L'évolution du facteur travail
Cours : L'évolution du facteur travail. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Laurine Schermann • 4 Décembre 2020 • Cours • 1 120 Mots (5 Pages) • 560 Vues
Thème 5 : Les mutations du travail
Chap 1 : l’évolution du facteur travail
Parenthèse méthodologique : j’affirme, j’explique, j’illustre = paragraphe argumenté
(30 millions d’actifs en France / En moyenne en France 6% de l’activité est du travail au black)
L’idée de travail rémunéré n’est pas la principale activité humaine
- Le travail domestique (jardinage, cuisine, ménage …) et le travail bénévole (associations) occupe plus de temps que le travail professionnel. Selon l’INSEE chaque jour en France, il y a 203 M d’heure travaillées et seulement 46% qui sont rémunérées.
Certains auteurs (Rifkin) => Idée que le travail se raréfie et qu’il est voie à disparaitre
- Aujourd’hui cette idée est remise en cause, on s’interroge désormais sur la nature même du travail et sur les formes qu’il prend (télétravail, entrepreneuriat etc)
En effet, toutes les innovations et les progrès techniques remplacent petit à petit les travailleurs. Economiquement, aujourd’hui les travailleurs sont plus efficaces qu’il y a quelques années.
Assiste-t-on à une révolution qualitative du travail ?
1) l’évolution qualitative du facteur travail
A) la production pendant la période industrielle
La production pendant les 30 glorieuses (1945-1973) = production de masse, c’est-à-dire des productions à la chaine de produits standardisés. (Modèle Fordiste) plus on produit, moins le cout de production sera élevé.
- La loi des débouchés (J.B.SAY) chaque offre et chaque produit trouvent naturellement sa Demande.
Hyper segmentation / hyper différenciation : l’objet doit être différencié des objets des autres.
Les entreprises fordistes cherchent à bénéficier d’économie d’échelle. (La production en grande quantité permet de baisser le cout de production grâce à la baisse relative des couts fixes.
Le fordisme se base sur l’OST (l’organisation scientifique du travail) de Taylor, qui consiste à décomposer la production en taches élémentaires répétitives chronométrées réalisées par le salarié.
Ford va permettre l’émergence d’une classe moyenne
Les conditions de travail sont éprouvantes et ont pour conséquences un taux d’absentéisme très élevé.
L’ouvrier spécialisé arrête de travailler une fois son rémunération espérée atteinte, le travail est physique et très peu intellectuel.
Pendant les 30 glorieuses, le modèle de production fordiste va se généraliser dans les pays de l’OCDE, ce qui va entrainer une forte hausse de la productivité ce qui est accompagné par une forte augmentation des rémunérations.
Les vagues d’immigration sont en partie la cause de besoins de main d’œuvre.
- L’émergence de la classe moyenne et de la société de consommation de masse (voiture, télé, téléphone…)
1968 : Invention du terme consommation
Les salariés sont désormais les clients potentiels des entreprises
Dans ce modèle économique, les qualifications ne sont pas très importantes. (1968 : moins d’un individu sur 10 passent le baccalauréat)
Le modèle fordiste, s’essouffle dès la fin des années 60 car les classes moyennes exigent des produits plus différenciés.
Un nouveau modèle de vie dans les années 60/70 (plus de couleurs, de modèles de voitures…)
Les séries de biens produits sont de plus en plus courtes et les produits de plus en plus différenciés. En marketing, c’est l’émergence des politiques de gammes (bas de gamme, milieu de gamme, haut de gamme etc).
La logique de production dans les entreprises change, il s’agit désormais de produire lorsque le carnet de commande est rempli = l’Offre s’adapte à la Demande
= Toyotisme (à partir des années 80)
D’ailleurs, les contrats CDD et Intérims ont été mis en place dans les années 1980. (Pour pouvoir répondre au mieux aux pics d’activité)
Pour pouvoir répondre à cette demande beaucoup + instable (pics d’activité, effets de modes etc…) les entreprises et les pouvoirs publics ont introduit de la flexibilité dans le marché du travail. (Ex : CDD, Intérim, temps partiel)
Cette flexibilité devait permettre également de répondre au développement d’un chômage de masse dès les années 1980.
Création d’un emploi = création de la richesse
A partir des années 1990, les demandes de personnes sont de plus en plus précis et développé ; (pas les mêmes envies que tout le monde.
B) La production aujourd’hui
- L’économie se tertiarise de + en +
Les 2/3 des actifs travaillent désormais dans la production de services (+50 000 emplois dans les services par an en moyenne)
Par symétrie, la part de l’emploi industriel diminue (« désindustrialisation »), notamment par l’introduction du Progrès Technique (sommes des innovations techniques sur une période donnée) dans de nombreux secteurs d’activité (automatisation, informatique, etc.)
2 conséquences sur l’emploi :
- Les emplois nécessitent + de qualifications
- Le travail industriel est – physique (« de la peine à la panne… »)
- Un des facteurs clés de la productivité de l’entreprise = la qualification de la main d’œuvre (Savoirs, savoir-faire, savoir-être)[pic 1]
Diplômes expériences compétences
Les pays les plus développé sont les pays ayant le + de niveaux de qualification
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