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Les Energies Renouvelables

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d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux. Ces énergies n’engendrent donc pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère. Le solaire, l’hydroélectricité, l’éolien, la biomasse, la géothermie sont des énergies qui sont inépuisables et permettraient donc de pouvoir répondre aux pénuries que nous risquons de connaître pendant les années à venir.

Si nous ne voulons rien céder de notre confort moderne et en permettre l’accès aux pays émergeants, notre civilisation technologique doit arrêter d’urgence de gaspiller le pétrole et le charbon qui sont responsables en partie du réchauffement climatique et donc se tourner vers les énergies renouvelables comme l’éolien ou le solaire par exemple.

* Commençons tout d’abord par décrire ces énergies renouvelables ;

On entend parler des énergies renouvelables seulement depuis quelques années. En effet, les États, les industriels, et les simples consommateurs, ont longtemps négligé ces énergies naturellement offertes par la planète au profit d'énergies immédiatement plus rentables, mais aussi plus coûteuses pour l'environnement. Aujourd'hui le vent a tourné, et les énergies renouvelables tentent lentement de se mettre en place.

Les énergies renouvelables sont donc des modes de production d'énergie qui utilisent des forces ou des ressources dont les stocks sont illimités.

Par exemple ; l'eau des rivières qui fait tourner les turbines d'un barrage hydroélectrique ; le vent brassant les pales d'une éolienne ; la lumière solaire excitant les photopiles ; mais aussi l'eau chaude des profondeurs de la terre alimentant des réseaux de chauffage. Sans oublier les végétaux, comme la canne à sucre ou le colza, grâce auxquels on peut produire des carburants automobiles ou des combustibles pour des chaudières très performantes. Tout cela constitue les énergies nouvelles et renouvelables.

En plus de leur caractère illimité, ces sources d'énergie sont peu ou pas polluantes. Le solaire, l'éolien, l'eau et la géothermie ne rejettent aucune pollution, lorsqu'elles produisent de l'énergie. La combustion de la biomasse génère certains gaz polluants, mais en bien moindre quantité que des carburants fossiles, tels que le charbon ou le fioul.

* Les énergies renouvelables sont regroupées en 5 grandes catégories d’énergies :

* L'énergie éolienne

Les éoliennes transforment l’énergie mécanique en énergie électrique. Le vent fait tourner des pales qui sont elles-mêmes couplées à un rotor et à une génératrice. Lorsque le vent est suffisamment fort, de l’ordre de 15 km/h minimum, les pales tournent et entraînent la génératrice qui produit de l'électricité. Il existe deux grandes catégories d'éoliennes : les aérogénérateurs domestiques de faible puissance qui fournissent en électricité des sites isolés, pour des besoins individuels ou de petits réseaux collectifs et les éoliennes de grandes puissances raccordées aux réseaux nationaux, dont les plus grandes ont une puissance aujourd'hui de 2 500 kW.

* L'énergie hydraulique

Son principe ressemble à celui de l'éolienne. Simplement, ce n'est plus le vent mais l'énergie mécanique de l'eau qui entraîne la roue d'une turbine qui à son tour entraîne un alternateur. Ce dernier transforme l'énergie mécanique en énergie électrique. La puissance disponible dépend de deux facteurs : la hauteur de la chute d'eau et le débit de l'eau.

* L'énergie solaire

Il existe deux types d'énergie solaire : le photovoltaïque et le solaire thermique. Les panneaux solaires se composent de photopiles constituées de silicium, un matériau semi-conducteur qui abrite donc des électrons. Ceux-ci sont excités par les rayons du soleil, entrent donc en mouvement et produisent de l'électricité. En ce qui concerne l'énergie solaire photovoltaïque, elle est surtout utilisée pour la fourniture d'électricité dans les sites isolés (électrification rurale et pompage de l'eau, télécommunications et signalisation, applications domestiques).

À la différence du solaire photovoltaïque, le solaire thermique ne produit pas d'électricité mais de la chaleur. Grâce à de grands panneaux sombres dans lesquels circulent de l'eau, on récupère la chaleur du soleil pour chauffer l'eau.

* La biomasse

Ce terme générique désigne toute matière d'origine organique. Dès lors, les utilisations énergétiques de la biomasse recouvrent un grand nombre de techniques. Globalement, on peut utiliser la biomasse de trois façons différentes : en la brûlant, en la faisant pourrir ou en la transformant chimiquement.

* La géothermie

Dans certaines roches et à certaines profondeurs circule de l'énergie, sous forme de vapeur et d'eaux chaudes. Ces eaux puisées à leur source ou récupérées lorsqu'elles surgissent des geysers, sont collectées puis distribuées pour alimenter des réseaux de chauffage urbains.

* L’intérêt :

L'intérêt pour les énergies renouvelables est relativement récent. Avant le choc pétrolier de 1973, aucun des pays industrialisés ne s'intéressait aux énergies alternatives. Chacun exploitait les sources d'énergies dont il disposait facilement : le charbon en Grande-Bretagne, le pétrole aux États-Unis, le lignite en Allemagne, le gaz aux Pays-Bas, le pétrole, essentiellement importé d'Afrique, en France. Ce n'est qu'à partir du moment où le prix des hydrocarbures a quadruplé en quelques mois, que les États industrialisés ont commencé à se tourner vers des énergies alternatives.

Cet intérêt récent explique les nombreux handicaps dont souffrent les technologies utilisant les énergies renouvelables. Les recherches n'ayant véritablement démarré qu'à la fin des années 1970, les énergies nouvelles ne bénéficient pas du siècle de progrès qui a fait progresser l'efficacité de l'utilisation des combustibles classiques.

D’autre part, il faut au moins mille éoliennes actuelles pour produire, en théorie, autant d'électricité qu'un réacteur nucléaire, les modes de production d'énergies renouvelables sont également souvent plus chers. La production d'un kWh solaire peut coûter jusqu'à plusieurs euros contre quelques centimes pour un kWh généré par une centrale nucléaire.

Autre facteur limitant : les énergies renouvelables n'ont été que très peu soutenues par les pouvoirs publics. En France, il aura fallu la publication rapprochée du plan de lutte contre l'effet de serre (janvier 2000), de deux discours du premier ministre annonçant la relance des aides publiques énergies propres, d'un projet de directive européenne sur les énergies renouvelables, d'un programme national d'amélioration de l'efficacité énergétique pour que l'on parle enfin du décollage des énergies renouvelables françaises.

Cela ne fait qu’à peine dix ans que la France tente de développer ses énergies, cela est donc une révolution industrielle qui est loin d’être gratuite.

Mais là encore, il existe un frein qui est celui des particuliers, en effet il n’est pas facile de faire accepter aux populations ces nouvelles installations énergétiques. Car mêmes propres, les éoliennes ont parfois du mal à être implantées dans certaines régions, leur reprochant de dénaturer le paysage ou de tuer les oiseaux. En mer, ce sont les pêcheurs et les sous-mariniers de la Marine nationale qui renâclent à voir proliférer les fermes éoliennes offshore. Au bord des cours d'eau, ce sont les pêcheurs qui protestent contre le développement des microcentrales hydrauliques, perturbatrices du milieu aquatique.

Ces énergies renouvelables ne sont donc pas faciles à mettre au point.

Ces deux dernières décennies, les énergies renouvelables étaient surtout utilisées pour alimenter des sites isolés comme la montagne ou les zones désertiques ou encore dans des pays où la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables était subventionnée, comme en Californie.

Aujourd'hui, le "carburant" de ces énergies propres est tout autre, puisque c'est de la protection du climat dont il s'agit. Du fait du protocole de Kyoto, les pays les plus industrialisés doivent réduire au plus tard en 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre de 5 % par rapport à leurs rejets de 1990. Le problème, c'est que dans le même temps, la consommation d'énergie va croître. Dans des pays comparables à la France, la demande progresse, en moyenne, de 1 % par an. Pour rapidement produire plus tout en polluant moins, il est donc indispensable

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