Histoire Des Chevaliers

rains du royaume par tous ses peuples. Mais devant l’importance de la menace d’invasions des Saxons, tous se rangent sous les ordres d’un dénommé Artorius (chef d’une bande de cavaliers mercenaires). Il réussi à prendre le pouvoir car tous le voient comme le seul capable de tenir tête à l’envahisseur.

* Lors de la bataille du Mont Badon, les rois Bretons et Gallois remportent, avec à leur tête Artorius une victoire qui arrête l’envahisseur pour une quarantaine d’années.

* C’est près de Camelford en Cornouailles que Artorius meurt dans une grande bataille. Cet évènement marque la fin de l’indépendance bretonne : à la fin du siècle les Saxons occupent les trois quarts de la Grande-Bretagne.

* pour ne pas démoraliser les troupes, le corps d’Artorius va être enterré en cachette par ses lieutenants à Glastonbury.

* Devant l’énorme invasion, plusieurs milliers de Bretons se sont établis dans la péninsule armoricaine après avoir traversé la mer. Ils l’appellent « Bretagne ». De-là ils restent en contact avec leurs compatriotes rester sur l’île. Tous gardent espoir qu’Artorius soit encore vivant et en font un roi, ce qu’il n’a jamais été.

* il reste toujours le problème du pouvoir en Grande-Bretagne : dans le but de s’allier aux Gallois et de défaire les Anglo-Saxons, les Normands vont faire diffuser par les clercs ce qui est déjà la légende d’Artorius, dont le nom latin est Arthur. Cette légende dit que celui-ci serait bientôt de retour.

* La légende par donc du principe qu’Arthur ne serait pas mort mais que blessé gravement, il aurait été emmené sur l’île d’Avalon par sa sœur, la fée Morgane. C’est l’espoir breton.

* Henri II va finalement donner fin à la légende en se présentant comme l’héritier légitime d’Arthur. A l’intérieur de son royaume, il a besoin de l’appui des Bretons contre les Saxons. Ceux-ci acceptent mal la domination normande mais ne sont pas prêts à se rallier au roi à cause de l’espoir breton.

* Finalement, le cimetière de l’abbaye de Glastonbury, on découvre les tombes et squelettes d’Arthur et de Guenièvre. Cette découverte met un terme à l’espoir breton.

* Arthur est devenu le centre d’histoires d’abord indépendantes qui finirent rassemblées en un mythe immense et inépuisable.

* On doit la légende de la Table Ronde à Robert Wace car c’est lui qui la mentionna le premier. Il fit également d’Arthur le souverain parfait. Celle-ci a été introduite au 7ème siècle. La Table Ronde représente la confrérie des meilleurs chevaliers du monde dont faisaient partie Lancelot du Lac, Perceval, Gauvain et Galaad.

* D’abord, la légende du chevalier Lancelot du Lac trouve son origine dans le roman courtois de Chrétien de Troyes, Lancelot ou le chevalier à la charrette.

* Perceval ou le Conte du Graal est aussi un roman de Chrétien de Troyes. C’est le 5ème sur la légende arthurienne.

* Gauvain : ce nom est mythique. Il a atteint sont apogée dans la société médiévale parce qu’il en symbolisait les principales valeurs.

* Galaad. Selon la légende, il est le plus pur de chevaliers de la Table Ronde. Galaad est aussi le seul à avoir touché le Graal. Ce chevalier trouve également sont origine dans les romans de Chrétien de Troyes.

III. Les chevaliers selon Barjavel

L’histoire des chevaliers de la table ronde a été relatée par de nombreux écrivains, dont René Barjavel. Dans son récit, il présente les chevaliers les plus connus et leur organisation.

a. Lancelot :

Lancelot du lac est le fils biologique du roi Ban de Benoïc et de la reine Eliane. Alors que les terres de Benoïc étaient attaquées par Claudas, Ban est allé chercher du renfort auprès d’Arthur avec sa femme est son fils mais mourut en chemin. Merlin cherchant un nouveau né a éduquer pour la quête du graal, demanda alors a Viviane d’aller enlever l’enfant encore nommé Galaad à sa mère. Viviane l’emmena dans son lac ou elle l’éduqua pour qu’il devienne le meilleur des chevaliers aussi bien au combat qu’en société. Il ignora tout de ses origines jusqu’à l’âge adulte. Le jour où il fut prêt à devenir chevalier, il quitta Viviane et son lac pour aller se présenter au roi Arthur.

Ainsi il rencontra Guenièvre, la femme du roi dont il tomba éperdument amoureux. Pour échapper à cet amour interdit, Lancelot se consacra corps et âme à la quête du Graal. Mais cet amour qui le hantait l’empêcha d’aller jusqu’au bout de sa quête. En effet, la seule chose qu’il désirait plus que le Graal était Guenièvre. C’est pour cela que le diable fit naitre la certitude en lancelot que la femme qui tenait le graal était Guenièvre. Entre le graal et Guenièvre, son choix était déjà fait. Voilà comment il laissa s’échapper le fameux Graal…

Dans le récit de Barjavel, Lancelot est l’image meme du chevalier courtois, il ne se préoccupe pas uniquement des combats et de la quête, mais aussi des sentiments. Cette différence est d’autant plus forte car il est opposé au roi Arthur.

b. Perceval :

Perceval est le dernier des fils du Pellinor de Listenois. Sa mère l’emmena vivre en pleine forêt pour qu’il ne subisse pas le même sort que tous ses frères ainés mort au combat. Loin de tout, son cœur était pur et neuf et Merlin le choisit pour ces qualités afin qu’il devienne le héro de la quête et lui appris les arts de l’épée et de la chevalerie. Cependant, il s’avéra que ces qualités pouvaient aussi être néfastes. Bien qu’il fût honnête et pur, il était aussi bien trop naïf. En effet, sa mère lui avait appris à ne jamais poser de questions. Alors, au moment de prendre le graal, il ne sut pas comment le réclamer et le graal partait au loin…

Durant sa quête, Perceval rencontra Bénie par la volonté de Merlin. Celui-ci les présenta pour que Perceval reste pur par amour pour Bénie. Mais encore une fois, Merlin n’avait pas anticipé la naïveté de son chevalier. Comme Perceval ne connaissait rien a la vie, il ne savait pas qu’il faisait quelque chose de mal en s’adonnant aux jeux de l’amour avec une autre femme que l’élue de son cœur. Bénie passa sa vie a l’attendre, et mourut en l’attendant. Mais grâce a la réussite de Galaad dans la quête du graal, les deux amoureux ont put être réunis.

c. Gauvain :

Gauvain n’était pas un homme ordinaire : sa force était multipliée par trois quand le soleil était haut et les soirs de pleine lune, son désir d’amour charnel triplait également. Gauvain ne pouvait donc être celui qui trouverait le Graal car il n’était plus vierge. Mais celui-ci était bien souvent celui qui accompagnait et aidait les chevaliers purs dans leurs quêtes. Il était exemplaire