Lettre De Napoléon

chemin, le chemin de la raison. C’est ensemble que nous devons lutter pour cette cause qui a fait verser tant de sang, qui a produit tant de peine, tant de famille déchirées, tant de familles abattues, tous luttant pour une démocratie dans laquelle les gouvernants sont désignés par l'élection du peuple et non par un souverain tel que cet escroc, qui brise la constitution, qui vous engage dans le crime, qui se sert de vous pour se satisfaire soi-même, pour se sentir puissant, pour tout dominer ! Pensez-vous qu’après sa gloire il vous nommera chevalier ? Pensez-vous qu'il vous couvrira d'honneurs ? Permettez-moi de vous dire que vous êtes loin de la réalité ! Son unique but est de ressembler à son oncle, tant pour ses actes héroïques que pour sa bravoure mais nous savons, vous comme moi qu'il en est incapable, je dirais même qu'il en est indigne ! A vous, soldats, vous qui êtes membre de l'armée, vous qui vous devez de défendre la patrie, de soutenir les nationalités, de défendre partout le droit, je vous demande de respecter nos valeurs, ces valeurs que nous sommes fier d’appeler liberté, progrès, civilisation. En exécutant les ordres donnés par ce criminel, vous effaceraient les valeurs de la démocratie certes, mais vous effaceraient également vos propres valeurs notamment votre estime envers vous-même, votre dignité, votre considération. Avez-vous pensez aux conséquences que cela aura ? Avez-vous pensez à ce que les autres diront de vous ? Vous soldats, vous entre qui le sort de la France tient entre les mains, vous auprès de qui le destin de tant de personnes repose, vous qui disposez de l'ultime décision, de celle qui changera ou non notre vie, je vous demande de réfléchir en étant consciencieux, je vous demande de réfléchir pour toutes ces personnes qui croient en vous. Mes amis, n'oubliez pas que nous sommes des êtres humains et que si vous continuez à servir cette pourriture, nous vivrons dans la peur, dans l'angoisse, dans le doute quand à l'avenir qu'il nous réservera. N'ayez crainte de rentrer en vous-même, de réfléchir, de vous reconnaître, de vous relever car vous en êtes capable ! Je terminerez en vous disant que vous êtes dignes des grands champs de batailles, dignes de prendre la bonne décision alors faites le !

Un long silence s'empara de la salle jusqu'à ce que les soldat sortirent de l'assemblée en

chantant « la marseillaise », signe de coopération et d’engagement avec l'assemblée.

- Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé !Contre nous de la tyrannie . . .