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Cours d'initiation à la pensée économique politique

Cours : Cours d'initiation à la pensée économique politique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  31 Août 2017  •  Cours  •  4 090 Mots (17 Pages)  •  1 062 Vues

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Chapitre 1 l’Objet et la méthode de l’économie politique

  1. Définitions de l’économie politique (méthode du travail scientifique et à définir de l’éco politique)
  • Définitions et délimitation de l’objet
  • Macro-éco/micro-éco
  • Approche positive/approche normative
  1. Le raisonnement scientifique
  • La méthode scientifique
  • L’économie en tant que sciences
  • Pourquoi les économies ne sont pas toujours d’accord entre eux (alors que l’économie est une science ?)

Introduction du chapitre 1

Utilisation de trois termes :

  • Eco politique
  • Sciences économiques
  • Analyse économique

Economie politique : Premier terme à être apparu dans l’histoire, ce terme met en lumières le fait que la discipline est apparue pour répondre à des préoccupation politique. (Pas synonyme de politique économique). On dit souvent que les économistes sont apparus comme conseiller du prince, (comment accroître sa puissance économique, son territoire, sont des questions que traitaient les mercantilistes (=les économistes du roi)). La discipline est apparue pour régler des problèmes politique donc économie politique.

L’économie politique est une discipline, on parlera plus tard de sciences et en tant que scientifique la tâche d’un économiste est de décrire, expliquer, améliorer la compréhension du monde économique. Ce n’est pas à l’économiste de dire si il faut augmenter ou baisser les impôts, ce choix est du ressort de la politique économique (prendre les décisions en rapport avec l’économie, ce qui est préférable de faire est du ressort de la politique économique. Alors que l’économie politique est juste là pour expliquer comment cela fonctionne). Pour prendre des décisions ont a besoins de comprendre donc on a besoins de l’économie politique.

Lorsqu’une décision est prise, cela a beaucoup d’enjeux donc l’économiste ne peux pas prendre de décision car ça implique trop de choses (socialement par exemple).

Sciences économiques : Terme qui revient à la mode. On a glissé de l’appellation économie politique vers sciences économique (mais certains journaux reviennent à l’appellation économie politique, car ils reprochent aux économistes lors de la crise des sub-primes de ne pas avoir éclairer la population et d’avoir voulus protéger un « sacre économique », alors que le but de l’économie est de comprendre le monde pas de protéger une pseudo « renommé »). Le but de la science est de comprendre le monde. Lorsqu’on parle de sciences économiques ont met l’accent sur la méthode scientifique de l’économie.

Analyse éco : On veut mettre l’accent sur le côté analytique de la discipline, ont vas essayer de pousser au maximum la compréhension. Cela nous permet de comprendre une certaine complexité de l’économie (par ex : La taux de changes et taux de chômages sont-ils liés ?). Cela permet de prendre de la distance et de produire une réflexion. L’analyse est le fait de creuser les choses et d’avoir une vision d’ensemble pour comprend au mieux la choses.

I Définitions et approches de l’économie politique

 1 définition et délimitation de l’objet

Une définition se construit, se raisonne, se comprend, une définition n’est pas neutre, elle s’inscrit dans un contexte donc il y a une évolution. Celons le changement de la société la définition a changé petit à petit.

 Une première série de définition est apparus en 1803 avec Jean-Baptiste Say dans son traité de l’économie politique : une définition qui est devenue insuffisante. L’économie politique est l’étude de « la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les richesses » (La définition de JBS n’est plus d’actualité) = on définit l’économie celons l’objets d’études qui était les richesses. Deux différences quand on définit quelque chose par rapport à l’objet d’études : on doit définir l’objet d’études, c’est dur de définir les richesses, il y a des choses qui vont rentrer dans les richesses alors qu’ils n’y ont pas leurs places pour certains économistes, (ex : l’amour). On a défini richesses comme des richesse matériel, mais un autre problème est soulevé car les services ne sont alors pas pris en compte. Donc on revient au point de départ : qu’est-ce que la richesse ? donc une solution émerge les services sont des richesses immatérielles. Retour au point de départ (encore), mais on s’est rendus compte que tout se monétiser donc l’économie devient la science de l’échange marchand, c’est-à-dire : que tout ce qui peux s’échanger sur un marchés (sous la forme d’un libre consentement, ex : besoins d’un service de transport, je vais échanger ma monnaie (fruit de mon travail) contre le service). Le problème est que l’on définit maintenant l’économie par l’échanges (qui dit échanges dit marchés). Donc que se passe-t-il lorsque l’on parle de justice ou des impôts, pas libre de consentement, ex : un repris de justice qui ne veut pas avoir recours aux services de la justice.

Tension entre ressources limités et envie illimités qui sont à l’origine de l’économie.

La rareté des ressources, (elles ne sont pas illimitées) en contradiction avec cela on a des besoins qui semble illimités. On observe que plus les sociétés s’enrichissent, plus les besoins se développe donc ils semblent illimités. Comme les ressources ne sont pas illimités et les que les désirs semblent l’être il faut alors faire des choix, c’est la science de la frustration. On parlera alors d’arbitrage car on ne peut pas tout avoir, il faut donc abriter ces choix. L’économie serait la science qui étudie ces choix. 

Définition de Malinvaud 1982 : « L’économie politique est la science qui étudie comment des ressources rares sont employés pour la satisfaction des besoins des hommes en sociétés ; elle s’intéresse d’une part aux opération essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part aux instituions et aux activités ayant pour objectif de faciliter ces opérations ».

Commentaire :

  1. L’économie est une science
  2. L’économie est une science sociale
  3. Ressources rares
  4. Satisfaction des besoins
  5. Idée sous-jacente d’allocation

  1. L’économie politique est une science.

Une science = du latin scientia (la connaissance). Le rôle de l’économie politique est de faciliter la compréhension du monde, d’améliorer l’état de la connaissance. La tâche de l’économiste c’est de nous expliquer la façon dont l’environnement économique fonctionne. C’est un rôle d’explication d’analyse et non pas un rôle d’action, il est là pour nous expliquer les conséquences des actions des dirigeants par exemple (ex : que les taxes vont faire augmenter les prix sur le marchés).

 

  1. L’économie est une science sociale.

L’économie s’intéresse aux comportements des hommes vivant en société, aux interactions entre eux. John Maynard Keynes « il n’est pas de problèmes économiques, il n’est que des problèmes humains » c’est une science incertaine car on va se préoccuper du comportement des humains. Science=rationalisation du comportement humain.  En moyenne, les humains sont rationnels. Les hommes sont organisés en société, donc l’économie est une science sociale. Celle-ci comportent 2 branches :

  • Les comportements humain (comment les individus prennent leurs décisions et quel sont ces conséquences)
  • L’organisation sociale (institutions, lois, répartition des richesses, comment on organise les relations entre les hommes)

L’économie est une science molle et humaine.

  1. Ressources rares

L’économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employés pour la satisfaction des besoins. La rareté économique : c’est une rareté relative, en face de la rareté économique il y a une demande, ce n’est pas une rareté absolue. Un bien peut être économiquement précieux car il nécessite du travail, ex : diamant. Rareté ne veut pas dire valeur. (Ex :  carte Pokémon et diamant. La rareté économique est une rareté qui fait face à un besoin, donc c’est une rareté relative.)

  1. La satisfaction des besoins

Un besoin économique est un besoin qui fait référence à la rareté. Plongeur sous-marin : problématique économique. Il va devoir faire des choix pour utiliser sa quantité d’air dans sa bombonne, limiter son temps de plongée, zone d’exploration… le besoin d’air devient un besoin économique. Un besoin est économique à partir du moment où il nécessite pour sa satisfaction, l’utilisation de ressources rares qu’elles soient financières, humaines ou naturelles. Il existe des besoins économiques collectifs : éclairage dans l’amphi, et des besoins économiques individuelles, ex : ordinateur. Dans une société c’est le même principe.

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