Maladie De Sever

n'est pas un absorbeur de chocs et d'autre part le fait de placer sous le talon un mat�riau aussi compressible et instable ne va qu'aggraver le trouble statique et par cons�quent les tractions sur le noyau.

La maladie de Sever n�cessite une prise en charge m�dicale et podologique. La reprise du sport sera progressive , sous surveillance du m�decin et de l'entraineur, avec port d'orth�ses jusqu'� la fin de la croissance afin d'�viter toute r�cidive.

copyright 1999 Emmanuel DEGUY

MALADIE DE SEVER :

http://perso.wanadoo.fr/doc.doc/les_reponses.htm

A l'occasion de certains sports ( football, tennis, athl�tisme ....) et chez certains enfants particuli�rement actifs, il se produit un conflit entre le noyau cartilagineux d'ossification ( fragile ), et la traction exerc�e par le tendon d'Achille ( puissant ).

Il se cr�e, ainsi, des micro-fissures au niveau de ce cartilage, ce qui g�n�re des douleurs.

L'�volution naturelle se fait en 6 � 24 mois par la soudure d�finitive de ces noyaux d'ossification et donc de la disparition de ce point "de faiblesse " et ainsi des douleurs.

Malheureusement le seul traitement c'est le repos sportif et la patience.

En effet, le sport aurait pour effet d'augmenter les tractions du tendon sur le noyau et, ainsi d'aggraver les micro-fissures, avec les risques secondaires :

* d'un arrachement osseux.

* d'une croissance vicieuse du calcan�um.

FRACTURES DE FATIGUE :

Lors de certaines circonstances, sport intensif et r�p�t� ou sport inhabituel dans son intensit�, le tissu osseux doit se renouveler trop vite par rapport aux possibilit�s des ost�oblastes, alors que les ost�oclastes poursuivent leur activit� de " nettoyage ".

Ainsi il peut se cr�er au niveau des os portants, au niveau de certaines zones o� les contraintes de soutien sont les plus fortes, des lignes " d�min�ralis�es ", �quivalentes � de v�ritables fractures.

Les os portants concern�s sont souvent :

* Le bassin, * Le f�mur, * Le tibia

* Le pied, le calcan�um

Les signes cliniques d'une fracture de fatigue.

* Un exc�s de sport ou une augmentation de l'intensit� sont toujours retrouv�s.

* Il appara�t une douleur souvent supportable qui augmente � l'effort, cette douleur devient tra�nante et ne semble pas vouloir gu�rir.

Le diagnostic se fait gr�ce � la radiographie, mais mieux encore gr�ce � la scintigraphie osseuse.

Le traitement repose sur l'immobilisation pl�tr�e ou sur la mise en d�charge du membre inf�rieur, avec repos de 3 semaines.

La reprise sportive se fera progressivement.

L'avenir du sportif n'est en aucun cas menac�.

MALADIE DE SEVER :

http://www.plgsports.be/sante/sante_index.jsp?menu=details&eventid=5054

Elle est encore appel�e apophysite du calcan�um et traduit l�atteinte du noyau d�ossification du calcan�um.

La maladie de Sever appara�t li�e aux microtraumatismes r�p�t�s induits par de nombreuses activit�s sportives. L�existence de troubles statiques est parfois mise en cause.

Les sympt�mes �vocateurs apparaissent chez un gar�on plus souvent qu�une fille entre 7 et 15 ans, hyperactif et se plaignant d�une talalgie uni- ou bilat�rale. La douleur est apparue sans cause d�clenchente reconnue ou � l�occasion d�une activit� sportive particuli�rement intense. Elle s�att�nue au repos.

A l�examen on peut noter diff�rentes anomalies notamment une bri�vet� du tendon d�Achille ou un creusement de l�assise plantaire.

Le diagnostic est affirm� par la palpation douloureuse localis�e � la partie post�ro-inf�rieure du calcan�um.

Le bilan radiologique ne doit pas servir � �tablir un diagnostic mais � mettre en �vidence un �ventuel diagnostic diff�rentiel : � fracture de fatigue, ost��te ou talonnade � .

Le traitement est simple avec arr�t temporaire des activit�s physiques et sportives et utilisation d�une talonnette de d�charge.

Enfin, d�autres ost�ochondroses telle la maladie de Freiberg touchant les jeunes filles plus �g�es et alt�rant la t�te m�tatarsienne (2�me ou 3�me) ou encore la maladie de Kohler-Mouchet qui est en fait une n�crose du scapho�de du tarse.

Enfin n�oublions pas la maladie de Scheueurmann qui se r�v�le par des douleurs dorsales ou dorso-lombaires apparaissant au cours ou au d�cours d�un effort ou � l�occasion d�une station debout prolong�e.

Si ces diff�rents traumatismes li�s essentiellement � une pratique sportive intensive se r�v�lent fr�quemment, il convient de banaliser leur gravit�. L�observance d�un traitement bien conduit, de repos ou d�exclusion de facteurs favorisant repr�sente l�essentiel et permet dans la plupart des cas une reprise compl�te et sans restriction des activit�s sportives ant�rieures.

MALADIE DE SEVER :

http://www.vulgaris-medical.com/front/?p=index_fiche&id_article=4238

Traitement : L'arr�t du sport et des activit�s physiques est n�cessaire mais pas au-del� d'une dur�e de 4 semaines au maximum. En effet une dur�e de 6 � 18 mois comme il �tait conseill� auparavant ne semble pas respect�e par l'enfant pour des raisons tout � fait compr�hensibles.

L'�tirement du mollet semble apporter d'excellents r�sultats. En effet sur une �tude de 85 cas (Micheli) uniquement 2 patients atteints de maladie de Sever ont r�cidiv�.

Certains sp�cialistes en orthop�die ne sont pas d'accord avec l'utilisation de talonnette visco�lastique qui permettent en th�orie d'amortir le choc au sol. Il en est de m�me pour la sur�l�vation du talon.

Enfin l'immobilisation (� l'aide de pl�tre ou de r�sine synth�tique) est l'ultime