Les organisations logistiques face à la crise sanitaire de 2020
Mémoire : Les organisations logistiques face à la crise sanitaire de 2020. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Kram • 18 Avril 2023 • Mémoire • 4 884 Mots (20 Pages) • 390 Vues
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Les organisations logistiques face à la crise sanitaire de 2020
Mémoire de stage réalisé au sein de l’entreprise NOM (ville)
du JOUR MOIS au JOUR MOIS 2020,
soutenu par Antoine Talon
Vendredi 4 septembre 2020
sous la direction de Prénom NOM (tuteur.trice de stage entreprise)
et de Prénom NOM (tuteur.trice LP MAGALI)
Licence professionnelle Logistique et transports internationaux
Spécialité Management et Gestion des Activités de Logistique Internationale
- LP MAGALI -
Département Gestion Logistique et Transport
Année universitaire 2019-2020
Remerciement
Sommaire
Les organisations logistiques face à la crise sanitaire de 2020 :
Intro :
La COVID-19 est ‘la’ crise globale de notre époque et le plus grand défi auquel nous ayons été confrontés en tant qu'espèce depuis la Seconde Guerre mondiale.
Cette pandémie est apparue fin 2019 en Chine, plus exactement à Wuhan. La pandémie à été déclarée le 11 mars 2020 par l’OMS (Organisation mondiale de la santé.) Les premiers cas recensés sur le territoire national sont apparus le 24 Janvier 2020 et sont au nombre de trois.
Le 23 février le stade 1 du plan Orsan (plan de réaction français contre la pandémie) est enclenché ; ce stade signifie que le virus n’est pas en circulation générale dans la population et il vise les personnes malades ou suspectées de l’être, ces personnes doivent observer une quatorzaine.
Le stade 2 est enclenché à partir de 100 cas le 29 février et comprend des mesures locales de restriction des déplacements et de rassemblements ayant pour but de freiner le virus.
Le stade 3 a été déclaré le 14 mars en France suivit du confinement le 17 mars, confinement qui sera levé le 11mai avec une levée progressive des interdictions. Ce stade correspond à une circulation active du virus et cherche à atténuer les effets de la pandémie.
Le stade 4 qui constate un retour à une situation normale n’est pas atteint et pourrait être assez lointain selon les observateurs.
Mais la pandémie est bien plus qu'une crise sanitaire, c’est aussi une crise socioéconomique sans précédent. Mettant sous pression chacun des pays qu'elle touche, elle a des impacts sociaux, économiques et politiques dévastateurs.
Ce mémoire a pour but d'analyser la réponse du secteur logistique face à cette crise au travers de l'exemple de quelques entreprises, et d'apporter un regard critique sur leurs solutions mises en place afin de répondre à la problématique de cette crise.
La problématique est : comment répondre à l'enjeu crucial d’assurer la continuité des services logistiques d'approvisionnements alimentaires, matériels et sanitaires des français tout en se servant de la crise sanitaire comme d’une opportunité pour moderniser l’ensemble du pays ?
1./analyse descriptive dans un premier temps :
- …………………
La ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, ainsi que le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, ont souligné la nécessité de "la mobilisation de toute la chaîne logistique du transport de marchandises" mi-mars, au début du confinement sur le territoire français.
Tout d'abord avant de cibler quelques entreprises et leur réponse sur le terrain, je vais parler de l'aspect juridique au niveau national pour les employeurs.
L’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés et la loi stipule qu'il doit prendre des mesures de prévention et veiller à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte des changements de circonstances.
Cette crise sanitaire est un changement de circonstances et l'employeur se doit d'assurer que les mesures mises en œuvre dans l'entreprise soient toujours adaptées pour protéger les salariés contre les différents risques (contamination).
Dans un premier temps l'employeur doit donc réévaluer les risques en présence. Il doit donc concrètement passer en revue les circonstances dans lesquelles les salariés peuvent être amenés à être exposés au virus (via la clientèle ou bien même entre collègues), afin de mettre en œuvre toutes les mesures requises pour éviter au maximum les risques, l'employeur a ici une obligation de moyens mais pas de résultats.
Liste non exhaustive de moyens pour contrer le virus :
- Télétravail ;
- Organisation du travail (règles de distances sociales) ;
- Équipements (écrans ou éloignement des guichets…) ; + gel hydroalcoolique, gants, masques
- Informations
- Sensibilisation et consignes de travail
- Visioconférence
- Chômages partiels
- Prêt garanti par l’Etat
Le télétravail est devenu la norme pour tous les postes qui le permettent, afin de protéger les salariés. Les salariés qui ne peuvent exercer leur travail en télétravail et qui ne peuvent aussi se rendre sur le milieu de travail du fait qu’ils sont considérés comme personne à risque (de part leur santé fragile) ont pu bénéficier du nouveau système de chômage partiel instauré par l’état.
Un système de chômage partiel de longue durée qui permettra au salarié d’être indemnisé à hauteur de 84% de son salaire net. Ce dispositif inédit est entré en vigueur le 1er juillet 2020 où l’état prend en charge 84% du salaire net laissant ainsi 16% à la charge de l’entreprise pour une durée maximale de deux ans et potentiellement reconductible si la situation le nécessite encore. Ce dispositif qui à pour nom ‘’ ARME ‘’ (Activité Réduite pour le Maintien de l’Emploi) a pour but de palier aux suppressions d’emplois afin d’éviter d’ajouter à la crise sanitaire un coût social et humain supplémentaire en chômage ainsi qu’en compétence.
L’organisation du travail sur sites pour les employés ne pouvant exercer leur travail à domicile a été modifiée, les règles de distanciation sociale sont appliquées (1m minimum) ainsi que les gestes barrières, (se laver les mains, ne plus s'embrasser, etc..). L'employeur continue à veiller sur le respect des règles déjà existantes ainsi que les nouvelles, présence de gel hydroalcoolique, gants, masques et tout autre équipement nécessaire.
Les réunions sont limitées au strict nécessaire sur site et privilégiées en visioconférence.
Les regroupements de salariés dans des espaces réduits doivent être limités au possible.
Les déplacements non indispensables sont annulés ou reportés et requièrent une attestation de déplacement professionnel pour motif impératif émanant de la direction.
L'employeur doit veiller à protéger ses salariés et prendre les mesures de nettoyage (désinfection) des postes de travail.
- Le cas du secteur de la logistique
Faire une petite intro pour cette partie
Les organisations logistiques ont des situations de travail particulières tout spécialement dans le secteur de la livraison : les chauffeurs livreurs doivent être approvisionnés en gel pour se nettoyer les mains entre chaque livraison.
La livraison doit être désormais déposée au sol en présence du client (fin de la remise en main propre).
La signature du client a été remplacée par une photo du client avec son colis.
Pour les logisticiens, également un approvisionnement en gel pour se nettoyer les mains, espacer les postes de travail pour éviter la proximité entre salariés avec des marquages au sol ou bien avec l'installation de barrières physiques comme du plexiglas. Réorganiser la rotation des équipes après un nettoyage du lieu de travail commun. Réaliser les chargements / déchargements de camions par un seul employé en s'assurant de la mise à disposition d'équipements mécaniques si nécessaire. Fractionner les pauses afin de réduire les regroupements, croisement dans les salles prévues à cet effet.
La crise n’a pas épargné non plus les transporteurs. La FNTR (Fédération National du Transport Routier) a mené un sondage auprès de ses adhérents sur la période du 21 Mars au 31 Mars 2020, afin de chiffrer l’impact de la crise du COVID-19 sur le secteur du transport routier de marchandises. Les résultats de cette enquête à laquelle 1800 entreprises ont répondu sont sans appel ; 86% des sondés ont connu une baisse de leur activité et 56% ont subi un arrêt partiel de leur activité et pire encore 30% déclarent un arrêt total de leur activité ce qui explique très largement les 59% de camion du parc Français à l’arrêt faute de commandes.
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