Stage 3eme
Lettre type : Stage 3eme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Thalia is my name • 7 Octobre 2018 • Lettre type • 632 Mots (3 Pages) • 754 Vues
Charlotte de Corday
Née le 27/07/1768 ; Morte le 17/07/1793
Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont est née dans une famille de nobles à Saint-Saturnin-des-Ligneries. Son père est un ancien lieutenant de l’armée royale et Charlotte est même issue de la famille de Corneille. Lorsque le père subit quelques soucis d’héritage, il décide de placer deux de ses filles à l’abbaye aux Dames, située à Caen. Charlotte et sa sśur cadette y resteront jusqu’en 1791. Passionnée de philosophie, elle aime lire et s’inspire, entre autres, de Rousseau ou encore Montesquieu. Elle est également très impliquée dans sa foi religieuse, à tel point qu’elle aurait considéré son exécution comme un « don de soi ». Après avoir de nouveau vécu auprès de son père, elle déménage à Caen en juin 1791 pour rejoindre sa tante Madame de Bretteville-Gouville. Elle a déjà des idées constitutionnelles très arrêtées, contrairement à la plupart des gens issus de sa catégorie, qui sont royalistes. Un événement majeur va l’indigner au plus haut point : après l’insurrection du 10 août et l’incarcération du roi Louis XVI, plusieurs suspects sont tués de manière totalement arbitraire. Le député Jean-Paul Marat se félicite d’ailleurs de ces massacres. Charlotte Corday, ainsi que de nombreux révolutionnaires, demeurent choqués de ces propos.
Après plusieurs réunions auprès de Girondins fugitifs, Charlotte réalise qu’elle souhaite combattre Marat, qui ne cesse de diffamer les Girondins et qui représente l’un de leurs pires ennemis. Se rendant à Paris, elle apprend que Marat est souffrant et ne sortira pas de chez lui. Elle décide alors le 13 juillet de lui faire parvenir un mot, lui proposant de lui révéler les complots qui se trament chez elle, à Caen. Dans le même temps, elle s’en va acheter un couteau chez le coutelier Badin, près du Palais-Royal. Elle cache ce dernier dans son corsage avant de se rendre chez Marat. Elle tue l’homme alors qu’il est dans son bain, en lui plantant le poignard dans le cśur. Lors de son procès, le 16 juillet 1793, elle est déclarée coupable et condamnée à la peine de mort. Elle est guillotinée le 17 juillet, sur la place de la Révolution. Contrairement à la plupart des meurtriers de rois ou personnalités politiques, Charlotte Corday était tout à fait saine d’esprit et son acte fut toujours revendiqué comme étant politique et réfléchi.
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