Economie Genérale
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Drap 100 60
Vin 60 20
La GB ne possède pas d’avantage absolu.
Le prix relatif du drap en vin est meilleur en GB (10/6 contre 18/6). La GB est un peu moins mauvais dans la production du drap, et le Portugal est un peu meilleur dans la production de vin.
On est dans un avantage comparatif.
Ricardo à vingt cinq ans est déjà trader à la bourse, c’est un petit géni. Son problème est qu’il fait de moins en moins d’argent car il donne de plus en plus d’argent à la rente (somme versée aux propriétaires fonciers). Il lui faut trouver du blé et du mais moins cher qu’en GB en France.
Les Cow Laws taxent le blé à 100%.
Il a réussit à les faire aboutir. L’Angleterre commence à commercer avec le monde entier. C’est l’apogée de l’Angleterre.
3. Hecksher et Ohlin (20ème siècle) : Théorie des dotations factorielles.
Au milieu du 20ème siècle, deux économistes suédois vont essayer d’améliorer la théorie de Ricardo. En ajoutant des facteurs de productions aux produits autres que le travail. Ils vont rajouter les matières premières. Et ils vont partir d’une hypothèse évidente : Les Etats n’ont pas les même dotations en facteur de production (certains états ont plus de terres, la chine plus de mains d’œuvre, d’autres plus de capital, etc.…).
Les états, les nations ont intérêts à se spécialiser dans le facteur qui est le plus abondant chez eux. Parce que si on se spécialise dans le facteur qui est rare il sera rapidement épuisé. (Ce qui explique le développement de la Chine dans l’industrie).
Cette théorie est complétée dans les années 1970 par un économiste très connu américain qui s’appelle Samuelson. Elu plus grand économiste de tous les temps, il a réussi à expliquer l’économie à tous.
Cette théorie des dotations factorielle s’appelle HOS (Hecksher Ohlin Samuelson).
B. Approches récentes.
1. La théorie de l’écart technologique.
En 1961, cette théorie apparait et explique que le commerce international permet la diffusion du progrès technique et donc permet à une nation d’accéder à une technologie qu’elle ne maîtrise pas.
Les nations ayant un avantage technologique vont exporter plus facilement, elles vont avoir tendance à innover pour maintenir leur avantage technologique.
2. La théorie de la demande.
Début des années 60, elle explique qu’une entreprise au début va privilégier le marché domestique. Lorsque ce dernier est saturé, elle va exporter dans les pays voisins qui ont aprioris le même style de demande. Et enfin elle va exporter dans le monde entier et en plus dans les pays en voies de développement.
D’après cette théorie, le marché international est une extension du marché domestique de la firme.
3. La théorie de Vernon et la théorie du cycle de vie du produit.
C’est une prolongation des deux théories précédentes, qui va nous analyser le fait qu’à chaque phase de cycle de vie du produit correspond un courant d’échange.
Annexe 4 :
* Dans la phase 1 de lancement, le produit est réservé au marché national.
* Dans la phase 2 de croissance, les concurrents apparaissent et pour conserver son avantage technologique va donc exporter dans les pays avec le même niveau de vie.
* Dans la phase 3 de maturité, la firme a trop de concurrents, la production devient trop cher. Il faut délocaliser pour baisser les coûts. Elle les revend moins chers toujours dans les même pays.
* Dans la phase 4 de déclin, elle est balance dans les pays en voies de développements.
Cette théorie du cycle de vie explique en grande partie l’explosion du commerce intra firme.
II. Le protectionnisme.
Même si la doctrine dominante est le libre échange, même si on a une ouverture croissante des frontières depuis 50 ans, et bien on se rend compte que les techniques protectionnistes sont encore largement utilisées dans les échanges internationaux.
Le protectionnisme est une doctrine économique selon laquelle le marché national doit être protégé. C’est aussi une politique économique qui vise à limiter voir interdire l’entrée sur le territoire national de produits étrangers grâce à différents instruments.
A. Les arguments du protectionnisme.
1. List : le protectionnisme éducateur. 1841
Il souligne quelques limites à la théorie du libre échange. Il nous dit que l’Etat doit mettre en place des techniques (des barrières douanières) pour protéger les industries naissantes de la concurrence étrangère. Aussi, une fois que l’industrie est devenue assez puissante on ôte les barrières.
De nos jours, on a repris cette théorie pour protéger les industries vieillissantes. (Textile français).
2. Les marxistes : Luxembourg, Emmanuel L’échange inégal.
Pour eux, Smith ment et la spécialisation ne profite pas de la même façon à tous les pays.
Pour les marxistes, l’échange devient inégal parce que les pays du Nord se spécialisent dans une production à plus haute valeur ajoutée. Alors que les pays du Sud sont souvent spécialisés dans une production agricole.
Valeur ajoutée augmente De plus en plus perfectionnée Prix augmente.
Alors que la denrée agricole ne bouge pas trop.
Les pays du Sud doivent alors exporter de plus en plus, produire d’avantage pour importer un nombre de produits équivalents voir diminuant. Et inversement pour les pays du Nord.
Il y a échange inégal, et il y a une dégradation des termes de l’échange pour les pays du Sud.
3. Les autres arguments du protectionnisme.
* Pour protéger certains intérêts particuliers comme ceux des agriculteurs, seulement depuis une dizaine d’année d’autres voix que celles de l’Europe se font entendre à l’OMC sur le fait qu’il faut arrêter de défendre l’agriculture.
* Protéger l’emploi dans des industries à forte intensité en travail (ex : le textile) parce qu’elles sont concurrencées par les pays à forte main d’œuvre peu chère.
* Le protectionnisme sert aussi
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