Comment réagir face à une personne désorientée ?

1.2 Structure de soins

Le service dans lequel je suis se trouve être une médecine. Ce service concerne les traumatologies, rhumatologies et oncologies.

Celui-ci compte 30 chambres, dont 1 chambre en isolement, 7 chambres simples et 22 chambres doubles.

Les patients qui entrent dans ce service sont de tout âge différent.

Le service se divise en 2 secteurs. Ces 2 secteurs se différencient aux visites des médecins. Il y a un secteur bleu, c'est-à-dire que c’est pour le tour des médecins hommes et un secteur vert, pour le tour des médecins femmes.

Pour le déroulement de la journée, il y a le matin 1 aide soignante, 1 infirmière par secteur et 1 à 2 agents de service hospitalier pour tout le service. Le matin chacun reste de son côté et joue son rôle.

L’après midi cela se déroule différemment, il n’y a pas d’agent de service hospitalier cependant il y a tout de même 1 infirmière et 1 aide soignante par secteur et celles-ci tournent ensembles.

Le soir, il y a 1 infirmière et 1 aide soignante qui s’occupent des 2 secteurs.

Dans ce service il y a également 1 kinésithérapeute et 1 diététicienne.

1.3 Motivations

J’ai voulu choisir cette patiente car celle-ci me touche beaucoup vis-à-vis de ses problèmes familiaux.

Sachant que j’aime être l’écoute d’autrui et aider, j’ai voulu venir en aide à cette dame et pouvoir lui laisser la possibilité de parler de ses problèmes pour se soulager et ne pas tout garder en elle.

Certes, chacun a ces propres problèmes qui ne peuvent pas forcement se résoudre mais qui peuvent être soulagés en parlant à des personnes, que se soient la famille ou des personnes étrangères.

Dans ma perception de la vie, il me semble que chaque personne doit avoir la chance de vivre par ses valeurs et ses faiblesses.

2. DESCRIPTION DE LA SITUTATION RELATIONNELLE

Cette situation s’est déroulée dans la chambre de la patiente lors de la réfection de son lit.

Comme d’habitude avant d’entrée dans une chambre, je frappe, je dis bonjour et je demande comment c’est passé la nuit.

Dès mon entrée, j’ai pu remarquer que celle-ci avez un visage pas comme les autres jours.

La patiente me répond qu’elle n’a pas le moral aujourd’hui.

Cependant, cette dame n’a jamais eu l’air joyeuse, cela peut se comprendre car un séjour à l’hôpital ce n’est pas de gaieté de cœur surtout quand on est très soucieuse pour son état de santé mais un autre problème la chagrine encore plus c’est le soutient de ses enfants qu’elle n’a pas.

Ce jour là, quelque chose faisait la différence.

Par ma curiosité, je lui demande ce qu’il ne va pas et si je pouvais faire quelque chose pour elle. Elle n’a pas voulu me répondre et m’a laissé dans le silence.

Ne voulant pas la contrarié, je commence à faire ce que j’ai à faire. Malheureusement pour moi, ce jour là j’étais un peu mal organisée. Je faisais des allés retour dans sa chambre car il me manquait du matériel pour pouvoir faire son lit.

Voyant que je m’inquiétai pour elle, celle-ci commença tout doucement à engendrer une conversation pour aboutir au problème.

A son tour, elle me demanda comment ma nuit c’était passé. Je lui réponds tout naturellement, que j’avais bien dormi.

Par la suite, elle me dit que je me suis bien orientée, car ce que je veux faire c’est un beau métier mais cependant cela ne doit pas être facile tous les jours. Je lui réponds, que si j’avais choisi cette orientation c’est parce que cela permet d’avoir une approche globale de la personne soignée donc se n’est pas seulement le fait de faire des toilettes mais c’est aussi des moments de relations et de confiance qui peuvent se créer entre nous.

Ayant écouté mon avis sur le sujet, elle commença à réfléchir sur le fait de savoir si elle allait ou non me parler.

Au moment de sortir de la chambre, la patiente m’interpella et me demanda si cela était possible que je l’écoute sur un sujet qui la chagrine. Je lui réponds oui.

Sachant que c’était le début de la journée, je lui ai expliqué que j’avais des choses à terminer et qu’après je viendrai la voir.

A la fin de la journée j’ai rejoins la patiente dans sa chambre, je me suis assise à côté d’elle et je l’ai écouté. Pour pouvoir aborder le sujet en douleur, elle commença à me poser des questions sur moi-même.

Au fur et à mesure de la conversation, une confiance commença à se créer entre nous.

C’est à ce moment là, qu’elle aborda le fameux sujet.

Elle m’expliqua que ce matin, elle avait envi d’aller au toilette. Elle y est allée, c’était une envi d’aller faire caca. Le problème qui c’est produit c’est qu’elle n’a pas eu le temps d’aller jusqu’au toilette et que c’est tombé par terre.

Ayant honte d’elle, elle pensait que j’allais me moquer d’elle et en parler à tout le monde.

Essayant d’être professionnelle et humaine, je lui ai dit pour la rassurer que c’était une chose qui pouvait arriver à n’importe qui et que cela n’était pas grave.

Ne sachant pas vraiment quoi répondre à cela, car ceci n’est pas un sujet facile à aborder, j’ai essayé par plusieurs façons de lui expliquer que cela n’est pas grave.

Sachant que celle-ci est un peu fébrile suite à son hospitalisation, cela pouvait être une cause de son petit accident.

Voyant que j’essayai de la comprendre et que je ne la jugeais pas, une confiance a pu se créer entre elle et moi et au fur et à mesure du stage, celle-ci se confia de plus de plus chaque jours au près de moi.

3.