Dissertation philo : s'accomplire grace au travail

ire bien sûr, autrement dit les moyens de vivre convenablement (gain matériel).

Réponse paradoxale

:

Cela dit

,

on gagne bien plus qu’un salaire à travailler → travail = facteur d’intégration et de cohésion sociale

;travail per

met à l’homme de s’ac

complir, de se sentir utile (estime de soi, liberté).

Objectif

:

même si le travail est une nécessité vitale, le travail est bien plus qu’une source de revenus

.

Plan

(on a décidé de terminer par la réponse paradoxale ; commençons donc par la réponse spontanée) :

1

ère

partie

→

thèse = Le travail est une nécessité vitale : on y « gagne sa vie »

→

dans cette partie, montrer toute l’ambiguïté d’une

telle vision du travail : certes, on gagne sa vie à travailler mais que perd-on en échange ? (1) Le travail peut être vécu comme une

malédiction, particulièrement si c’est un travail où on ne s’épanouit pas → l’

ouvrier (esclave moderne ?) gagne un salaire mais à quel prix ?

Analyse de Marx sur l’aliénation du travail

,

voir aussi

sondage mené en A

ngleterre dans les années 60 → une majorité d’ouvriers ont une

vision instrumentale du travail

; (2) on peut revenir sur l’étymologie du mot

; sur la vision du travail chez les grecs et la distinction travailmanuel/travail intellectuel ; (3) en outre, le

travail peut être aliénant au sens où il accapare ma vie → dans une société fondée sur le travail,l’homme ne finit

-il pas par vivre pour travailler au lieu de travailler pour vivre ? En anglais, on parle ainsi de «

workaholic

» → travail

=drogue ;

2

ème

partie

→

thèse = Le

travail est bien plus qu’une source de revenus

: c’est une

véritable

identité sociale qu’on gagne à

travailler

→ dans cette partie, montrer

que le travail est la condition

sine qua non

d’une vie «

normale » : (1) on peut partir

de l’expé

riencedu chômage que Bourdieu décrit comme « expérience de la déréliction » pour montrer combien le chômage est un fléau qui enlève à

l’homme tout espoir, tout

e perspective (

voir

les chômeurs de Marienthal) ; (2) le travail structure le temps

; (3) c’est en travaillant que l’ongagne à ne plus travailler → au fond le loisir suppose le travail (Dumazedier)

; (4) finalement, travail = facteur de cohésion sociale (thèse deSmith) ;

3

ème

partie

→

thèse = Non seulement on gagne une certaine reconnaissance sociale à travailler

mais l’homme s’accomplit

parson travail ; il y gagne sa liberté

→

dans cette partie, montrer, comme le dit Méda, que le travail est le lieu où on fait montre de sescapacités, où on apporte son utilité, où on participe à la construction de nouvelles réalisations

→ par son travail, l’homme gagne sa liberté :(1) l’homme se libère de

l’instinct et de sa faiblesse naturelle (Kant → estime de soi

; Alain sur la puissance de l’outil

;

Platon →

mythe deProméthée)

; (2) l’homme se libère de la nécessité auquel le travail le soumet parce qu’il apporte à la société son utilité (Hegel et dialectiquedu maître et de l’esclave)

; (3

) l’homme, à mesure qu’il transforme le monde, le spiritualise → travail = marque de l’esprit et

de sa libertécréatrice (Hegel, Marx)

; (4) le travail intellectuel dont Platon vente les mérites est bien un travail puisqu’il permet à l’homme de se réaliser,de s’accomplir → définition large du travail

qui pourrait inclure le bénévolat par exemple.

Introduction

: Le travail est une activité qui a une finalité et sa finalité la plus immédiate est matérielle : il est la source de revenus donttout individu a besoin pour vivre et subvenir à ses besoins. Alain Supiot, sociologue, écrit, «

le travail se distingue de l’activité en ce qu’il

répond à une obligation

». A la différence du jeu, le travail est une activité organisée en vue d’une fin autre qu’elle

-même. Autrement dit,

ce n’est pas simplement pour travailler qu’on travaille mais bien pour gagner

sa vie. Un proverbe nous dit

d’ailleurs

que tout travail méritesalaire. Quoi de plus logique !

Mais

la finalité du travail n’est

-elle que matérielle

?