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Mémoires Gratuits : Dissertations Gratuites. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresion et ce qu’a voulu dire l’énonciateur. Il y a peut-être des lois justes du point de vue de la loi juridique qui sont injustes du point de vue de la morale.
Attention dans certains sujets vous pouvez avoir à la fois un présupposé et un paradoxe, ou un rapport fait/droit et un présupposé…etc
II] Faire un plan détaillé et argumenté avec des références (toujours au brouillon) : 1h30
a) Après avoir problématisé, il faut penser à un plan.
Ce dernier est composé de deux ou trois thèses, c’est-à-dire des prises de position qui répondent impérativement à la question posée. Les deux premières sont souvent opposées. Une fois trouvées les thèses vous devez redescendre en amont et vous demander POURQUOI la thèse que vous avez posée peut être défendable.
Par exemple dans le sujet suivant :
« Que pensez- vous de l’expression : « à chacun ses opinions » ? »
… si vous faites une première partie sur tous les types d’opinions qui existent, vous faites comme si on ne vous avait pas posé de question et vous vous contentez de décrire les phénomènes.
Solution La façon la plus simple de faire, est de montrer pourquoi l’énonciateur a, en apparence raison de dire cela et dans une seconde partie, pourquoi cette phrase « à chacun ses opinions » n’est pas si justifiée et peut avoir des conséquences négatives :
I] Le relativiste a raison de dire « à chacun ses opinions » car :
II] Néanmoins cette position rencontre des limites car :
b) Pour trouver les arguments, il faut :
1) apprendre le cours
2) vous mettre dans la situation où on vous demanderait de justifier votre thèse
3) mobiliser des références
c) Exemple d’argumentation pour la première partie de la dissertation « Que pensez vous de l’expression : « A chacun ses opinions » ? »
On peut penser que celui qui dit « à chacun ses opinions » a raison :
- au nom du respect de la différence et de la tolérance
- pour lutter contre les dogmatiques qui imposent leurs idées sans les démontrer
- par principe de précaution : je ne peux pas avoir la garantie absolue que j’ai raison si je n’ai qu’une opinion (le stade avant la réflexion)
- pour éviter les conflits, si je sens que l’autre veut absolument imposer son opinion
- parce qu’il y a des sujets dans lesquels on ne peut pas dire, en tout cas en apparence, qu’une personne a plus raison qu’une autre : ex : un goût musical
- parce que, comme l’opinion n’a pas été réfléchie, cela n’aurait pas de sens de la hiérarchiser par rapport à d’autres.
Référence : la figure des sophistes (les ennemis de Socrate cf cours de début d’année) qui étaient capables de démontrer une chose et son contraire et qui se servaient du discours comme un outil de pouvoir et non pour trouver la vérité.
Exemple d’argumentation pour la seconde partie :
Néanmoins la position relativiste a des limites, car lorsque l’on dit « à chacun ses opinions » :
* on empêche tout dialogue car on renvoie chaque personne dans son camp
* on mime la tolérance en signifiant à l’autre que l’on va rester sur sa propre position
* on cache notre ignorance et donc le fait que l’on n’a pas d’arguments pour démontrer la valeur de notre propre opinion
* on montre à l’autre que sa position ne nous intéresse pas (mépris)
* on croit éviter les conflits alors que l’on peut au contraire créer de la frustration chez l’autre qui aurait voulu débattre
* on fait comme si toutes les opinions avaient la même valeur alors que l’expression de certaines opinions est interdite par la loi
Il apparait alors que le relativiste est dans le fond quelqu’un de dogmatique
Vers la troisième partie…
La troisième partie est souvent l’indication de comment nous pouvons sortir du problème posé : comment discuter avec l’autre sans lui imposer nos opinions, et comment être tolérant sans pour autant tout accepter ? (ex : si quelqu’un nous insulte, nous n’allons pas lui répondre « à chacun ses opinions »).
On choisira par exemple dans ce sujet d’ouvrir sur la nécessité de transformer l’opinion en réflexion par le dialogue et la rencontre d’opinions différentes de la nôtre, et de montrer que toutes les opinions ne sont pas équivalentes du point de vue de la morale qui est universelle. Ex : Quelqu’un qui me dirait que les handicapés sont inférieurs aux gens normaux, nie un principe moral fondamental, posé en droit, qui est l’égalité de tous les hommes.
III] Le développement, la rédaction : (au propre, sur la copie) : 2h
a) Il faut impérativement faire une introduction (amener le sujet, poser la problématique que vous avez choisie) et annoncer le plan. Environ dix lignes.
Exemple d’introduction :
Au quotidien il nous arrive souvent lorsque l’autre nous parle et que nous ne sommes pas d’accord avec lui d’écourter la conversation et de lui répondre, faute d’arguments, ou par paresse, « A chacun ses opinions », « Je ne suis pas d’accord avec toi, mais chacun pense comme il veut». Or, derrière cette phrase qui semble en apparence tolérante ne se cache-t-il pas une démarche beaucoup moins glorieuse ? Le relativiste a-t-il
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