Analise " singing in the rain "
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« Tout travelling est affaire de moral » Jean-Luc Godard
Il y a d’autres choses à prendre en considération, telle que la répartition des personnages.
Il faut distinguer différent types de personnages. Il y a d’une part les personnages principaux, le ou les principaux héros. D’autre part il y a les personnages secondaires qui sont divisés en deux types :
- Les adjuvants qui aident le héros
- Les opposants qui empêchent le héros d’atteindre son but
Tous ces personnages disparaissent et apparaissent dans le cadre d’un chemin dont on peut dire qu’il est un parcours initiatique. Ils sont censés vivre ou avoir vécus.
Il y a également le rythme qui rentre dans les paramètres à ne pas omettre. Toute histoire doit être racontée d’une certaine façon mais selon une respiration qui doit se distinguer d’une banalité routinière.
Un film n’est pas obligé d’avoir un rythme rapide, il doit correspondre à une respiration soutenue qui fasse que l’on se rende dans son univers y compris s’il est improbable. Même un rythme lent peut être soutenu.
Les grandes dates du cinéma
En 1895, la première projection payante au salon indien du café de Paris consacre le succès cinématographique des frères Lumières.
Jusqu’en 1907, la projection de films se fait uniquement dans des endroits tels que des brasseries, des cirques ou des maisons de rendez- vous.
En 1907, Charles Pathé invente le principe de la salle de cinéma. Ce lieu sera spécialisé dans la projection de films.
En 1914, il y a plus de 60 000 salles de projection spécialisées dans le
cinéma. Cela stimule la production de film et les distributeurs passent commande aux producteurs. Un jeu de l’offre et de la demande se met en place.
En général, le cinéma projeté est plus du théâtre filmé.
En 1917, le cinéma devient véritablement un langage grâce à Griffith qui utilisa le montage pour la première fois.
A ce jour il ne reste que quelques salles spécialisées qui ne sont pas
devenues des multiplex.
II) Singing in the rain
1) Le générique de début
Le générique nous plonge directement dans un espace temps différent et annonce la couleur particulière du film.
Les couleurs extrêmement flashy nous coupent de notre monde actuel pour nous plonger dans l’univers décalé du film de Stanley Donen.
2) L’ouverture
Le film débute sur une soirée. La première d’un film. Nous sommes en 1927 et les studios de productions ont organisés un évenement grandiose autour de la sortie de ce nouveau film ou les deux grandes stars sont Don Lockwood et Lina Lamont.
Un rapide plan panoramique nous permet de nous rendre comptes de l’importance de l’événement.
Une commère à son microphone commente l’arrivée de chaque personnalité et elle arrête les deux stars, les questionnant sur leur débuts (ceux de Don Lockwood plutôt car la parole n’est pas laissée à Lina Lamont).
Commence ici une machinerie, une fantasia à deux niveaux qui sera d’ailleurs la thématique de tout le film.
On a d’une part la voix de Don Lockwood qui débit aux spectateurs présents à la première des débuts glorieux, tandis que il nous est montré des images de misère.
Dichotomie entre le parler et les faits. L’image dément le son.
On remarque donc que le cinéma relève d’un double travail, la représentation sonore et la représentation visuelle.
Quelques images nous sont montrées résumant plusieurs années d’expérience. Parmi celles-ci il y a une scène dansée.
Elle est filmée d’une manière spécifique car au tournage d’une scène mouvementé s’ajoute des mouvements de caméras. Ce plan est perçu de différents endroits. Il donne une image de continuité mais au montage il a été haché puis reconstruit de manière à ce que le spectateur suive les mouvements de manière fluide.
On peut ici remarquer trois continuités artificielles dans le cinéma.
- Premièrement la continuité spatiale qui nous l’illusion que la scène a été tournée dans le même endroit alors qu’elle a put très bien être tournée en plusieurs endroits différents.
- Deuxièmement il y a la continuité temporelle qui nous fait croire que la scène se déroule en une fois or un plan peu très bien être tourné en deux, trois ou quatre fois (voir plus).
- Troisièmement la continuité entre le champ et le hors-champ. Tout l’art du cinéma est de faire croire que ce qu’on l’on voit sur l’écran se continu en dehors de l’écran.
De plus, durant cette scène on est persuadé qu’il y a des spectateurs qui observent la danse mais ce n’est que grâce au montage et au statut particulier des spectateurs devant l’écran.
Cependant le point de vue au cinéma resta très spécifique.
Au théâtre et à l’opéra, la position face à la scène reste frontale. Le monde fictionnel vient défiler devant le spectateur qui ne change pas son point de vu dans ce qu’il voit. Il reste dans une position indissolublement frontale.
Au cinéma, tout en restant dans une position fixe, sur le plan imaginaire le spectateur circule dans l’univers fictionnel. Dans une scène dansée on peut être au cœur de la danse.
3) La soirée
On assiste ensuite à la projection du film et ce dernier pose la question de la différence ente les acteurs de cinéma et les acteurs de théâtre.
Au cinéma les acteurs ne doivent pas sur jouer leurs rôles et si ils se trompent les prises peuvent être refaites alors que le théâtre est dans l’excès dans son jeu et les acteurs jouent en continuité.
A cette première, les spectateurs sont surtout venus dans le but de voir les deux stars de Hollywood et après la projection on peux assister à un véritable débordement de la sécurité qui ne peux pas refouler tous ces fans. Don Lockwood parvient à échapper au tumulte mais Cosmo reste coincé et disparait sous la foule.
Don Lockwood trouve refuge dans une voiture. Celle si est conduite par une jeune femme, Kathy Selden.
Quand Don lui avoue être une star de cinéma cette dernière le méprise, lui disant que lorsqu’on avait vu un de ces films on les avait tous vu. On comprend que l’on sera amené à revoir cette jeune Kathy et c’est subjugué par son charme que Don se rend à la soirée.
A cette soirée un énorme gâteau est présenté et de ce gâteau srt une danseuse. Oh surprise ! C’est Kathy Selden !
Après une scène dansée ou la caméra se place selon le point de vue du spectateur e ne rentre pas dans la danse, le producteur vient annoncer une mauvaise nouvelle. Un autre studio à tourné un film parlant. Ses collègues le rassurent en lui disant que ce ne sera qu’une courte mode et qu’il ne faut qu’il s’inquiète.
4) La major
Le film nous plonge dans l’univers d’une major de production. Toutes les grandes major se sont créer dans les années 1920, comme Metro Goldwyn Meyer, Warner, 20th Century Fox, Columbia Picture, Paramount ou encore Universal.
Ces majores ne possédaient pas leurs propres studios mais elles louaient de grands hangars, des bout de villes pour tourner leurs film et parfois dans le même hangar pouvaient être tournés plusieurs film à la fois. Se trouvent également dans ces hangars les laboratoires ou on monte les films, et des bureaux pour les scénaristes, le producteur. Des conseils d’administrations se tiennent régulièrement pour décider des projets de films à tourner et de la distribution du budget, décidée par le directeur de tournage, entre les différents films, ou séries A ou B. au début de l’année ils distribuent les projets, l’argent et la marge de manœuvre.
Le studio décide passer aux films parlant.
S’en suit une avalanche de 19 plans qui constituent un résumé panoramique du genre musical se justifiant car le passage du muet au sonore est l’occasion de la création du genre de la comédie musicale.
Elle n’est pas un type de film répétitif (rythmes, chansons …) mais il ya de la diversité.
Dans ces séquences on assiste à une construction en abyme par Stanley Donen qui fait une sorte de synthèse du genre de la comédie musicale.
5) La scène du hangar
1+1=1
Cette scène est une apologie du bonheur. La bonheur, c’est de faire en sorte que deux personnes forment un couple. Ce couple semblait impossible de prime abord à cause du dégout de Kathy
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