour dénoncer les bas salaires et des conditions de travail inéquitable. Depuis 2012, au États-Unis, une campagne pour de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail pour les employées de restauration rapide sont revendiqué. Plus exactement les travailleurs réclament un salaire de 15 dollars de l’heure, de meilleures conditions de travail, plus de respect de la part des managers, de meilleurs horaires, et le droit de former un syndicat sans subir de représailles. Le mouvement a commencé en novembre dans la ville de New York ou 200 grévistes étaient sortie dans les rue pour revendiqué leur droit. Depuis ce temps le mouvement de grève ne cesse de s’élargir à travers les états américains ainsi qu’au 4 coins du monde. Les travailleurs touchés sont de plus en plus nombreux à manifester leurs mécontentements.
Il faut souligner que McDonald’s ainsi que beaucoup d’autre chaîne de restauration rapide à travers le monde n’emploie plus seulement que de jeunes travailleurs aux études en recherche de première expérience de travail, comme il était peut-être le cas il y a quelques années. Mais aussi des travailleurs aillant de plus grande responsabilité et souvent un ou plusieurs enfants à charge. Ces employées cherchant par tous les moyen de faire vivre leur famille, on de la difficulté à joindre les deux bout et peuvent rarement arriver à payer tout ce qu’ils doivent. Depuis 2009, le salaire minimum fédéral aux États-Unis est bloqué à 7,25 $ de l’heure soit pas beaucoup plus que dans les années 1964 en dollars constant.[1]Ce salaire minimum est selon les travailleurs et le New York Times, réellement trop bas et aurait dû s’élever à environ 10 dollars de l’heure si celui-ci avait suivi l’inflation ou la moyenne des salaires des 50 dernières années.[2] Ensuite, vos employées sont plus souvent qu’autrement régis par des contrats appelés ¨zéro heure¨, où aucun nombre d’heure minimum de travail par semaine ne leurs sont garantie et où ils doivent rester accroché à leur téléphone et être disponible en tout temps. En Angleterre ces 90% des employées qui sont régis par ces contrat soit plus de 82 000 employés[3]. Ces travailleurs sous contrat, ne connaissent jamais le nombre d’heure exact ils pourront travailler d’une semaine à l’autre, sans aucune garantie d’un minimum d’heure, sans indemnité pour maladie, ni congé payé et sans aucun avantage social. Il est donc difficile pour ceux-ci de ce faire un budget et de vivre convenablement. De plus, dans certains pays comme au canada, des programmes comme le programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) permet à certain franchisé de faire venir des travailleurs étrangers qui amènent souvent une réduction d’heures de travail et une réduction du salaire pour les employées locaux. Le problème est survenue dans quelques McDonald’s en Colombie-Britannique ou des travaileur étranger avait plus d’heures et étais mieux payer que certain employé locaux.[4]
Votre demande : Évaluation de la problématique
Il ne fait aucun doute que les changements à apporter pour améliorer les salaires et les conditions de travail de millions de travailleurs dans le monde ne se feront pas en toute simplicité et en un instant. Il faut tout d’abord comprendre que chaque pays et villes doivent être pris séparément en fonction de son coût de la vie, de la situation économique et de sa population active. À ce jour, la situation la plus alarmante pour vous, serait de répondre à la question sur l’augmentation du salaire minimum des travailleurs. Et ces d’ailleurs pour cette raison plus précisément que vous avez fait appelle à mes conseils. Ce salaire minimum de 7,25 dollars de l’heure qui est resté inchangé depuis 2009 et qui n’a donc pas suivi le coût de la vie, doit donc faire l’objet d’une révision au sein de votre entreprise. Il est rendu très difficile dans les grandes villes comme New York ou Boston de joindre les deux bout pour ces employées payer le salaire minimum et qui très souvent n’ont même pas la possibilité de travaillé un minimum de 40 heures semaines. Si on regarde le taux d’inflation dans le monde et plus particulièrement aux États-Unis dans les 6 dernières années (voir Annexe 2) on voit une augmentation qui ne se reflète pas dans le salaire minimum, donc les travailleurs on en plus d’un salaire qui reste stable, une diminution sur leur pouvoir de consommation. Les grévistes réclament un salaire minimum de 15 dollars de l’heure avec leur campagne «Fight for 15%$», soit plus du double de leurs salaires minimum et de meilleures conditions de travail donc quelques questions se posent pour améliorer la situation de vos employées :
1. Comment augmenter le salaire minimum des employées de McDonald’s tout en continuant de faire des profits?
2. Les avantages pour l’entreprise, d’avoir plus d’employées permanent et moins sous contrat?
3. La possible de permettre aux employées d’être représenté au conseil sans permettre l’implantation d’un syndicat?
Analyse et suggestion à entreprendre
Prenons les questions énumérées plus tôt pour analyser ainsi que proposé quelques suggestion pouvant être pris par votre entreprise.
Pour commencer, la question sur l’augmentation du salaire minimum des employées. Depuis plusieurs années, McDonald’s enregistre des milliards de profit. Bien qu’en baisse dans les 2 dernières années, l’entreprise continue d’être extrêmement rentable d’un point de vue économique. Il serait important pour l’entreprise de penser un peu à la satisfaction ainsi qu’au bien-être de ses employées. Rappelons dans un premier temps que plus de 80% des restaurant de la chaine McDonald’s sont des franchises, donc nous croyons que les mesures prises par vous ainsi que par le bureau chef devrais être standardisé et donc être imposé à tous et chacun. De cette façon l’entreprise pourrais se montré équitable en terme de salaire et d’avantages envers chaque travailleurs.
Selon des études au sujet du salaire minimum, plusieurs moyens pourrais être utilisé pour permettre à l’entreprise d’obtenir le même chiffre d’affaire tout en doublant le salaire minimum de ses employées. Selon cette étude mené par un chercheur de l’université du Kansas[5], une augmentation de 68 cents sur le ¨Big mac¨, permettrais non seulement aux employées au salaire minimum de doublé leur salaire mais aussi à tous les employées travaillant chez McDonald’s en passant par le PDG. Ensuite, une autre manière pour augmenter les salaires serait d’étendre cette augmentation sur quelques années pour ainsi rattraper les années perdues sans augmentation. Le salaire minimum pourrait donc passer à 10$ en 2015 et par la suite l’augmentation serait calculée en fonction d’un certain pourcentage, influencé par l’inflation annuel agissant sur le pouvoir d’achat. De plus, le fait d’augmenté le salaire apporte plusieurs autre avantage peut-être moins représentatif coté finance mais tout aussi important. Une augmentation salariale amènerait au sein de l’entreprise une certaine satisfaction chez les travailleurs ainsi qu’amènerais d’un autre coté une diminution du roulement du personnel qui se trouve à être 3 à 4 fois plus élevé que la moyenne de l’industrie alimentaire[6]. On peut s’entendre sur le fait qu’un employé satisfait de ses conditions de travail, de son environnement et de son salaire sera certainement plus productif, offrira un meilleur service à la clientèle et sera moins porté à se chercher un nouvelle emploi qu’un employé insatisfait et démotivé. Donc d’une par les employées sont plus heureux, les clients sont mieux servis et ceci influence directement la vision de la clientèle envers l’entreprise. On sait que de nos jours avec l’internet, les média sociaux, la télévision et les journaux des mouvements de grève et des accusations envers l’entreprise ne font pas bonne figure et peuvent impacter directement le chiffre d’affaire. Au bout du compte l’entreprise, la société et les employées en sortiront gagnant.
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