Le travail
Note de Recherches : Le travail. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresà travailler, à « produire leur pain à la sueur de leur front » et à « enfanter dans la douleur ». La religion donne le travail comme punition imposée à l’homme pour lui permettre de racheter ses fautes.
Jean Paul II au début de sa papauté, dans sa lettre encyclique sur le travail humain, publiée en 1981 indiquait ainsi : « L’homme doit travailler parce que le Créateur le lui a ordonné, et aussi du fait de son humanité même, dont la subsistance et le développement exigent le travail »
La vision humaniste du Travail, sous l’influence notamment de la philosophie des lumières, se rapproche quant à elle d’une certaine notion d’utilité sociale du Travail.
Rousseau dans l’Emile disait : « Travailler est un devoir indispensable à l’homme social. Riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon ».
La vision Maç :. du « Travail » est opposée à la vision biblique du Travail.
Pour nous les pour nous les F:.M :., le travail anoblit, apporte un but dans la vie à l’homme libre. Car le travail est un engagement d’homme libre … plus encore c’est le « devoir » de l’homme libre. C’est de plus un travail que nous accomplissons avec joie, avec entrain.
Comme le dit le V :.M :. à l’issue du 5eme voyage :
… nous, les Initiés, nous devons travailler non pas à contre-cœur sous la pression de la nécessité mais bien avec entrain, avec Art, pour nous seule l’œuvre compte et n’est pas nécessairement subordonnée à une récompense.
J’ai été très marqué cette année par le témoignage d’un candidat devenu depuis l’un de nos frères qui, pour expliquer son désir de rejoindre la F :.M :. Nous indiquait qu’il considérait que son « Travail » dans le monde profane l’avait « asséché » par son coté déshumanisant. Ce témoignage m’a beaucoup touché car j’ai eu le sentiment d’avoir eu une expérience analogue dans mes fonctions dans le monde profane.
J’ai aussi beaucoup (trop) « Travaillé » comme profane mais ce Travail est très loin l’expérience du « Travail » Maç :. que j’ai pu expérimenter.
Jamais en rejoignant l’une de nos tenues, en revêtant le « Tablier », symbole par excellence du « Travail » (comme nous le dit d’ailleurs le V :.M :. lorsqu’il nous le remet lors de la cérémonie d’initiation)… jamais n’ai-je eu le sentiment de me forcer à « Travailler »… de le faire à « contre-coeur ».
Il faut rappeler le « Travail » est tout d’abord un engagement du F :.M :.
(b) Le « Travail » : un engagement du F:.M:.
Cet engagement nous le retrouvons bien avant le passage au grade de C :.
Le 5eme voyage et la glorification du Travail font écho aux engagements pris par le F:.M:. avant même son initiation.
« …Le travail est la grande vocation de l’homme, il lui est enseigné comme un devoir impératif … ».
Dès que j’ai frappé à la porte du Temple, l’importance du Travail et l’engagement que j’allais prendre de « Travailler » m’ont été exprimés.
Cela a été le cas, dès les enquêtes que j’ai subies, où les différents F :. Instructeurs ont tous insisté sur cette exigence.
De même lors de la cérémonie d’initiation, avant que la règle en douze points ne me soit lue, le V :.M :. me l’a rappelé « Si vous êtes admis parmi nous vous devez prendre la ferme résolution de Travailler sans relâche à votre perfectionnement intellectuel ».
La règle en 12 points, qu’il m’a lu ensuite, illustre ce rappel :
Les F:.M:. « considèrent le TRAVAIL comme le devoir primordial de l’être humain et l’honorent sous toutes ses formes. » Extrait du point n°10 de notre règle en 12 points.
« Les F:.M:. s’assemblent…dans des loges…pour y TRAVAILLER selon le rite, avec zèle et assiduité ». Extrait du point n°10 de notre règle en 12 points.
Quel est la nature exacte de ce travail ?
c) Le « Travail » en Loge
Le Travail doit être pris au sens d’œuvre, de réalisation, d’activités qui donnent à l’individu la possibilité d’exprimer ses talent et ses capacités propres.
Le « Travail » qu’un F :. M :. entreprend à compter de son initiation est une « participation à l’œuvre, à la construction…[tout à la fois]… de l’édifice collectif et l’élévation du sien ».
« Pour nous, FF:. MM :., le Travail constitue une véritable mission. Quelle que soit la place que nous occupions sur le chantier, même la plus humble, nous savons que notre effort concourt à la réalisation de l’Ordre Cosmique, nous savons qu’en travaillant, nous coopérons à l’exécution du Grand Œuvre selon le plan du G:. A:.D:.L:.U:. »
Le travail c’est tout à la fois un travail individuel sur soi mais aussi un travail collectif entrepris avec les autres F :., l’élévation d’un temple tout à la fois personnel mais aussi œuvre collective.
(i) un travail sur soi
Le Travail initiatique est un travail d’éveil, un travail sur soi-même, celui de la connaissance de soi : ce que nous sommes réellement plutôt que ce que nous voulons être.
Car le « Travail » est avant tout un travail sur soi : en « Travaillant » sur moi, je suis devient autre en découvrant mes potentialités au travers des épreuves que le travail m’impose. « Je découvert mes dons, constate ce qui me réussit, ou à l’inverse, mets à jour mes limites que je connaitrais mieux. »
Le Travail permet d’avancer dans la compréhension du symbolisme et de nous changer petit à petit, en un homme nouveau. C’est « une véritable alchimie spirituelle » qui s’opère en nous depuis le cabinet de réflexion quand nous sommes face à la devise V.I.T.R.I.O.L. qui nous invite déjà avant même d’avoir reçu l’initiation à l’introspection.
Dans la planche qu’il nous a présenté il y a quelques mois, notre F :. Gilles Pasquier, rappelait que le « Travail » des trois vertus fondamentales que sont la Beauté, la Force et la Sagesse permettait de lutter contre nos passions, de « tailler la pierre brute », de construire son temple.
Gilles Pasquier décrivait plus particulièrement l’influence spirituelle de la Force qui nous permettait de travailler utilement. Ce dernier nous indiquait que le rappel à soi provoqué par l’Initiation, nous permettait de prendre conscience de la « Force ».
La description du rappel à soi m’a particulièrement marqué en ce qu’elle m’a fait prendre conscience du « Travail » accompli depuis mon initiation, en particulier grâce au rappel à soi et à la capacité de notre rite à nous aider à « tourner » notre « regard mental » vers nous-mêmes.
J’y ai retrouvé un écho du symbole du Fil à Plomb, outil qui m’est cher, et sur lequel j’avais eu l’occasion de travailler pour ma planche de passage au grade de C :.
Le Fil à Plomb, symbole de la droiture et rectitude grâce auquel on acquiert une dynamique, une énergie pour la Travail mais qui symbolise aussi l’épreuve de la terre, le voyage intérieur pour se débarrasser de nos préjugés de profane, de nos métaux.
(ii) un Travail collectif dans notre « Loge »
Le « Travail » que nous accomplissons passe nécessairement par un travail collectif, par notre travail en loge.
On utilise fréquemment l’image de la ruche : à l’image de l’abeille, le FM :.trouve toujours le chemin de la lumière, afin de travailler à produire le miel de sa vie et à le partager en-dehors.
Notre « Travail » de F :. M :. a pour composante essentielle notre pratique en Loge du notre Rite lors de nos tenues.
Notre « Travail » implique alors une grande assiduité de notre part. C’est une clé de notre Travail Initiatique.
« La présence en loge est un Travail de la Beauté – la fraternité, mais aussi cette présence induit le travail de la force- rappel à soi, en même temps qu’elle met le F :. M :. en présence des symboles et donc en position d’effectuer le travail de la Sagesse » dit Gilles Pasquier.
Lequel d’entre nous n’a pas ressenti cette énergie au « Travail » en assistant à nos tenues. La dimension collective de notre Travail, est pour moi essentielle, outre une manifestation de notre fraternité et de l’égrégore de notre Atelier, elle est une source d’énergie positive pour accomplir mon Travail. On comprend dès lors,
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