Corpus La Bruyère et La Fontaine

t sans fondement car les animaux ne s’entretuent pas entre espèces. Enfin dans « la besace », La Fontaine critique l’homme à travers des animaux, Le dieu Jupiter appelle chaque être à trouver ses défauts, mais ils personnes ne s’en trouvent et rejettent l’imperfection sur les autres comme le surligne la très belle moral de fin, « il fit pour nos défauts la poche de derrière, et celle devant pour les défauts d’autrui ».

Pour chaque texte a été donné une stratégie argumentative différente. Pour nous persuader ou nous convaincre d’adhérer à leur thèse, plusieurs techniques sont possibles. Dans « des jugement », La Bruyère utilise l’ironie, il inverse le rôle des hommes et des animaux « tous les chats d’un grand pays se sont assemblés par milliers dans une plaine » en plaçant l’homme comme juge de ses propres actes. Au contraire, dans « les hommes » il utilise un discours satirique où il ridiculise le personnage « les sauces lui dégouttent du menton et de la barbe », ce qui va engendrer l’ironie car le personnage et une caricature des égoïstes. La Fontaine a une approche plus discrète de la chose car contrairement à La Bruyère, il est un proche du roi et il doit éviter la censure ou les reproches. Il va être le plus fin possible dans ses écrits pour faire passer ses idées. Dans « l’homme et la couleuvre », il utilise une argumentation indirect, il donne la parole aux animaux est demande leurs témoignages face au traitement des hommes, ce sont ces témoignages qui vont nous émouvoir et qui vont chercher a montrer a l’homme qu’il y a de l’injustice comme l’énonce la vache « Enfin me voila vieille ; il me laisse en un coin sans herbe ; s’il voulait encor me laisser paraître ! ». Pour terminer dans sa deuxième œuvre « La besace », il dessine sa fable en deux parties, un exemple de comment les humains se comporteraient entre eux avec le dialogue entre des animaux « de sa forme il se loua très fort ; glosa sur l’éléphant […] que c’était une masse informe et sans beauté » suivit d’une définition de l’orgueil humain « Lynx envers nos pareils, et taupe envers nous », pour terminer par une moral qui résume très bien notre comportement.