Chasse a l'Enfant Jacques Prévert

oumission.

2. Etudes de marques d’énonciation.

Dans le document 1 qui est un poème de Jacques Prévert intitulé CHASSE A L’ENFANT, le premier interlocuteur sont les « braves gens », antiphrases (gendarmes, touristes, rentiers, artistes) qui hurlent « Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! », Puis Jacques Prévert nous dit « Au dessus de l’Ile on voit des oiseaux... »,le poète s’interroge « Qu’est ce que c’est que ces hurlements ».Ensuite il y a l’enfant nommé par un « il » qui montre la perte de son identité . Le paragraphe ou l’enfant parle nous indique également l’horreur des mauvais traitements subis à l’intérieur du bagne « il avait dit j’en ai assez […] et les gardiens à coups de clefs lui avaient brisé les dents ».Quand Prévert parle c’est pour souligner a la fois la tranquillité de l’ile mais aussi son univers clos « tout autour de l’ile il y a de l’eau[…]rejoindras-tu le continent », l’enfant qui se sauve est comparé par Prévert à une bête traquée (« et tous galopent.. ») avec pour le renforcer le champs lexical de la poursuite(chasse, s’enfuit, traqués, galopent, sauvé, coups de fusils). Le point de vue de Prévert dans ce poème est que le poète compare les honnêtes gens à une meute ils sont animalisés, l’enfant est moins qu’une bête puisque pour le chasser pas besoin de permis, la répétition de « Bandit, Voyou, Voleur, Chenapan ! »Renforce le vacarme de la meute des honnêtes gens. Jacques Prévert dénonce l’horreur silencieuse des maisons de redressement, au début du poème la tranquillité de l’ile est troublé par l’évasion des enfants poursuivie par les braves gens, ils sont tous repris sauf un et l’ile revient a sa tranquillité avec le dernier vers « Au-dessus de l’ile on voit des oiseaux Tout autour e l’ile y a de l’eau ».

3) sélection d’idées dans un document

Le document 2 explique l’historique du rapport qu’a la jeunesse délinquante avec l’état .

En partant d’une année charnière puisque en 1860 la place de l’enfant délinquant dans la société se résume à l’enfermement (maisons pénitentiaires) et a la soumettions. Le document montre par la suite le renforcement de cette politique de l’enfant dressé en 1890, qui laisse place à la rencontre entre le XIXème et le XXème siècle (IIIème république) époque ou l’enfant grâce a l’éducation, à la psychologie, aux évolutions judiciaires (tribunaux pour enfants) en 1912 prend une place d’enfant victime à protéger plutôt que de coupable à punir. Cette rencontre des deux siècles n’aura que peu d’impacte sur les colonies pénitentiaires qui seront dénoncées violemment dans un article de Louis Roubaud écrit en 1925 (les enfants de Caen) et il faudra attendre la révolte des enfants de Belle-ile-en-Mer pour qu’en 1934 la presse, menée par Alexis Danan, s’empare de cette histoire pour mener de vigoureuses campagnes qui mèneront à la dépénalisation le vagabondage. Le travail de la presse suivi par l’opinion publique mènera à des réformes vers 1937 en collaboration avec la direction du milieu professionnel.

4) Comparaison de documents

Dans le corpus de texte utilisé dans ce devoir nous pouvons en tirer un grand thème qui est la jeunesse délinquante face au système, en effet tous les documents parlent à leur manière du rapport entre la jeunesse et le système qui veut les punir par l’enfermement et la discipline. Dans les trois documents nous retrouvons le bagne de Belle-Ile-en-Mer qui marque une grande étape dans l’histoire de l’enfance puisque l’évasion des détenus du bagne a donné lieu à de fortes