Description de la pension Vauquer d'après le père Goriot

férieure, quant à elle, était lambrissée à hauteur d’appui. Les fenêtres étaient décorées de rideaux de couleur bordeaux tendant vers le marron. Dans le dos de l’étudiant, situé au bout de la table lors du déjeuner, se trouvait un poêle vert, encastré dans le mur. Près de cet objet se distinguait une horloge en bois (aussi appelée Cartel) accrochée au mur. A proximité se tenait également un buffet où des carafes ternies, des piles d’assiettes en porcelaine à bords bleus empilées étaient déposées. Nous passâmes dans le salon pour prendre le café. Cette pièce était aussi composée de boiseries. La partie supérieure des murs était peinte de la même teinte que celle de la salle à manger. Les fenêtres du salon étaient parées de voilages rouge-bordeaux. La cheminée en pierre était ornée de deux vases contenant des fleurs artificielles, usées, qui accompagnaient une pendule bleuâtre de petite taille. Auprès du foyer étaient disposés un canapé et des fauteuils, où Victorine avait l’habitude de s’installer afin de broder. A ses côtés se trouvait un panier en osier défraîchi. Au milieu de la pièce se dressait une table ronde en marbre à rebord en fer forgé, sur laquelle le plateau du service à café était posé. Celle-ci était entourée de chaises en étoffe de crin. Les murs, quant à eux, sont décorés de chandeliers ainsi que de portraits, de tableaux à diverses tailles.