Plan Détaillé De L'Huître De Ponge
Rapports de Stage : Plan Détaillé De L'Huître De Ponge. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresAtre représente la dureté de l’huître close
• 1ère phrase : commence par « l’huître »
2ème phrase : termine par « clos »
Cela forme le mot « huis-clos », qui appui sur le monde fermé que forme l’huître
Ce monde clos peut parfois être ouvert, on découvre alors son intérieur
3) L’huître ouverte :
• Description de l’intérieur : plus beau, plus doux ce qui se ressent aussi de par l’écriture qui est plus poétique avec plus légère avec les mots « firmament » et « les cieux »
• Intérieur : milieu organique
Référence au mollusque
• présence d’éléments aquatiques comme :
-la « mare »
- le « sachet visqueux et verdâtre » et la « dentelle noirâtre » qui font penser au vareck (vase) qui se dépose le long des plages
-le « flue et reflue » qui rappelle la mer et les mouvements réguliers des vagues, représentés à travers le rythme de la phrase : à partir de « pour ne plus former qu’une mare », il y a 2 octosyllabes puis 2 alexandrins
II. La présence de l’homme :
Ce poème n’est pas une simple description de l’huître mais aussi un mode d’emploi pour pouvoir la manger
1) La brutalité de l’homme :
• Présence des 5 sens :
-toucher : « apparence plus rugueuse »
-goût : « à boire et à manger »
-odorat : « flue et reflue à l’odeur »
-vue : « la vue »
• Présence du « on » qui désigne l’homme :
« pourtant on peut l’ouvrir », « les coups qu’on lui porte », « à l’intérieur l’on trouve »
celui-ci est souvent attribué à une action plutôt violente envers l’huître qui met en avant la brutalité des hommes
• Le travail est « grossier » : pas soigné, pas minutieux ce qui témoigne de l’irrespect de l’homme face à l’huître
Référence au mollusque « on viole son intimité »
• Personnification des doigts qui sont « curieux », des ongles qui « s’y cassent » et du couteau « ébréché et peu franc » montrent la violence de l’homme qui essaye, avec empressement et cruauté, d’ouvrir l’huître
2) Lutte engagée par l’huître :
Face à cette cruauté, l’huître résiste de toute son âme.
• « il faut s’y reprendre à plusieurs fois »
le « couteau ébréché » : dans ce mot, on retrouve le « et », conjonction de coordination qui met en lien deux mots : cela rappelle qu’il faut essayer plusieurs fois pour en venir à bout
• le « s’y » est répété 3 fois : « s’ reprendre », « s’y coupent », « s’y cassent »
cela fait penser à une scie et rappel le frottement du couteau sur l’huître et des ongles sur la coquille
Harmonie imitatrice à travers le jeu des sonorités : mime d’un son
• ponctuation est aussi révélatrice dans « s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier » les deux points marquent ici la rupture
3) Le double aspect de l’huître pour l’homme : entre répulsion et attirance
• L’antithèse « brillamment blanchâtre » exprime ce double mvt : opposition entre l’adverbe qui valorise l’objet : mélioratif et l’adjectif qui le suit se terminant par un suffixe péjoratif « âtre »
Coté plus répugnant que le cageot mais écriture plus poétique
• On se fait mal en essayant de l’ouvrir mais on persiste quand même
• l’huître révulse l’H par son odeur et sa texture « mare » et « sachet visqueux » mais en même temps l’attire par sa nourriture et sa perle : elle connote la nausée et le dégout mais aussi le trésor
• On y trouve « à boire et à manger » avec le liquide et le « sachet visqueux »
Cette expression est aussi à prendre au 2ème sens cad qu’on y trouve tout : le meilleur comme le pire
• Réunion des contraires : l’huître est en même temps organique : visqueuse, molle, aquatique et minéral avec la coquille qui est dure et « rugueuse »
Dans ce poème, Ponge a pour but d’humaniser l’huître : elle n’est pas seulement un mollusque mais renferme également tout un monde
III. Une visée didactique :
Ce poème délivre aussi un enseignement ce qui le différencie des simples poèmes de « définition-description »
1) L’huître, un microcosme :
L’huître est un petit monde à part entière
• « A l’intérieur, on trouve tout un monde » avec les « cieux », la « mare » et le « flue et reflue » de l’eau en plus du « firmament » qui représente les étoiles et du « halos » qui se rapporte tout deux à la perle, de par leur rondeur
• Eléments naturels :
• Terre : « galet » et la coquille
• Air : « cieux », « odeur »
• Eau : « mare », « flue et reflue » : le mvt régulier de la mer est représenté à travers le rythme de la phrase : à partir de « pour ne plus former qu’une mare… », 2 octosyllabes et 2 alexandrins se suivent
• Référence à la genèse : « les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous »
2) L’objeu :
• Mise en abyme : univers « firmament » - monde – huître – perle
• Etymologiquement, l’huître est un microcosme :
• Orner vient du grec kosmos et du latin mondus qui signifient respectivement le monde et l’ornement
La perle, qui est ronde, rappelle le kosmos et c’est un ornement
• Firmament vient du latin firmare qui veut dire
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