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n quartier SMPR (service Médico-Psychologique Régional) qui est une antenne de l’hôpital de Brumath et qui héberge les détenus de la région Alsace, souffrant de troubles psychologiques graves. La capacité d’accueil est de 14 places.

A l'incarcération, les hommes sont placés dans une cellule du "quartier arrivants" pour quelques jours. Les femmes et les mineurs sont tout de suite placés dans leur quartiers respectifs.

Dans les deux jours qui suivent leur incarcération, ils y rencontrent un représentant du Chef d'Établissement, du service médical, du service d'insertion et de probation et éventuellement un instituteur. Ensuite, ils sont affectés dans une cellule d'un bâtiment en fonction de leur catégorie pénale.

A tout moment, pendant le temps de leur incarcération, le détenu peut rencontrer le Chef d'Établissement ou son représentant, un membre du personnel d'encadrement. Pour cela, il suffit de faire un courrier motivant la demande.

Les détenus peuvent aussi s'adresser de la même façon, aux différents services de la Maison d'Arrêt.

Les cellules accueillent 1, 2, 4 ou 6 détenus selon leur superficie. Un panneau d'affichage est prévu pour accrocher les photos personnelles. Chaque détenu est responsable de la propreté de sa cellule et lors d'un changement de cellule, il doit la laisser propre.

Les cellules du quartier mineurs, suite à sa rénovation, disposent d'une douche en cellule. Les détenus mineurs sont seuls en cellule, sauf sur avis judiciaire ou médical.

Les affectations en cellule sont décidées par l'encadrement. Les personnes détenus peuvent demander à être en cellule avec un proche ou une connaissance.

Historique de la Maison d'Arrêt de Strasbourg

Au mois de novembre 1983, Robert Badinter, Garde des Sceaux, ainsi que ses conseillers techniques levaient le voile sur l'équipe d'architectes choisie, en vue de la construction de la future Maison d'Arrêt de Strasbourg.

Parmi la soixantaine de candidats en compétition, la chancellerie désigna le Cabinet Strasbourgeois : Dick, Hoernel, Fernser et Valente.

Les premiers coups de pioches ont été portés en juillet 1985. Trente huit mois plus tard, en septembre 1988, la prison de Strasbourg, située Rue Engelmann, ouvre ses portes.

Il s'agit de doter Strasbourg d'un établissement pénitentiaire décent, moderne, adapté aux conditions de détention actuelles et répondant aux normes de sécurité.

La Maison d'Arrêt de la Rue du FilEn 1988, la Maison d'Arrêt de la Rue du Fil présentait un ensemble vétuste. Le carrelage sale, terni par le temps était cassé par endroits.

Les peintures étaient écaillées par l'humidité, les planchers suintaient par l'usure.

Les fenêtres étaient munies de barreaux et grillagées de 1 mètre de haut sur 1 mètre de large ce qui empêchait la clarté de passer.

En pleine journée, les néons restaient allumés en permanence.

La promiscuité était permanente : la surface totale au sol pour l'ensemble des cellules était de 800 m2 pour un peu plus de 200 détenus soit environ 4 m2 par détenu.

Il faut déduire la place qu'occupent les lits, la table et le wc. Entassés, les détenus restaient allongés sur leur lit lorsqu'ils se trouvaient en cellule (...)

Il était impossible de s'isoler, d'exercer une activité intellectuelle ou manuelle autrement qu'en travaillant sur ses genoux, assis au bord du lit.

Les cellules n'étaient pas alimentées par l'eau chaude.

C'était une vieille bâtisse construite en 1823 sur les arrières du Palais de Justice alors situé rue de la Nuée Bleue. C'était la première Maison d'Arrêt de Strasbourg. Cette maison d'arrêt était principalement destinée à recevoir les détenus condamnés à moins de 3 ans d'emprisonnement ainsi que les personnes placées en détention provisoire en attente de leur jugement.

La Prison Sainte MargueriteLa prison Sainte Marguerite dénommée également Maison de Correction ou Commanderie a été bâtie entre 1740 et 1747 sur l'emplacement de l'ancienne Commanderie St Jean.

Composée de trois bâtiments principaux séparés les uns des autres et délimités par une cour, un préau et un jardin.

Dans un des bâtiments se trouvaient le dortoir pour les femmes, des dortoirs pour les jeunes détenus et l'infirmerie.

Dans un autre bâtiment se trouvaient le réfectoire, les ateliers et les grands dortoirs qui pouvaient accueillir jusqu'à 45 détenus.

Cette maison correction renfermait principalement les condamnés des deux sexes dont la peine n'était pas supérieure à un an de détention, ainsi que d'autres, condamnés à de lourdes peines en attente de leur transfert.

Ces deux établissement n'étaient plus adaptés aux conditions de détention des temps modernes et ont fermé leurs portes en 1988.

La nouvelle Maison d'Arrêt de Strasbourg

Cette nouvelle Maison d'Arrêt doit résorber "l'inflation carcérale".

Au 1° décembre 1989, 51041 détenus peuplaient les prisons françaises, soit une augmentation de 1,37% par rapport au mois précédent.

La Maison d'Arrêt de la rue du Fil, qui était normalement prévue pour 113 hommes, en hébergeait en moyenne 200 à 210 depuis plusieurs années.

Dès son ouverture en septembre 1988, la Maison d'Arrêt de Strasbourg remplace les deux anciennes prisons strasbourgeoises, la prison Sainte Margueritte et celle de la Rue du Fil.

En février et mars 1990, suite à la fermeture de la prison de Saverne, les détenus ont été transférés a la Maison d'Arrêt de Strasbourg.

D'un coût de 225 millions de francs, la nouvelle prison de Strasbourg a été financée à 100% par l'État.

La Maison d'Arrêt de Strasbourg est le plus gros établissement pénitentiaire, après le Centre Pénitentiaire de Nancy-Maxéville, de la direction interrégionalle Strasbourg-Est.

Présentation du quartier femme.

Présentation du quartier femme

La maison d'arrêt de Strasbourg est constituée de 4 quartiers; le quartier des hommes, le quartier des femmes, le quartier des mineurs et le quartier SMPR.

Nous nous interesserons au quartier femme dans ce dossier

Le quartier femmes est implanté sur 2 niveaux. Il a une capacité théorique de 21 places

Les promenades s'effectuent au sein du quartier femmes. Les horaires de promenade sont définis par le règlement intérieur.

Les activités spécifiques se déroulent au quartier femmes.

Une salle informatique est à leur disposition pour des formations d'initiation 2 fois par semaine

l'enseignement : élaboration d'un parcours d'insertion 3 fois par semaine

remise à niveau

repérage de l'illettrisme

vie sociale et professionnelle

français langues étrangères

image écriture (activité de thèmes basés sur des poèmes écrits sur rouleau et écrits au pinceau, à l'ancienne)

ABECEDAIRE activité de création de découpage pour l'élaboration de cartes de correspondance et différents sujets de découpage qui peuvent être peints.

D'autres activités se déroulent dans une salle de jour comme l'activité couture où l'objectif est la création de vêtements (jupe, pantalon, etc.), et l'activité tricot pour la création de tout ce que l'on peut faire avec de la laine.

La bibliothèque de la Maison d'Arrêt leur est réservée un après-midi par semaine ainsi que les séances de sport et de boxe qui se déroulent 1 fois par semaine dans le gymnase des adultes.

Une salle de cuisine a été aménagée pour des activités cuisine propres au quartier femmes.

Les ateliers se situent au 1° étage du quartier.

Une détenue classée au service général s'occupe de l'entretien du linge de ce quartier. Pour cela, une buanderie est à la disposition du quartier.

Les détenues femmes ont la possibilité d'être coiffées dans un local spécialisé, aménagé en salon de coiffure et d'esthétisme

La fréquentation du salon est en fonction des demandes.

Les mères avec un bébé

Les mères incarcérées avec leur bébé ont un régime de détention spécifique.

Elles ont la responsabilité

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