Stage aide soignante

Module 5

Analyse d’une situation relationnelle

Vécue en stage

Mlle Bougard Marine

Formation Aide soignante

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Sanatorium de l’hôpital de Bligny (91)

2015-2016

J’ai choisi, pour ce module , un patient qui est âgé de 57 ans , qui est originaire de Bulgarie. Mr X est arriver en France en 2015. Il a déclarer une tuberculose qui est une maladie, la plupart du temps contagieuse. Elle ce manifeste principalement sur les poumons , c’est dans ces cas là qu’elle est contagieuse , mais parfois aussi sur d’autres parties du corps, particulièrement les os où la elle ne l’es pas. Elle se soigne, aujourd’hui par antibiotiques mais le traitement dur très longtemps et pour cela , les patients reste de nombreux mois à l’hôpital, voir même une année. Comme le patient ne parle pas un seul mot Français et qu’il ne comprend pas notre langue , le dialogue était compliqué . Donc j’ai rencontrer de nombreux problèmes de communication durant ce stage.

Mr X s’est fait hospitalisé à l’hôpital d’Aulnay le 23 novembre 2015 dans le service de pneumologie. Il est atteint d’une tuberculose avec atteinte pulmonaire , pleurale droite exsudative et ganglionnaire profonde thoracique. Le diagnostic est fait par ce que l’on appel un « PCR » ce qui est un prélèvement du liquide céphalo rachidien. Les BK ( bactéries multi-résistante) sont positives , les cultures sont en cours. Les localisations rachidiennes sont retrouvées sur un TDM , ( plus précisément un Tomo densitomètrique = un scanner où nous sommes obligés d’injecté un produit dans le corps du patient pour nous permettre de mieux voir les zones du corps infectés ) , au niveau des points de thorascopie. Il est ensuite transféré au centre médical de Bligny, dans le service du Sanatorium , qui est un service où l’on accueil toutes les personnes atteintes par cette maladie, pour les soigner, pour qu’ils puissent retourner dans leurs pays ou leur logements. Avant d’arriver en France , Mr X était tailleur de pierre dans son pays d’origine . Il faut savoir aussi que, dans ce service , est mit à disposition un numéro de téléphone , qui nous permet , à nous soignants, de pouvoir joindre à n’importe quel moment de la journée des interprètes , qui , du bout du fil , nous permettent de pouvoir comprendre ce que la personne dit , et au sens contraire traduire ce que nous voulons leurs faire comprendre.

Il s’est ensuite refait transférer en service de pneumologie à Aulnay le 9 janvier 2016 sur le plan thoracique , les avis chirurgicales tombent puis vient une ponction de l’abcés le 11 janvier avec bactériologie standard négative. Sur le plan orthopédique , les médecins lui préconise un corset plâtrer. Il revient donc , dans le service de Sanatorium plâtrer de la cuisse supérieure droite , jusqu’au dessous de la poitrine.

Depuis qu’il est revenu , Mr X est très désagréable avec l’équipe soignante. Il se plaint d’intense douleur dans les membres inférieur droit, depuis qu’il a son plâtre. Les médecins finissent par découvrir qu’il y a une lombalgie derrière ses douleurs. 

 Les jours passent , le patient a du mal à s’adapter à son plâtre . Il est de plus en plus agressif envers les soignants , dès qu’une infirmière rentre dans sa chambre , il s’énerve , cri. De plus sont plâtre commence à lui faire une phlébite au niveau de sa cuisse droite.

Il essaye beaucoup de nous faire comprendre ce qu’il veut ou ce qu’il aimerais avoir par le biais des gestes , ou bien alors avec le regard. Mais ceci reste encore compliquer à déchiffrer pour moi , qui vient d’arriver dans le service.

Ce matin , avec l’aide soignante qui m’encadre durant ce stage , nous entrons dans la chambre de ce patient. Il me paraît plutôt calme, détendu , souriant.

Nous commençons à vouloir lui faire sa toilette , quand tout d’un coup il se met à hurler dans son lit , il a les yeux qui sont noirs de colère , l’aide soignante lui demande de ce calmer , mais en vain. Elle me dit « laisse le , c’est pas grave il va ce calmer, de toute façon il ne comprend pas et nous n’ont plus, on ne va pas s’embêter  donc on reviendra plus tard. »

Pendant un instant , je m’arrête , le regarde droit dans les yeux , j’arrive le temps d’ un moment à voir tout son désespoir , de se voir là , allongé à ne pas pouvoir bouger et surtout à ne pas pouvoir réussir à s’exprimer comme il le voudrait.

Je lui demande alors , en le regardant dans les yeux et  avec des gestes ce qu’il veut . Il continu à crier en s’efforçant de me montrer au niveau de son plâtre . J’essaye avec des mots simples et des gestes de lui demander s’il a mal . Il tire sur son plâtre , comme pour l’arracher . Je me met alors à sa hauteur , m’installe au bord du lit et repose ma question sur un ton plus calme, avec les yeux qui sont accrochés aux siens. Nos regards ne se lâche plus , pendant un moment il y a eu un silence, puis ensuite il me fais le signe avec la main, qu’il veut qu’on le gratte sous son plâtre. Je regarde alors l’aide soignante , lui dis qu’il voudrais qu’on le gratte . Elle me répond alors « et bien vas-y gratte le puisque que toi tu as compris ce qu’il voulait te dire. »