Biographie Boris Vian
Mémoire : Biographie Boris Vian. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnt permis de vivre, elles ont aussi occulté d'autres œuvres plus importantes aux yeux de Vian: les romans signés de son nom. En effet, seuls ces derniers, d'après lui, avaient une véritable valeur littéraire. Après l'échec de l'Arrache-cœur, Boris Vian décide donc d'abandonner la littérature.
Passionné de jazz, il joue de la trompette de poche (rebaptisée « trompinette ») au Tabou, célèbre club de Saint-Germain-des-Prés. Il est aussi directeur artistique chez Philips et chroniqueur dans Jazz Hot de décembre 1947 à juillet 1958, où il tient une « revue de la presse » explosive et extravagante. Henri Salvador disait de lui : « il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ».
Les années 1951-1952 seront des années sombres pour Boris Vian. Il vient de quitter sa femme Michelle, dont il a eu deux enfants, Patrick et Carole, et il vit difficilement de traductions dans une chambre de bonne au 8 boulevard de Clichy. Il n'a plus un sou mais le fisc s'acharne à lui soutirer des impôts anciens qu'il ne peut payer. Son esprit fécond l’amène cependant à collaborer au collège de 'Pataphysique (la science des solutions imaginaires), fondé en 1948. Il y retrouve Raymond Queneau, et il est nommé Équarrisseur première classe en 1952 puis satrape en mai 1953. Dans cette aimable corporation, il donne libre cours à son imagination pour fournir des communications et des inventions baroques telles que le gidouillographe ou le pianocktail[1]. En 1954, il épouse Ursula Kübler.
Il fait quelques apparitions sur scène, au théâtre et dans quelques films. Il joue par exemple le Cardinal de Paris dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy.
Le matin du 23 juin 1959, Boris Vian est à la première de J'irai cracher sur vos tombes, film inspiré de son roman. Il a déjà combattu les producteurs, sûrs de leur interprétation de son travail, et publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Quelques minutes après le début du film, il s'effondre dans son siège et meurt d'une crise cardiaque en route vers l'hôpital. Le Collège de Pataphysique annonce la mort apparente du "Transcendant Satrape".
Son œuvre connut un immense succès public posthume dans les années 1960 et 1970, notamment pendant les événements de 68. Les jeunes de la nouvelle génération redécouvrent Vian, l'éternel adolescent, dans lequel ils se retrouvent.
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