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La géopolitique contemporaine

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Par   •  26 Mars 2023  •  Cours  •  957 Mots (4 Pages)  •  192 Vues

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PROBLEMES ECONOMIQUES CONTEMPORAINS

Chapitre 3 : la géopolitique contemporaine

Dans cette nouvelle économie mondiale, 3 groupes économiques :  

  • La triade (Asie, Europe, Amérique du Nord)         
  • Les puissances traditionnelles
  • L’UE, les USA, le Canada, le Japon et Taïwan
  • Maitrisent leur mondialisation, bénéficient d’un contexte économique approprié mais qui présentent des différences de capacités ou de spécialisation
  • Redoutent l’arrivée de nouveaux concurrents : part d’incertitude lourde à gérer  
  • Les pays émergents 
  • Les BRICS (Brésil, Russie, inde, chine, Afrique du Sud)
  • Potentiel immense (matières premiers, industrialisation naissantes/récentes, capacité stratégique d’action, de réaction)
  • Mais fragilité monétaire et financière
  • Les pays encore en attente de progrès 
  • Qui interpellent aujourd'hui car ils auront un immense rôle à jouer après-demain (essor démographique qui sera un avantage plus tard)
  • Afrique

La notion de décollage économique, « le take off »

Dans la première mondialisation, spécificité de l’économie UK

  • Une firme organisée est plus rentable + l’État doit accompagner les firmes dans leur croissance (Smith)

Les 30 glorieuses (1950 – mi 1970) ont confirmé la capacité des nations ébranlées à produire et à se redresser par des taux de croissance accélérés

  • Mais les conditions de croissances étaient internes 
  • Restructuration des outils de production, investissement dans le capital, accompagnement de la demande par l’État
  • Alors que le modèle est fondé sur le rôle économique de l’État, la réussite repose sur le libéralisme éco des échanges 
  • Un plaidoyer à la fois en faveur de l’action de l’État et à la fois pour une liberté des échanges et des agents
  • Un paradoxe en apparence mais qui est simplement une conjonction de 2 phénomènes 
  • Aujourd'hui les néoclassiques et les néokeynésiens se confortent et ne s’opposent plus 
  • Preuve des 30 glorieuses que les 2 peuvent se concilier (l’offre a trouvé les débouchés nécessaires grâce au soutien de l’État de la demande)
  • Un décollage économique satisfaisant mais pas fondé sur un nouveau take off 

Aujourd'hui, nouvelle phase de la mondialisation où l’incertitude est de plus en plus présente

  • Le décollage est donc freiné par ce bouillonnement des économies qui cherchent à s’accaparer le plus possible de parts de marché (même au sein de l’UE)
  • On raisonnera donc en termes de croissance plus que de décollage.
  • Le but est de s’assurer une croissance potentielle suffisante

  1. La croissance mondialisée

La théorie de la croissance mondialisée n’est pas nouvelle puisque pensée dès le 18ème.

  • La croissance nationale peut être tirée par les échanges internationaux 
  • Pour y parvenir les économistes classiques montrent que la croissance peut être développée par l’industrialisation et l’organisation stratégique de la firme (spécialisation)
  • La recherche de rendement est au centre des préoccupations (par l’échange, la spécialisation, …)
  • Mais pour cela, il faut une liberté totale du commerce
  • Les économies d’Europe du Nord les plus modernes doivent s’industrialiser alors que l’Europe du Sud doit privilégier l’agriculture 
  • Mais les économistes du 19ème et 20ème remettent en cause une partie de ces résultats : les rendements décroissants
  • L’innovation est cyclique :  take off, stabilisation, risque que les innovations vieillissent ou diminution des capacités de production, phase de rendements décroissants
  • Le take off n’est donc pas garantit à vie
  • Pour mieux garantir la croissance, il faut donc jouer sur l’effet volume
  • La capacité de production par le biais des économies d’échelle
  • Déterminé par le niveau optimal de production à atteindre (ce que les pays peuvent faire de mieux à moindre risque selon ce que possède le pays)

  1. Économies d’échelle et rendements dans les modèles

Les théoriciens de la croissance se confirment surtout dans 1970s

  • Ils comprennent que pour qu’une croissance contribue le plus longtemps possible, elle doit reposer sur un modèle économique 
  • Des auteurs comme Solow considèrent donc qu’il faut jouer simultanément sur l’organisation des facteurs de production
  • Il faut donc que les nations coordonnent 3 facteurs de production :
  • Le travail
  • Spécialisée ou non
  • Le capital
  • Le progrès technique
  • Pour Solo, les facteurs de production ne sont pas indépendants les uns des autres
  • Exemple : il y a une adaptation du travail au progrès technique (nécessité donc de former la main d’œuvre)

  • Romer conteste l’approche de Solo car pour lui Solo ignore l’effort de l’État qui a pourtant un rôle à jouer.
  • Pour lui, la croissance de Solo est insuffisante
  • L’État doit intervenir directement et privilégier les techniques de production qui ont fait leurs preuves afin d’améliorer la compétitivité des firmes 

La géopolitique mondiale se mesure par le PIB

  • La somme des valeurs ajoutées (potentielles ou déjà réalisées) réalisées dans une économie
  • Les économies sont donc comparables

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