Economie et Gestion des Entreprises

Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou

Faculté Des Sciences Economiques, Commerciales et des Sciences de Gestion

Département des Sciences Economiques

Spécialité : Economie et Gestion des Entreprises

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Nom : AMMOUCHE

Prénom : Elhoucine

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Nicolas Machiavel est né en 1469 dans une famille aristocratique de Florence. A 30 ans, il devient diplomate Médicis, puisant dans son expérience la matière des relations diplomatiques, mais surtout, le fondement de sa pensée politique. Parmi elles, celle de ne jamais devoir prendre la "voie médiane", de toujours se tenir avec un courage extrême, de subordonner l'amitié et la parole donnée pour dominer la situation, et que les moyens soient finalement justifiés. Mais les politiciens ont rapidement cédé la place aux théoriciens, notamment son chef-d'œuvre de 1513 Le Prince (résumé ci-dessous), qui a défini ce qui est maintenant connu sous le nom de machiavélisme. Si l'auteur a principalement poursuivi une carrière à vocation politique, il a également écrit des œuvres d'un métier purement littéraire, comme ses comédies La Mandragore et Andria. Machiavel mourut dans sa ville natale en 1527.Aux dires de son fils, "extrêmement démuni", il a laissé une œuvre aujourd'hui incontournable tant par ses qualités stylistiques que par la pertinence et la modernité saisissante des idées développées.

  Publié fin 1532, Le Prince connut un grand succès et fut réédité à de nombreuses reprises entre 1535 et 1554. Il a également fait l'objet d'une controverse considérable, à tel point qu'il a été critiqué et interdit de publication par l'Église en 1559. Le livre a été écrit au milieu d'une grave instabilité politique. Un ouvrage qui s'attache à définir dans un premier temps les notions de monarchie et de république à la lumière des états de l’époque. L'Italie à cette époque était un territoire fragmenté et divisé composé de villes aux systèmes politiques différents. En fait, les Français sont intervenus à la fois dans le renversement de la famille Médicis en 1494 et dans sa restauration en 1512. Dans Le Prince, Machiavel affirme que l'unification de l'Italie est fondamentale pour faire face aux actions étrangères. L'ouvrage est une pierre angulaire de la pensée politique contemporaine car il propose un modèle changeant et une nouvelle réflexion sur la politique. L'œuvre de Machiavel regorge d'exemples historiques et contemporains pour justifier et illustrer ses affirmations. Dans sa thèse, il dresse d'abord les différentes typologies d'États existantes et identifie les sources de leur conquête et de leur maintien au pouvoir. Il aborde ensuite la question militaire et plaide pour la nécessité de remplacer les mercenaires par une armée nationale. Dans la troisième partie, Machiavel fait des recommandations sur la manière dont un monarque doit gouverner ses sujets et ses amis. En conclusion, il croit que la solution est d'unir l'Italie et de fixer sa décadence. La libération nationale est leur véritable objectif. Les deux questions centrales qu'il développe dans son livre sont le principe d'efficacité et de virtu (courage, valeur, courage), fondé sur ce que Machiavel appelle « la vérité valable des choses ». à la réalité et à la nécessité. Lorsque Niccolò Machiavele se risque à proposer une attitude pas nécessairement en accord avec les codes éthiques et les préceptes communément admis de la morale judéo-chrétienne, cela relève davantage du bon sens politique que d'une extraordinaire fourberie. J'irais même jusqu'à penser que ces conseils soi-disant « machiavéliques » sont incommensurablement plus moraux que l'agissement ordinaire de n'importe quel homme politique ordinaire de ces cinquante dernières années.
Pour ce faire, l'auteur s'appuie soit sur l'histoire ancienne (antiquité), soit sur l'histoire récente (le XVème siècle) de la péninsule italienne (car bien évidemment, l'Italie telle que nous la connaissons n'a que 150 années d'existence, il s'agissait à l'époque de Machiavel d'une mosaïque de cités états ou de petits royaumes). ." Machiavel y définit les différents types d'état qu'un « prince » peut être amené à diriger ; puis il disserte de l'art et de la manière de conquérir et/ou conserver le pouvoir selon différentes situations ; il aborde ensuite la délicate question militaire, la main armée que le prince doit toujours savoir mettre dans sa poche s'il tient à sa place ; par la suite, il donne des conseils de démagogie, de compromission ou de trahison visant encore et toujours à asseoir et à maintenir le pouvoir ; enfin il en termine avec une partie que l'on peut qualifier de « stratégie à long terme et vision pour l'Italie » qui est celle qui nous dévoile probablement le mieux le dessein, l'idéologie et la ligne politique propre de Nicolas Machiavel. Le prince doit se placer par-delà le bien et le mal, il doit tout à la fois être le renard, pour sa ruse et sa malice, et le lion, pour son impétuosité, vers laquelle Machiavel penche d’avantage. Il n'est plus mention de cité idéale, de souverain bien, ni même de bonheur du peuple, d'Etat ou encore de Dieu, libre au prince de discourir sur tous ces sujets, mais ils n'ont aucunement leur place dans les coulisses du pouvoir.

Chapitre 1 : Combien de types de monarchies existe-t-il ?

Il existe deux types d'États qui ont eu autorité sur les hommes :

• République (non mentionné)

•La monarchie

Une monarchie peut être héréditaire ou nouvelle. Vous acquérez de nouveaux territoires par vertu ou par chance, par des armes (les vôtres ou celles de quelqu'un d'autre).

Chapitre 2 : Monarchie héréditaire

Machiavel a choisi de ne parler que de monarchies et non de républiques. En ce qui concerne les monarchies, réfléchissez à la manière dont elles peuvent être gouvernées et maintenues. Contrairement à la nouvelle monarchie, la familiarité de la population rend moins difficile le maintien du contrôle sur le peuple. Si le prince ne fait rien d'extraordinaire, le contrôle est naturel, et la bienveillance naturelle de ses vassaux existe.

Chapitre 3 : Monarchie mixte.

La principale difficulté de la nouvelle monarchie est que les sujets de l'ancienne monarchie se tournent vers la nouvelle dans l'espoir de meilleures conditions, mais ils savent d'avance comment la nouvelle monarchie sera respectée et donc stricte. Ils se trompent souvent car ils doivent être Ensuite, la situation sera la même qu'avant ou même pire. Si votre langue parlée et vos coutumes correspondent à celles du nouveau roi, il sera plus facile de gagner de nouveaux royaumes. Et si les masses sont déjà habituées à l'obéissance, cela devient encore plus facile. Dans ce cas, le nouveau monarque doit quitter la même situation que le dirigeant précédent, sans modifier aucune loi ni impôt. Si la région en question n'a pas la même langue et les mêmes coutumes, Machiavel donne quelques remèdes.

• Mieux encore, le nouveau prince vit dans un royaume conquis. Les perturbations peuvent être résolues rapidement (une fois qu'une rébellion commence et avant qu'elle ne s'intensifie), et les troupes peuvent être gérées plus efficacement (le pillage n'est pas rare pour les troupes du Prince ; l'essentiel est que le Prince soit sur le terrain. Si vous êtes résident, tu apparaîtras comme un prince splendide.

• Établir des colonies dans les territoires conquis. Un nouveau roi doit prendre des terres et des maisons aux pauvres pour établir une colonie. C'est la meilleure solution pour Machiavel. Parce que moins de gens seront dépossédés, ils seront plus pauvres, ils seront dispersés et ils n'auront aucun moyen de réagir. C'est également gratuit pour les colons car cela ne coûte pas de terrain. En fin de compte, d'autres résidents hésiteront à se lever de peur que la même peine ne soit infligée. Il utilise l'exemple des Romains tout au long de ce passage pour illustrer ce point.

• Le nouveau prince doit devenir un allié, défenseur et chef de ses voisins. Bien sûr, si le nouveau prince parvient à s'imposer comme la personne la plus influente et la plus armée de la région, les royaumes voisins se tourneront vers lui sans animosité. La croissance est indiscutable.

Chapitre 4 : Pourquoi le royaume de Darius, occupé par Alexandre, ne s'est pas révolté contre son successeur après la mort d'Alexandre.

Machiavel s'étonne qu'Alexandre le Grand ait conquis l'Asie en si peu de temps, mais surtout, aucune rébellion intérieure n'a repris le pouvoir après sa mort. En définitive, ce ne sont pas les vertus du conquérant, mais la diversité thématique qui permet de pérenniser l'acquisition de nouveaux empires.

Ce chapitre décrit ensuite deux manières différentes de gouverner un royaume. Chacun de ses chemins est marqué par un pays.

• serviteurs (ministres) et princes. Les ministres sont donc nommés par le Prince et exercent leurs pouvoirs au nom du Prince. C'est une concentration de pouvoir sans hiérarchie et tous les habitants sous le monarque. Un exemple machiavélique est l'empire turc. • Un noble prince. Ces seigneurs occupent cette position grâce à des lignées. Ils ont donc leurs propres problèmes. Par conséquent, l'autorité du prince est faible. Exemple : la France.