Liaisons Dangereuses, Rapport De Lecture Niveau Troisième

e platonique. Dans sa correspondance avec Madame de Mertheuil, le Vicomte de Valmont suggère que le seul moyen de faire passer le Chevalier à l’ acte est de lui créer des obstacles. La Marquise révèle donc à Madame de Volange la liaison de sa fille avec Monsieur Danceny. La mère envoie la fiancée du Comte à la campagne, dans le château où loge Monsieur de Valmont. Celui-ci, ennuyé par son manque de succès avec Madame de Tourvel, séduit Cécile de Volange. La vengeance de Madame de Mertheuil est accomplie. La Présidente de Tourvel finit elle aussi par céder aux avances du séducteur. Cependant la Marquise refuse d’accorder sa récompense au Vicomte arguant que le véritable défi serait de rompre de façon cruelle avec Madame de Tourvel. L’orgueil du libertin le pousse à exécuter la volonté de Madame de Mertheuil. Après avoir abandonner la seule femme qu’il ait jamais aimée Monsieur de Valmont constate que la Marquise ne lui accordera aucunement sa récompense. La « guerre » est donc déclarée entre les deux perfides. C’est la Marquise de Mertheuil qui va porter le premier coup en révélant à Monsieur Danceny la liaison entre Cécile et le Vicomte. Le Chevalier défie alors son rival en duel. Fou de chagrin, Valmont se laisse tuer, avec pour seule dernière volonté la publication de sa correspondance avec la Marquise. Madame de Tourvel, apprenant la mort de son amant, meurt de tristesse. Cécile de Volange s’enferme au couvent pour le reste de sa vie. La Marquise de Mertheuil est humiliée et n’osera plus jamais paraître en société.

Les personnages principaux

La Marquise de Mertheuil est un bon exemple d’anti-héroïne. Sa correspondance intime nous permet de savoir que cette femme, cruelle, froide et calculatrice, est une libertine sans scrupule. Ce qui contraste avec l’aspect de femme honorable qu’elle se donne dans la société.

Le Vicomte de Valmont est l’alter-ego masculin de la Marquise. La seule exception notable est que sa dépravation est connue dans tout le royaume de France. C’est un homme qui aime les défis. Rien ne lui fait plus plaisir que de voir la honte et l’humiliation dans le regard de ses victimes.

Ces deux personnages sont intéressants du fait qu’il est impossible de prévoir leurs agissements, les héros classiques étant toujours désespérément prévisibles.

Le Chevalier Danceny est l’un de ces personnages de roman d’amour : banal, ennuyeux de part ses principes et ses vertus. Mais son éthique va provoquer la chute des deux libertins : le bien contre le mal.

Cécile de Volange est basée sur le même modèle que le Chevalier, mais son entourage malsain va en faire une catin dépravée. Gauche et ignorante, c’est ainsi qu’elle est décrite dans les lettres de ses fréquentations.

Madame de Tourvel est l’incarnation même de la vertu, l’héroïne type d’ un roman. Son intervention au milieu de cette dépravation et de cette débauche créait de nombreuses situations carcasses.

Le narrateur et le schéma narratif

Le narrateur est tour à tour chaque personnage du roman. Le lecteur perçoit les émotions de chacun des protagonistes-ou ce qu’il en laisse voir. On peut considérer que le point de vue du narrateur est interne au récit.

Le schéma narratif est plutôt bouleversé. En effet, certaines lettres parlent d’évènements passés dont le lecteur n’a pas forcément connaissance ou change la compréhension d’une scène.

Le dénouement

Même si le titre laisse présager une fin tragique, le lecteur est loin de s’attendre au dénouement. Il laisse surpris, bouleversé et attristé. Mais ce final résout, radicalement, tous les problèmes posées par l’intrigue. Pour ma part, je l’ai trouvé très moral.

Le titre

Le contenu du livre ne cesse d’illustrer la première partie du titre : les liaisons sont dangereuses. Quant à sa seconde partie, je trouve qu’il ne rend pas le suspense et le côté obscur de l’ouvrage.

Le but de l’auteur

L’ auteur cherche à renseigner le lecteur sur l’horreur et le dépravation des libertins. Il cherche à engendrer le dégout vis-à-vis de ces gens. En utilisant une fin tragique collective, le rédacteur montre quels dangers sont à encourir en fréquentant des libertins. Je trouve qu’il parvient à merveille à écœurer le lecteur de ce genre d’individus.