Quelles sont les conséquences de la crise des Subprimes sur les ménages Français ?
Dissertation : Quelles sont les conséquences de la crise des Subprimes sur les ménages Français ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Simon Galan • 9 Février 2023 • Dissertation • 730 Mots (3 Pages) • 326 Vues
Quelles sont les conséquences de la crise des Subprimes sur les ménages Français ?
En France, l'impact de la crise des subprimes américains sur l'activité, le commerce, la vie quotidienne et le pouvoir d'achat est évident. La France est plongée dans la récession et fait les frais de la crise. La crise des subprimes a vu la consommation des ménages privés souffrir d'une baisse du pouvoir d'achat, d'une baisse de 2,5 % de l'investissement des ménages privés, principalement dans la construction de logements, par rapport à l'ensemble de 2009, et d'une population active qui se dégrade et le marché se démarque. Cela est dû à la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires.
À la mi-octobre 2008, le Baltic Dryness Index, qui mesure l'activité maritime, a chuté de 50 % en une semaine car la crise du crédit a rendu difficile l'obtention de lettres de crédit par les exportateurs. En février 2009, The Economist annonçait que la crise financière avait entraîné une crise de la production industrielle. La plus forte baisse d'activité concerne les pays exportateurs. Certains analystes avancent même qu'après des années d'intégration économique, nous sommes entrés dans une ère de démondialisation et de protectionnisme. L'année 2009 a été marquée par une crise et une chute sans précédent du commerce mondial, qui ont réduit d'autant la demande mondiale adressée à la France. Le commerce extérieur français n'est pas non plus épargné.
Le choix du CAC 40 n'est pas un hasard. Parce qu'il est le Star Index de Paris et qu'il donne un aperçu de l'évolution de la Bourse. À partir de fin 2007, le CAC 40 a subi une baisse de sa liste, accentuant sa perte d'environ 5 000 points à la fin de 2008.
Les banques françaises sont aujourd'hui plus fortes que les institutions américaines car elles reposent sur un modèle de banque universelle (principalement des banques d'investissement et de détail). De ce fait, elle est moins sensible aux effets d'une crise de liquidité sur le marché interbancaire.
En France, les conditions économiques se sont améliorées depuis plusieurs années, mais les effets du pire choc depuis la Grande Dépression des années 1930 se font encore sentir, conférant à l'économie française une valorisation particulièrement forte.
Les experts calculent que la crise financière a déjà coûté à la France environ 1,541 milliard d'euros de produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre 2008 au deuxième trimestre 2018.
Les ménages français ont déjà perdu au moins six mois de leur revenu disponible à cause de la crise financière », note l'expert. Des évolutions qui ont logiquement impacté la consommation.
La crise financière de 2008 a entraîné un ralentissement marqué, voire une baisse de la consommation des ménages dans l'ensemble des pays développés. Plusieurs explications ont été fournies pour expliquer ce phénomène et notamment la diminution du revenu actuel du ménage.
En effet, la consommation est directement liée au revenu des ménages, le suivant sur le long terme et absorbant les chocs à court terme. Ce rapport avec la théorie du revenu permanent a été questionné, mais compte tenu des contraintes de liquidité, des imperfections des marchés, notamment des marchés financiers, ou de la rationalité limitée des individus, et empiriquement semblent affecter la consommation. Les chocs continus de la crise sur les revenus actuels peuvent avoir conduit à des révisions à la baisse des anticipations de revenus futurs, entraînant une volatilité persistante, y compris des effets de richesse négatifs, qui, selon la théorie de Fried-Manian, affectent la consommation. Dans les recettes publiques. Baisse des prix de l'immobilier et du capital financier. Les goulots d'étranglement du crédit ou de la liquidité exacerbés pendant la crise limiteront l'endettement et entraîneront une baisse de la consommation, en particulier pour les jeunes générations. Ces contraintes de crédit peuvent avoir été exacerbées par la baisse des valeurs du patrimoine des ménages, expliquée par la baisse des prix du logement et des actifs financiers.
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