Liaisons Dangereuses

rsonne pour 3 marques de 2e personne. -> Elle s’adresse à autrui mais parle exclusivement d’elle-même. -> Elle se met en danger.

Récit à la 1er personne -> subjectivité -> vraisemblance. Elle se présente comme précoce (jeune, pas 15 ans)

Et extrêmement douée (comparaison au politiques).

Souligne les réactions de son complice (loué, étonné) Elle croit qu’elle est la meilleure.

II L’envers des lumières

a. Le portrait d’une libertine

On a ici un libertinage d’esprit et de mœurs (avant et après le mariage) mais au féminin, elle doit tout cacher.

Omniprésence d’un « je » qui assouvit toutes ses « fantaisies » -> individualisation de Merteuil qui ne travaille pas pour elle.

b. Le reflet d’une société hypocrite

C’est la société elle-même qui a amené Merteuil au libertinage « forcée », vouée par l’état à l’inaction par un « on » général et indéfini et des « yeux » qui l’entourent.

Une société fondée sur le paraître.

Art de la dissimulation lui permet de percer autrui parce qu’on la croit « étourdie ou distraite ».

Qualité du statut de la femme parce qu’elle joue le rôle qu’on attend d’elle, celui d’être inférieure, qui ne pense pas.

c. La question de l’éducation des femmes

Le discours éminent égoïste se cache derrière un auteur au propre bien plus large.

Image d’un combat féminin certes perso et vicieux mais possessif parce que personne ne s’occupe d’elle, à l’inverse, Cécile de Volanges sera victime parce qu’elle est ignorante.

Il faut éduquer les filles.

CONCLUSION :

Cette lettre est l’occasion de faire le portrait de l’une des héroïnes du roman, portrait d’une libertine orgueilleuse qui revendique le droit de disposer de son corps et de son esprit. Mais l’originalité première de ce texte réside dans le fait que Choderlos de Laclos nous montre ainsi un libertinage au féminin, forcé de se cacher et de composer avec le statut femmes à l’époque. Paradoxalement, le récit de la marquise permet un discours de philosophe des lumières défendant la nécessité d’éduquer les femmes. Les liaisons dangereuses s’inscrit ainsi dans une réflexion bien plus large que les limites du roman, celle des philosophes des lumières sur les droits et l’égalité des hommes.