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La Révolution Française Le Film

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prêtre, qui se demande si ça s'applique aussi au clergé.

Les boulangeries de Paris sont vides. Sur la porte d'une il y a une affiche « plus de pain. » Dans la rue des émeutes commencent entre les gens qui ont faim.

Desmoulins revient à Paris et dit qu'il n'a pas été élu (comme representant du tiers état aux Etats Généraux). Cette scène sert à établir la situation sociale de Desmoulins. Il est amoureux de Lucile (la fille sur le balcon), mais le père le trouve trop peu établi pour lui donner leur fille.

Danton et Mirabeau, qui sont des élus du tiers état du boivent un pot ensemble. Ils se plaisantent en parlant de passer la nuit avec deux sœurs, mais Danton dit qu'il va passer la soirée avec des amis. Quand Mirabeau le taquine parce qu'il a une particule, Danton réplique qu'il utilise la particule pour réussir dans son travail. Il est avocat.

A cause de la famine, il y a une bagarre de la rue. Danton sauve une femme qui est tombée. Il l'amène chez un médecin qui dit qu'elle a les côtes cassées.

Danton rentre chez lui. Il embrasse tendrement sa femme Gabrielle, en lui disant que les choses changent. Quand elle lui apporte le dîner, on voit qu'elle est enceinte. Ils sont heureux.

IV. VERSAILLES 5 MAI 1789

Les trois ordres (la noblesse, le clergé, le tiers état) se réunissent. Louis XVI se présente comme « le premier ami de son peuple. » Il tient sa position grâce au droit divin. La noblesse et le clergé applaudissent, le tiers état reste muet. Le dauphin, malade, est couché à côte du roi. Il demande à son précepteur qui est à côté de lui qui sont ces gens. Le prêtre montre Lafayette, qui est le héros de la guerre américaine. Le dauphin demande qui sont les hommes en noir. Son précepteur explique qu'ils sont du tiers état : des gens qui ne sont ni de la noblesse, ni du clergé. On voit Desmoulins et Robespierre parmi eux. Marie Antoinette s'endort.

Dans le logement de Robespierre, les deux amis (Robespierre et Desmoulins) parlent des Etats Généraux et de leurs vies. Desmoulins regrette d'être à Paris parce qu'il y a trop d'avocats là-bas. En parlant, il regarde une copie du Social Contract de Locke. Robespierre dit que la situation est difficile pour le tiers état parce qu'ils sont seuls contre les deux autres ordres. Il dit que Necker est banquier et suisse alors on ne peut pas compter sur lui parce qu'il n'est pas du même monde. Robespierre continue en disant que le clergé pauvre devrait se réunir avec le tiers état. Desmoulins évoque un de leurs maîtres au lycée qui a dit « le tiers état n'est rien, et il veut tout. » Les deux amis confirment que ni l'un ni l'autre n'ont beaucoup changé depuis le lycée : Robespierre est toujours net et bien coiffé et Desmoulins bégaye toujours.

Au château, le dauphin est mort de tuberculose et le roi et la reine sont en deuil.

Dans le cabinet du roi, Necker et Louis XVI parlent des Etats Généraux. Necker conseille la diplomatie, mais Louis XVI veut dire aux trois ordres que leur dissension est illégale, le roi ne veut pas faire de compromis. Il exige l'obéissance parce qu'il croit que l'autorité est tout ce qui reste.

VERSAILLES 17 JUIN 1789

Le tiers état arrive au château de Versailles et trouve les portes fermées. Quelqu'un dit « allons, au jeu de paumes » et après avoir expulsé les nobles qui jouaient, ils font un serment de rester ensemble jusqu'à ce qu'ils aient crée une constitution. Dans cette scène, le réalisateur recrée le tableau célèbre de David. Les acteurs et même les rideaux sont dans les mêmes positions.

Louis XVI parle aux trois ordres. Il est clair que le roi a peur. Il affirme son autorité, et dit au peuple qu'ils seront perdus sans lui. Il leur ordonne de retourner chez eux. La noblesse et la plupart du clergé quittent la salle en disant « vive le roi. » Le tiers états et quelques membres du clergé restent. M. Bailli prend le rôle du chef et commence à parler. Quand un officier de la garde du roi revient dans la salle et dit à tout le monde de sortir. Bailli dit qu'il est président de l'Assemblée Nationale et qu'ils vont rester là.

Le roi et la reine dînent avec leurs conseillers. L'officier rentre pour dire que le tiers état ne veut pas quitter la salle de réunion. Un conseiller dit que cette action est un appel pour partager le pouvoir. Louis XVI pense que c'est une trahison. Un autre conseiller s'inquiète que le tiers état gagne la confiance du peuple. Tous, sauf Louis XVI, pensent qu'il faut trouver un compromis. Marie Antoinette dit que le seul compromis est le temps. Il faut accéder aux demandes pour le moment et utiliser la force en réponse à la prochaine demande. Tous les hommes sont d'accord avec la reine.

Necker et Louis parlent dans le cabinet du roi. Louis pense qu'il faut faire venu les régiments provinçaux pour le protéger. Necker dit que l'armée serait perçue comme une marque de la tyrannie. Ils ne sont pas d'accord, donc Necker donne sa démission et Louis XVI l'accepte.

V. PARIS en 1789

Desmoulins arrive à Paris de Versailles avec des nouvelles. Il parle aux gens dans le parc des Tuileries. Il dit que Necker a été renvoyé, que des bataillons sortent du Champs de Mars, et que le peuple n'a qu'une seule ressource. Il les appelle aux armes et leur dit que tous ceux qui veulent combattre doivent porter une feuille pour symboliser la victoire. Le monde qui l'entend dit « vive la liberté. » Lucile regarde Desmoulins avec fierté.

Danton est dans son cabinet d'avocat avec ses collègues et Desmoulins. Lui aussi veut que les citoyens prennent les armes. Le peuple vole des armes dans un dépôt d'armes.

Des officiers aristocrates à cheval attaquent des gens du peuple dans un parc. Une personne meurt.

Au Club des Cordeliers, Danton fait un discours sur la tyrannie et la triomphe de la liberté. Il fait appelle à des volontiers pour prendre les armes. Danton leur dit qu'ils trouveront leurs armes aux invalides.

LA PRISE DE LA BASTILLE

Sur le toit de la Bastille, les membres de l'armée du roi sont prêts.

Le peuple marche vers la Bastille en criant « nous voulons la Bastille. » Trois hommes entrent dans la Bastille pour parler au gouverneur. Ce sont les représentants du comité de la ville, crée depuis la veille. Le gouverneur les invite à déjeuner. Pendant le repas, les hommes demandent que le gouverneur retire les canons du toit. Même s'ils sont mal placés pour tirer sur les gens dans la rue, ils sont une insulte pour le peuple. Le gouverneur ordonne que les canons soient retirés et que les embrasures soient fermées.

Quand les gens dans la rue voient qu'on enlève les canons, ils pensent qu'on va tirer sur eux. L'hystérie commence.

A l'intérieur, le gouverneur dit que dans la Bastille il n'y a que sept prisonniers dont la plupart sont des fous.

Après le repas, les quatre hommes montent voir le toit de la Bastille. Quand ils arrivent, un représentant demande au gouverneur d'ouvrir les portes au peuple. Le gouverneur refuse. Le peuple avance. Le gouverneur dit « aux cannons, la Bastille est capable de se défendre. » Il jure aux représentants qu'il ne sera pas le premier à tirer. Le pont s'ouvre et les gens entrent dans la Bastille. Un officier dit qu'ils doivent tirer, ils n'ont pas le choix. Le gouverneur proteste, mais l'officier insiste et les soldats tirent. Le gouverneur veut cesser le feu, mais personne ne l'écoute et les soldats tirent les cannons sur le peuple. Tout le monde entend un tambour au loin. Les soldats et le gouverneur pensent qu'ils sont sauvés.

Mais le régiment qui avance sont des amis de peuple. C'est la garde nationale. Quand ils arrivent à la Bastille ils disent, « vive la nation » et tirent sur la Bastille.

A Versailles, le roi revient de la chasse. Dans son journal, à cote de la date 14 juillet 1789 il écrit « rien. »

A Paris, on voit la tête du gouverneur sur une pique à Paris et des feux de joie partout.

A Versailles, La Rouchefoucauld réveille Louis XVI pour lui dire que les Parisiens ont pris la Bastille. Louis XVI demande « c'est une révolte ? » La Rouchefoucauld dit « non, sire, c'est une révolution. »

A Paris, les barricades sont dressées. Desmoulins et Danton aident à les construire. Danton dit que les choses ne seront plus jamais les mêmes.

A Versailles, des aristocrates s'apprétent à partir en exile. Marie Antoinette veut partir aussi, mais le roi veut rester avec son peuple. Une amie de Marie Antoinette, la princesse Hamballe, reste avec elle.

A Paris, Louis XVI arrive aux Tuileries. Bailli, le président de l'Assemblé Nationale et le Maire de Paris l'accueillent. A l'intérieur, Louis XVI trouve Lafayette qui lui dit que les citoyens ont formé une garde nationale et lui demande son approbation d'être leur général. Louis XVI donne son accord. Louis XVI met la coquarde : avec les couleurs de la France. Rouge et bleu sont les couleurs de Paris, et blanc est

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