Les examens pratiqués au cabinet cardiaque
Synthèse : Les examens pratiqués au cabinet cardiaque. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Guigaum • 15 Juin 2020 • Synthèse • 794 Mots (4 Pages) • 535 Vues
Examens pratiqués au cabinet | Electrocardiogramme ou ECG Holter Gaz du sang |
L’ECG
L’électrocardiogramme est pratiqué directement au cabinet du cardiologue, le plus souvent pendant la consultation par le médecin lui-même, parfois par une assistance.
Il peut s’agir également d’un contrôle pratiqué avant ou après un autre examen, qui sera réalisé dans un autre local.
La technique doit être rigoureuse car les résultats en dépendent, et de ces résultats dépendent les traitements qui seront prescrits au patient.
- Généralités
L’ECG enregistre l’activité électrique cardiaque du patient. Grace à un système d’électrodes placées aux extrémités des membres et sur le thorax, il enregistre la dépolarisation et la repolarisation des oreillettes et des ventricules du cœur.
L'onde de dépolarisation naît du nœud sinusal situé dans Ia paroi de l'oreillette droite. Le rythme cardiaque physiologique est appelé rythme sinusal.
L'influx né de l'oreillette droite dépolarise et parcourt les oreillettes, puis le nœud auriculo-ventriculaire et enfin les ventricules. Les différentes cellules dépolarisées se repolarisent dans le même ordre.
Le tracé enregistré lors de l'ECG montre différents accidents :
- une onde positive appelée P, correspondant à la dépolarisation des oreillettes ;
- un espace appelé PR séparant les ondes P et QRS correspondant à la propagation de l'onde des oreillettes jusqu'aux ventricules ;
- une onde complexe appelée QRS correspondant à la dépolarisation des ventricules ;
- une onde T, positive, correspondant à la repolarisation des ventricules.
La repolarisation des oreillettes est cachée par l'onde QRS.
L'espace PR se calcule du début de l'onde P au début de l'onde QRS.
- Technique
Il convient toujours de rassurer le patient et de lui garantir l‘innocuité (qualité de ce qui n’est pas nuisible) de cet examen strictement indolores.
Le patient est dévêtu et allongé confortablement, car il s‘agit d'un ECG de repos.
Ses mains et pieds ne doivent pas toucher de métal, ce qui risquerait de perturber l‘examen.
On lui applique 4 bracelets sur les poignets et les chevilles avec un peu de gel spécial (gel a électrodes). Ces électrodes sont reliées à l'appareil. L'ordre et le sens des électrodes sont importants. Ces branchements correspondent aux dérivations standard.
On lui applique ensuite 6 à 10 dérivations précordiales, sous formes d'électrodes en forme de poire avec des ventouses reliées par le même groupe de câbles à l'appareil.
Les électrodes sont réparties sur la face antérieure du thorax. Leur positionnement doit être précis.
On est parfois amené à raser la peau du patient aux zones de contact des électrodes (chez les hommes très poilus).
- Analyse du résultat
Le tracé ECG de base montre 12 dérivations :
- 6 dérivations standards,
- 6 dérivations précordiales.
Les dérivations standards sont appelées D1, D2. D3, AVR, AVL et AVF. Elles sont enregistrées grâce aux électrodes placées sur les membres.
Elles permettent de préciser :
- le rythme et la fréquence cardiaques;
- la conduction au niveau auriculaire (espace PR) et ventriculaire (onde QRS) ;
- l'axe QRS, somme des vecteurs de dépolarisation des 2 ventricules.
Les dérivations précordiales sont appelées V1, V2, V3, V4, V5 et V6. Elles sont obtenues grâce aux électrodes précordiales (thoraciques).
Elles permettent de préciser :
- l'activité électrique des parois antérieure, latérale et de la pointe du ventricule gauche ;
- les signes d’ischémie (diminution de l’apport sanguin dans une partie du corps) myocardique (du muscle cardiaque) sur les segments ST et l’onde T.
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