Notre Société Actuelle Nous Oblige-t-Elle à Écraser Les Autres Pour Vivre Décemment ?
Compte Rendu : Notre Société Actuelle Nous Oblige-t-Elle à Écraser Les Autres Pour Vivre Décemment ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresà l’éthique. Ainsi par exemple, combien de firmes ne délocalisent-elles pas leurs ateliers dans des pays où la charge sociale et salariale est moins élevée ? D’autres encore, sous-traitent tout ou partie de la fabrication d’un produit à des sociétés abimant l’environnement, ou font travailler de la main-d’œuvre sous-payée voir traitée en esclave. Un exemple connu est l’exploitation des filières chinoises dans le textile ou dans la technologie par exemple. Nombre de sociétés se sont également créées dans la contrefaçon pour fournir un produit encore moins cher au consommateur européen, entre autre. Ces sociétés sont organisées sous un schéma mafieux.
Certains diront certainement que le clivage entre les sociétés à toujours existé et que le jeu et la lutte de pouvoir est un phénomène intemporel et récurrent, que les acteurs incriminés rémunèrent les prestations aux barèmes en vigueur dans ces pays.
Si l’on prend le domaine alimentaire, d’autres argumenteront que les bas coûts de production permettent à un plus grand nombre d’avoir accès à tel ou tel aliment et privilégier la variation de l’alimentation.
A contrario de ces courants, certains groupements, certaines personnes décident de revenir à un mode de vie plus en rapport avec la nature et en respect de celle-ci. En aval, la conséquence est un renforcement de l’économie locale et une utilisation de produits de qualité supérieure dont la fabrication demande un certain savoir faire et une certaine implication. Elle se voit donc mieux rémunérée aussi. Ce mouvement dit par certains de consommation durable et équitable prend de l’ampleur tant au niveau mode des biens de consommation que des politiques écologiques.
Dans la société telle que nous la connaissons, gérée par l’appât du gain et la possession de biens propres, la participation à un tel mode de fonctionnement est difficilement évitable mais peut, à mon sens être freiné dans un premier temps et remplacé pour partie au moins par ce modèle se rapprochant des besoins premiers et essentiels. En effet, un besoin moindre mais correctement rémunéré est plus équitable au final que la surproduction et l’inondation du marché qui reconduit certaines populations en esclavage.
Je terminerai par cette phrase de Gandhi : « Il y a assez de tout dansle monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. »
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