Contribution de l'ue à une meilleure gouvernance par-delà nos frontières rapport

quées au motif qu'elles sont irresponsables et opaques, qu'elles manquent de légitimité et qu'elles sont incapables de répondre aux défis d'aujourd'hui. Il y a largement matière à les améliorer et à les compléter par de nouveaux outils. L'UE peut contribuer pour beaucoup à cette mission, mais elle doit aussi développer sa propre capacité à coopérer si elle entend exploiter tout son potentiel. À l'instar des institutions de la gouvernance globale, l'UE doit accroître sa transparence, être à l'écoute de l'extérieur et s'efforcer de parler d'une seule et même voix.

Le présent rapport analyse la gouvernance par-delà les frontières de l'UE en insistant tout d'abord sur les thèmes relevant du premier pilier. Ses conclusions constituent par conséquent un premier groupe d'idées qui pourraient être expérimentées dans des matières relevant d'autres chapitres du Traité. Nous soumettons les recommandations ci-après :

1. Conformément à sa responsabilité globale, l'UE doit porter une plus grande attention à l'impact des politiques européennes sur ses partenaires des pays tiers ainsi que sur nous-mêmes, en employant des définitions économiques et non économiques du bien-être. Elle doit aussi promouvoir une vision positive du champ de coopération possible avec nos partenaires aux niveaux global et régional.

2. Priorité doit être donnée au développement et à l'utilisation d'outils analytiques, qui permettent aux citoyens et aux décideurs européens de comprendre l'impact des innovations politiques,