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Introduction : Evolution Cognitiviste de la psychologie sociale

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De plus en plus, on s’intéresse aux relations qui existent entre l’organisme et les stimuli. Et on s’oriente de plus en plus vers l’étude de la manière dont se forment les connaissances. On va commencer à s’intéresser à un organisme qui serait de plus en plus conceptuelle. On va faire intervenir les notions comme le prototype qui sont des notions de psychologie cognitive. On va donc abandonner peu à peu la réponse.

O S O (R)

En ce qui concerne la dimension sociale ?

* La psychologie cognitive avec des objets sociaux c’est-à-dire des objets pas comme les autres. D’une cognition chaude on passe à une cognition froide.

* Les travaux d’ASCH : formation des impressions

Rappel : présentation d’une personne fictive par une liste de trait (chaleureux vs froid)

Dans cette expérience le premier élément qui faut repérer c’est l’objet de connaissance est une personne qui est une sorte d’abstraction, objet à priori inévalué, inconnu. C’est « une cible ». Ensuite, il faut repérer la construction des connaissances. Ce n’est pas le contenu des connaissances qui importe mais l’activité des connaissances. Ainsi, que le rôle que peut avoir des connaissances préalables= antécédents cognitifs.

On ne prédit pas le comportement dans l’organisation conceptuelle ce que l’on prédit c’est les connaissances qui vont être générées à partir de celles que l’on a donné. La réponse n’a pas beaucoup d’intérêt. Le regard serait finalement purement circulaire c’est-à-dire qu’on tourne en rond.

La représentation sociale (construction sociale)= abstraction comme la liberté… On étudie la construction des connaissances socialement élaborée mais on est quand même au cœur d’une problématique froide.

I) Les attitudes : présentation

1. L’interactionnisme symbolique ou l’origine des conduites

C’est un courant sociologique qui a comme objectif de comprendre comment les gens donnent des significations à leurs univers et comment ces significations sont le fruit des interactions qu’ils peuvent avoir avec leurs univers.

On distingue 3 principes

* Les humains agissent à l’ égard des choses en fonctions du sens que les choses ont pour eux

* Ce sens est dérivé des interactions de chacun avec autrui

* C’est dans le processus d’interprétation que chacun met en œuvre dans le traitement des objets que ce sens est manipulé ou modifier.

Il part du principe que les connaissances sont constamment en transformation.

Thomas et Znaniecki

1918-1920 : ils publient une étude sur la communauté polonaise immigrée à Chicago. Ils veulent démolir le présupposé que la réussite sociale soit déterminé par la génétique mais qu’elle est le fruit d’acquisition culturelle particulière. Il écrit une énorme monographie sur le paysan polonais émigré aux USA.

Ils vont se rendre compte quand un membre de la communauté polonais a un différend avec autrui, il va résoudre cela par la violence plutôt que d’appeler la police. En effet, la représentation de la police n’est pas la même en Pologne qu’à Chicago. En Pologne, ils voient la police comme une ennemie et la justice pas apte à régler leur problème. Les polonais n’interprètent pas de la même façon les situations que les américains. La manière dont ils raisonnent dépend du sens qu’ils donnent aux différents objets de leur environnement.

Le premier principe est qu’il doit y avoir une interprétation des conditions puis des hiérarchisations ce qu’ils appellent les attitudes. Ensuite, on va dériver vers une définition de la situation. Cette définition va entraîner une conduite.

Toute conduite n’est que le résultat de ce travail d’interprétation, de hiérarchisation et de définition.

La théorie de Thomas : Si les hommes définissent les situations comme réelles alors elles sont réelles au moins dans leurs conséquences.

Les comportements s’expliquent par la perception de la réalité et non par la réalité elle-même.

Pour ces 2 auteurs « toute activité concrète est la solution d’une situation »

La solution implique plusieurs ensembles de données :

* Des conditions objectives dans lesquelles l’individu doit agir

* Des attitudes préexistantes de l’individu ou du groupe

* La définition de la situation

Tout acte volontaire est donc toujours la conséquence de ces 3 éléments primordiaux.

1. les conditions objectives dans lesquelles l’individu ou le groupe doit agir = ensemble des éléments qui participent à la situation. Ils peuvent être économiques, religieuses, des croyances, tout ce qui va affecter directement ou indirectement la conscience de l’individu ou du groupe. Ils sont appelés des valeurs, c’est-à-dire tous les éléments qui relèvent de la vie sociale et culturelle. Ceci permet :

2. les attitudes préexistantes de l’individu ou du groupe. Ce sont les caractéristiques subjectives des individus qui sont appliquées ou vont servir d’éléments de hiérarchisation, qui vont être apportés aux conditions objectives. Ceci permet :

3. la définition de la situation = l’appréhension +/- claire des conditions et la conscience qu’on peut avoir de ses propres attitudes.

La définition de la situation est un préalable nécessaire à tout acte volontaire, permet de définir l’acte le + adapté. Tout acte est toujours la conséquence de ces 3 éléments.

Exemple : la confrontation d’un paysan polonais à l’infidélité de son épouse

Les conditions objectives sont :

1. L’institution sociale du mariage et l’ensemble des règles qu’elle implique ;

2. l’épouse, l’autre homme, les enfants, les voisins et, en général, tous les gens qui constituent l’environnement du mari qui sont pour lui, en quelque sorte, de valeurs (= éléments objectifs d’une situation) ;

3. certaines contingences économiques. En effet, le coût d’une séparation doit être envisagé;

4. le fait de l’infidélité de l’épouse.

= Le Polonais va devoir solliciter un certain nombre d’attitudes : prendre conseil auprès d’amis de l’entourage, réfléchir sur les dimensions économiques… Tout ce qui va permettre de faire le point et de définir la situation pour son propre compte.

Conclusion : Il prend certaines situations en compte et en ignorent d’autres. Il fait une interprétation sur la base de valeurs prioritaires. Tout cela va provoquer une nouvelle attitude qui va primer sur les autres. C’est ce qui apparaît à l’individu comme la solution évidente pour la situation, déterminée dans ses composantes sociales et individuelles.

S’ils établissent un lien entre le comportement et la situation, c’est qu’il y a une relation forte entre ces 2 éléments. Dès 1923, les auteurs considèrent que l’étude des attitudes est ce à quoi doit se résumer la psychologie sociale.

2. Un peu d’étymologie

Le mot « attitude » vient de 2 sources +/- bien définies :

- italien « attitudine » = renvoie de manière explicite à une posture, une position corporelle.

- latin « aptus » = renvoie à la capacité à pouvoir faire. Latin « aptitudo » veut dire agir.

C’est l’idée du sculpteur qui tente de traduire un état d’esprit à travers une position du corps dans l’espace. C’est un état de prédisposition à agir. Donc c’est ce qui pousse à faire mais aussi la capacité qu’on a de faire. Il y a une partie latente et une partie manifeste. L’attitude indique :

- une orientation de l’esprit,

- une évaluation générale d’un objet.

3. Définitions

Allport (1935) : « L’attitude est un état mental neurophysiologique constitué par l’expérience et qui exerce une influence sur les réactions de l’individu envers tous les objets et toutes les situations qui s’y rapportent ». C’est une incitation à l’action, un état préparatoire, un état qui précède l’action et l’évaluation des objets. L’objectif est de différencier l’attitude de l’instinct. Donc c’est quelque chose d’appris, de culturel.

Newcomb : « L’attitude à l’égard d’une chose est sa prédisposition à devenir motivé dans sa relation avec elle ». C’est ce qui va motiver une action

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